THE PATIENCE DABANY CASE IS PROOF THAT SPENDING A LIFETIME IN POWER IS HARMFUL! LE CAS PATIENCE DABANY EST LA PREUVE QUE PASSER TOUTE UNE VIE AU POUVOIR SOIT NOCIF!

 


 

 

English version

 

The spectacle delivered by Joséphine Nkama, AKA Patience Dabany, demonstrates to those who still doubted it, that too long a stay in power unfortunately affects the psyche of people in power, who eventually lose all their bearings.

 

For 56 years, Mrs. Josephine Nkama has been the wife of a sitting Head of State, the former wife of a sitting Head of State, and the mother of a sitting Head of State. Yes, dear readers; For half a century, she was immersed in this world. How do you expect for her to be pleased to find itself today in the configuration of a Gabon where she is no longer at the center of power?

 

The major countries have all experienced monarchies and have come to the conclusion that the most effective regimes are those whose Heads of State or Government have limited term mandates. The average in major countries for a Head of State is a maximum of two terms totaling from 10 to 14 years.

 

When we listen to Josephine Nkama expressing herself and talking about her grievances, any lucid person can only conclude that we are listening to a lady who is not adjusting well to her loss of influence and power.

 

Spending your whole life in power is not good. Indeed, power can be intoxicating, and having it almost permanently, relentlessly, can lead to harmful consequences. Spending a lifetime in power can lead to isolation, loss of perspective, and even decisions that aren't always the best for yourself or others. Finding a balance between power and other aspects of life is crucial for long-term well-being and balance.

 

On society in general, longevity in power can have detrimental consequences in the following terms:

 

Lack of political renewal: Continued rule limits the diversity of ideas and perspectives, thus inhibiting change and innovation in governance.

 

Risk of authoritarianism: Presidents for life can become autocratic, consolidating their power at the expense of individual freedoms and mechanisms of democratic control.

 

Distancing from democracy: A presidency for life weakens democratic institutions by limiting political alternation and undermining the separation of powers.

 

Corruption and cronyism: Eternal power can only encourage corruption by concentrating too much power in the hands of a single person or a small circle, stimulating favoritism and abuses of power.

 

Economic and social stagnation: The absence of political change leads to a lack of innovation and reforms needed to initiate economic and social progress.

 

Future instability: When a long presidency comes to an end, it usually leaves a potentially dangerous power vacuum, with heightened political tensions to take over.

 

These consequences underscore the risks inherent in a long presidency and highlight the importance of democratic governance based on power rotation, accountability and citizen participation.

 

Dear readers, when we leave people in power for too long, we end up with Josephine Nkama.

 

 

 

Version française

 

Le spectacle que nous livre Joséphine Nkama, alias Patience Dabany, démontre à ceux qui en doutaient encore, qu’une trop grande longévité au pouvoir laisse malheureusement des traces dans la psyché des gens de pouvoir, qui a termes, finissent par perdre tous leurs repères.

 

Pendant 56 ans, Madame Joséphine Nkama a été sans discontinuer, épouse de Chef d’Etat en fonction, ex-épouse de Chef d’Etat en fonction, et mère de Chef d’Etat en fonction. Oui, chers lecteurs ; pendant un demi-siècle, elle a baigné dans ce monde. Comment voulez vous qu’aujourd’hui elle se retrouve dans la configuration d’un Gabon où elle n’est plus au centre du pouvoir ?

 

Les grands pays ont tous fait l’expérience des monarchies et sont arrivés à la conclusion que les régimes les plus efficaces étaient ceux dont les Chefs d’Etat ou de gouvernement, avaient des mandats à durée limitée. La moyenne dans les grands pays pour un Chef d’Etat, est d’un maximum de deux mandats totalisant de 10 à 14 ans.

 

Quand on écoute Joséphine Nkama s’exprimer et se rependre de ses griefs, toute personne lucide ne peut que conclure que nous écoutions une dame qui s’ajuste mal de sa perte d’influence et de pouvoir.

 

Passer toute sa vie au pouvoir n’est pas bon. Effectivement, le pouvoir peut être enivrant, et l’avoir de manière quasi permanente, sans relâche, peut entraîner des conséquences néfastes. Passer toute une vie au pouvoir peut conduire à l'isolement, à la perte de perspective et même à des décisions qui ne sont pas toujours les meilleures pour soi-même ou pour les autres. Trouver un équilibre entre le pouvoir et d'autres aspects de la vie est crucial pour le bien-être et l’équilibre à long terme.

 

Sur la société en général, la longévité au pouvoir peut avoir des conséquences néfastes en ces termes :

 

Absence de renouvellement politique : La permanence au pouvoir limite la diversité des idées et des perspectives, freinant ainsi l'évolution et l'innovation dans la gouvernance.

 

Risque d'autoritarisme : Les présidents à vie peuvent devenir autocratiques, consolidant leur pouvoir au détriment des libertés individuelles et des mécanismes de contrôle démocratique.

 

Eloignement de la démocratie : Une présidence à vie affaiblit les institutions démocratiques en limitant les alternances politiques et en sapant la séparation des pouvoirs.

 

Corruption et clientélisme : Le pouvoir éternel ne peut qu’encourager la corruption en concentrant trop de pouvoir entre les mains d'une seule personne ou d'un petit cercle, stimulant le favoritisme et les abus de pouvoir.

 

Stagnation économique et sociale : L'absence de changement politique entraîne un manque d'innovation et de réformes nécessaires pour amorcer le progrès économique et social.

 

Instabilité future : Lorsqu'une longue présidence prend fin, elle laisse généralement un vide de pouvoir potentiellement dangereux, avec des tensions politiques accrues pour prendre la relève.

 

Ces conséquences soulignent les risques inhérents à une longue présidence et mettent en lumière l'importance d'une gouvernance démocratique basée sur la rotation du pouvoir, la reddition de comptes et la participation citoyenne.

 

Chers lecteurs, lorsqu’on laisse des gens au pouvoir pendant trop longtemps, au bout du compte on se retrouve avec des Joséphine Nkama.

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