DOES THE RISE TOWARD BLISS ALSO INVOLVES OFF-PUTTING BULLYING? L’ESSOR VERS LA FÉLICITÉ PASSE AUSSI PAR DES BRIMADES REBARBATIVES ?

 

 

 

English version

 

Trade unionists are social sentinels. It is in this sense that the SEEG employees' union protested, and rightly so, when the supervisory authority announced without notice that the 13th month's bonuses would not be paid.

 

The 13th-month bonus, also known as the year-end bonus, or Christmas bonus, is an annual gratuity paid to employees at the end of the year. It is generally equivalent to one month's salary and in a country like Gabon, it is a significant additional income for workers. It is a bonus that rewards employees for their work throughout the year, and helps them financially during the holiday season.

 

Dear readers, removing this bonus abruptly is simply a very serious managerial mistake. Any responsible union could not let this pass.

 

Trade unionists act as guards or gatekeepers, looking after the interests and working conditions of employees. Their commitment to defending workers' rights and promoting better working conditions therefore puts them at the forefront of representing and defending workers vis-à-vis employers or policymakers. Like sentinels, they are attentive to developments and ready to act to protect the interests of those they represent.

 

When the transitional regime chose violence and repression against the SEEG trade unionists, it was a very worrying sign. Indeed, the intimidating message sent by Oligui-Nguema and his team is that any union demands will be put down by the military. We are no longer in a transition of restoration, but in a pure and hard dictatorship.

 

This blog finds it unacceptable that trade unionists are arrested, locked up and shaved, simply because they are demanding their bonuses. In fact, what these trade unionists have suffered is physical and moral torture.

 

By using unacceptable repressive methods, worthy of a time that was now thought to be a thing of the past, the transition regime is signaling that it wants to keep the protests under permanent threat, and this repression is aimed at creating an atmosphere of fear, which would be aimed at deterring all those who would like to fight for just demands in this country.

 

This blog strongly condemns these intolerable acts and calls on the transitional regime to respect trade union agreements.

 

 

 

Version française

 

Les syndicalistes sont des sentinelles sociales. C’est en ce sens que le syndicat des employés de la SEEG s’est insurge, et avec raison, lorsque la tutelle a annoncé sans préavis, que les primes du 13ieme mois ne seraient pas payées.

 

La prime du 13e mois, encore appelée la prime de fin d'année, ou prime de Noël, est une gratification annuelle versée aux employés à la fin de l'année. Elle équivaut généralement à un mois de salaire et constitue dans un pays comme le Gabon, un supplément de revenu non négligeable pour les travailleurs. C’est une prime qui récompense les salariés pour leur travail tout au long de l'année, et vient les aider financièrement pendant la période des fêtes.

 

Chers lecteurs, supprimer cette prime de but en blanc est simplement une faute managériale très grave. Tout syndicat responsable ne pouvait laisser passer cela.

 

Les syndicalistes agissent comme des gardiens ou des sentinelles, veillant sur les intérêts et les conditions de travail des employés. Leur engagement à défendre les droits des travailleurs et à promouvoir de meilleures conditions de travail les place donc en première ligne pour représenter et défendre les travailleurs face aux employeurs ou aux décideurs politiques. Comme les sentinelles, ils sont attentifs aux évolutions et prêts à agir pour protéger les intérêts de ceux qu'ils représentent.

 

Quand le régime de la transition a choisi la violence et la répression contre les syndicalistes de la SEEG, cela a été un signe très inquiétant. En effet, le message d’intimidation qu’envoi Oligui-Nguema et son équipe est que toute revendication syndicale sera matée par les militaires. Nous ne sommes plus dans une transition de restauration, mais dans une pure et dure dictature.

 

Ce blog trouve inadmissible que des syndicalistes soient arrêtés, enfermés et rasés, pour la simple raison qu’ils réclament leurs primes. En fait, ce qu’ont subi ces syndicalistes est une torture physique et morale.

 

En utilisant des méthodes répressives inacceptables, dignes d’un temps qu’on croyait appartenir désormais au passé, le régime de la transition signale qu’il veuille tenir la contestation sous la menace permanente, et cette répression vise à créer une atmosphère de peur, qui aurait pour objectif de dissuader toutes les personnes qui voudraient lutter pour les revendications justes dans ce pays.

 

Ce blog condamne avec force, ces actes insupportables et appelle le régime de la transition à respecter les conventions syndicales.