GOVERNANCE AND ETHIC, TCHANGO IS NOT AUDREY PULVAR. GOUVERNANCE ET ETHIC, TCHANGO N’EST PAS AUDREY PULVAR


Pulvar and/et Montebourg


An Oranga family member during a press conference alongside Georges Mpaga
Un membre de la famille Oranga en compagnie de Georges Mpaga




English Version



Recently in France, in the new government of François Hollande, the destroyer of Nicholas Sarkozy, the appointment of Arnaud Montebourg as Minister of Productive Recovery, came to disturb the career of his companion, until then journalist at France Inter and France 2. Although there is no law requiring Pulvar to resign from her positions, given in addition that she is not married to Montebourg, in interrupting her career as political journalist, Pulvar wanted to remove any ambiguity and doubt about her objectivity and impartiality, if she was to cover the government of which her companion was a member. That dear readers, is called an ethical decision. But in our country under the equator, we must continue to endure the reptilian face of Mborantsuo who remains the mistress not only of the elections in Gabon, but also of Omar Bongo, for whom she validated systematically all vote riggings. It is she, dear readers, who legally must implement biometry in Gabon (please does not laugh). In the same vein, we have the case of Gabriel Tchango, Gabonese Minister of Water and Forests, who is entangled in what could be a very serious case of forgery. But Mr. Tchango seems not to care about the ethical aspects related to its function as a Minister.



The Gabonese Minister of Forestry is indeed suspected, not without some convincing evidence, by members of the Oranga family, of having acquired under extremely suspicious conditions, properties belonging to Claude-Rene Oranga Egueyi. Heavy suspicions point to the acquisition of these properties on the basis of forged documents, which is extremely serious when considering that the beneficiary of that real estate transaction is a Minister having jurisdiction over the management of a public good, that is to say our waters and forests. Is it asking too much of Ministers to have a conduct that indicates values that gives confidence to the public regarding the probity of those who are responsible to lead the missions of public interest? Are the Gabonese people wrong to think that a self-respected state should have in its government, in order to properly fulfill its public mission, competent individuals capable of projecting respect for fundamental values of ethics and public decency? Is it too much to ask a Minister to have to consistently demonstrate respect for citizens, but above all to behave in such a way that the integrity and effectiveness of public administration is maintained at all times?



Here's why, dear readers, we have used the example of Audrey Pulvar in France, to contrast with the banana republic stuff that people experience in Gabon. Indeed, the Pulvar case clearly demonstrates that the French public would have been within his rights to ask whether this lady was able to be objective in her coverage of the presidency of Holland, while having her companion as a government Minister. A few years ago, under Sarkozy, it was Beatrice Schoenberg, who presented the news on television, who had to resign because she was the wife of Jean-Louis Borloo then Minister. A state that works well does not accept that people be judge and jury. A state that respects itself wants its journalists to publish information that is fair, balanced, open to contradictions and limited to the verified facts. This is an important condition for the proper functioning of the information in a society. It is to preserve these notions, that Pulvar had to leave as soon as her companion was appointed Minister.



In Gabon, the world is upside down, because if Montebourg was Minister of Gabon, it might even have been possible to appoint Pulvar as media adviser to her companion, without this discomforting particularly the regime. That is to say that in the current circumstances, the charges against Tchango being very serious, this blog does not really see how he could, in his capacity as Minister, continue to meet the vital requirements of this function in a context requiring this department to ensure quality services with transparency, efficiency and develop new ways of doing things. As state employees, paid by the taxpayer, Ministers must earn the trust of Gabonese people, through exemplary behavior and respect of their rights. In the present circumstances, who can trust Tchango? He should shed light on this matter and for this, stepping away from his position as Minister would be beneficial in order to not taint the judicial process.






Version française




Récemment en France, dans le nouveau gouvernement de François Hollande, le tombeur de Nicholas Sarkozy, la nomination d'Arnaud Montebourg comme Ministre du Redressement Productif, est venu perturber la carrière de sa compagne, jusqu’ici journaliste à France Inter et France 2. Bien qu’il n’y ait aucune loi obligeant Pulvar à démissionner de ses postes, vu en plus qu’elle ne soit pas mariée a Montebourg, en interrompant sa carrière de journaliste politique, Pulvar a voulu lever toute équivoque et doute sur son objectivité et impartialité, si elle devait couvrir le gouvernement dont son compagnon était membre. Ça chers lecteurs, s’appelle une décision d’éthique. Mais chez nous sous l’équateur, nous devons continuer de subir la bobine reptilienne de Mborantsuo qui reste la maitresse non seulement des élections au Gabon, mais aussi d’Omar Bongo dont elle validait systématiquement les truquages. C’est elle, chers lecteurs qui doit implémenter juridiquement la biométrie au Gabon (pardon ne riez pas !). Dans le même ordre d’idée, nous avons le cas Gabriel Tchango, Ministre gabonais des Eaux et Forêts, qui lui est empêtré dans ce qui pourrait être un cas de faux et usage de faux très grave. Mais Monsieur Tchango semble ne point se soucier de l’aspect éthique lié à sa fonction de Ministre.



Le Ministre gabonais des Eaux et Forêts se fait reprocher en effet, et non sans certaines évidences convaincantes, par des membres de la famille Oranga, d’avoir acquis de manière extrêmement suspecte et trouble, des biens immobiliers appartenant à monsieur Claude René Oranga-Egueyi. De lourds soupçons font état d’acquisition de ces biens sur la base de documents contrefaits; ce qui est extrêmement grave quand le bénéficiaire de la transaction immobilière se trouve être un Ministre ayant juridiction sur la gestion d’un bien public, c'est-à-dire nos eaux et nos forêts. Est-ce trop demander a des Ministres d’avoir une conduite qui indique des valeurs qui donne confiance au public quant à la probité de ceux qui ont la charge d’animer les missions d’intérêt public? Les Gabonais ont-ils tort de penser qu’un état qui se respecte devrait avoir au gouvernement, pour bien assumer sa mission d’intérêt public, des personnes compétentes capables de projeter le respect de valeurs fondamentales d’éthique et de bienséance publique ? Est-ce trop demander à un ministre de devoir constamment faire preuve de respect envers les citoyennes et les citoyens, mais aussi et surtout de se comporter de manière telle que l’intégrité et l’efficacité de l’administration publique soient assurées en toute circonstance ?



Voici pourquoi, chers lecteurs, avons-nous pris l’exemple d’Audrey Pulvar en France, pour contraster avec les bananeries que les gens subissent au Gabon. En effet, le cas Pulvar démontre clairement que le public Français aurait-été dans ses droits de se demander si cette dame aurait été capable d’être objective dans sa couverture de la présidence d’Hollande, tout en ayant un compagnon ministre de son gouvernement. Il y a quelques années, sous Sarkozy, c’est Béatrice Schönberg, qui présentait un journal de 20h à la télévision, qui dû démissionner car étant la femme de Jean-Louis Borloo alors ministre. Un état qui fonctionne bien n’accepte pas que les gens soit juge et partie. Un état qui se respecte veut que ses journalistes publient une information juste, équilibrée, ouverte aux contradictions et limitée aux faits recoupés. C’est une condition importante du bon fonctionnement de l’information dans une société. C’est pour préserver cela que Pulvar a dû partir sitôt son compagnon nommé ministre.



Chez nous au Gabon c’est le monde à l’envers, car si Montebourg était ministre gabonais, on aurait même pu nommer Pulvar comme conseiller en communication de son compagnon, sans que cela ne gêne particulièrement le régime. Ceci pour dire que dans les circonstance actuel des choses, les charges pesant sur Tchango étant très sérieuse, ce blog ne voit pas vraiment comment il pourrait, en sa qualité de ministre, continuer de répondre aux exigences primordiales de cette fonction dans un contexte demandant à ce ministère d’assurer des services de qualité avec transparence, efficacité et développer de nouvelles façons de faire. Comme employés de l’état, payés par le contribuable, les ministres doivent mériter la confiance des gabonais, par un comportement exemplaire et respectueux de leurs droits. Dans les circonstances actuelles, qui peut faire confiance en Tchango ? Il doit donc faire toute la lumière sur cette affaire et pour cela, un éloignement de sa fonction de ministre serait salutaire pour ne pas entacher le processus judiciaire.

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