MORE THAN EVER, SOUTH AFRICA SEEMS DETERMINED TO CAPTURE THE TOP POST AT THE AFRICAN UNION. PLUS QUE JAMAIS, L'AFRIQUE DU SUD SEMBLE DETERMINÉE Á PRENDRE LA TÊTE DE L'UNION AFRICAINE







English version

Last Friday, the South African government, by the voice of Lindiwe Zulu, the foreign policy adviser to President Jacob Zuma, repeated its determination to "push for Home Affairs Minister Nkosazana Dlamini-Zuma to become chairwoman of the African Union Commission". She further said that South Africa was driving a campaign to persuade other countries, especially in West Africa, to support its candidate. Gabon, the country from which the incumbent, Jean Ping, is from suffered a significant political set back when France's president, Nicholas Sarkozy, lost his bid for reelection. Sarkozy, according to many reports, had been a strong supporter of Jean Ping's reelection but insiders are not certain that Hollande, his successor would show the same interest and without French support, Gabon is not powerful enough to challenge South Africa.

There is an old saying that goes: "wise people unite not behind a personality but behind a PRINCIPLE. Personalities come and go and principles stay". In her declaration, Ms Zulu said that South Africa’s lobbying was backed by the Southern African Development Community (Sadc) countries, and these countries in turn were lobbying countries in other regions of Africa to vote for Dr Dlamini-Zuma. It is this coming July in Malawi that another election will be held during the 19th Africa Union Summit between the 15th and 16th. With barely a month to go, the Ad hoc Committee of eight set up to present the AU Assembly with potential candidates, has met twice. First on the 17th March, 2012 and again on the 14th May, 2012 in Cotonou, Benin. On both occasions the outcome was inconclusive. When Jacob Zuma's foreign Affairs advisor was asked why the were pushing so hard to obtain the presidency of the African Union, she answered by saying that who occupies the AUC Chairmanship should be able to assume an important status within Africa, and project that status abroad in a credible manner. This person should not be doing the bidding of this or that powerful country. They should be serving Africa. According to the South African press, this sudden interest on who assumes the AUC Chairmanship, are a reflection of subterranean fierce battle to control Africa? In South Africa, there is a strong perception that developed countries do not want to see BRICS country (Brazil, Russia, India, China and South Africa) have too much of a strong foot hold in Africa.

Many South Africa are of the opinion that the vicious contest between Ping and Dlamini-Zuma does not necessarily have to do with protecting the interests of ordinary man on the street of the Africa; because as became apparent during the last election of the president of the AU commission, French activities were openly exposed in support of who they believed would sustain their interests better in the AU. South Africa would like more independence from outside influences and more exchanges with BRICS countries. It is widely believed that the agenda of the AU is not set by African interests, but that agenda is currently and unsurprisingly beset with contradictions because of leaders that Thabo Mbeki refers to as having business cards with French addresses; a thinly veiled reference at people like Jean Ping and Ali Bongo. Many neutral observers have expressed the opinion that Gabon alone without the protection of France, cannot get in the way of countries that would want to show real leadership in Africa. Instead of thwarting South Africa's effort to lead, maybe Gabon should find a lasting place among the smaller countries of West Africa at large. Africa needs strong leadership at the AU and every effort should be made to elect leaders who will not sell Africa to France, EU or anyone else for that matter.

It looks like the USA is still backing Jean Ping as he was recently invited by the US Secretary of State, Hillary Clinton at a ceremony during the G8 Summit alongside 4 African leaders, President Mills of Ghana, Jekaya Kikwete of Tanzania, Benin's Thomas Yayi Boni and Prime Minister Meles Zenawi of Ethiopia. But the answer to all questions will occur in about 45 days in Lilongwe, Malawi.



Version française

Vendredi dernier, le gouvernement sud-africain, par la voix de Lindiwe Zulu, le conseiller en politique étrangère du président Jacob Zuma, a réitéré sa détermination à "faire pression pour que le Ministre de l'Intérieur, Nkosazana Dlamini-Zuma, devienne présidente de la Commission de l'UA". Elle a aussi déclaré que l'Afrique du Sud était en train de conduire une campagne pour persuader les autres pays, en particulier en Afrique de l'Ouest, de soutenir son candidat. Le Gabon, pays originaire du titulaire du poste, Jean Ping, a subi un important revers politique quand le président Français, Nicolas Sarkozy, a perdu sa réélection. Sarkozy, selon de nombreux rapports, avait été un fervent partisan de la reconduite de Jean Ping, mais les observateurs ne sont pas certains que Hollande, son successeur, montrerait le même intérêt et sans le soutien français, le Gabon n'est pas assez puissant pour défier l'Afrique du Sud.

Il y a un vieux dicton qui dit: «les gens sages ne s'unissent pas derrière une personnalité, mais derrière un principe. Les personnalités vont et viennent mais les principes restent". Dans sa déclaration, Mme Zulu a dit que le lobbying de l'Afrique du Sud était soutenu par la Southern African Development Community (SADC), et ces pays font à leur tour pression sur les pays d'autres régions d'Afrique pour qu'ils votent pour le Dr Dlamini-Zuma. Il est prévu en Juillet au Malawi, une nouvelle élection qui aura lieu lors du 19e sommet de l'Union africaine du 15 au 16 de ce mois. A un mois de cette élection, le Comité ad hoc mis en place pour présenter à l'Assemblée de l'UA les candidats potentiels, s'est réuni à deux reprises. La première fois le 17 Mars 2012 et à nouveau le 14 mai 2012 à Cotonou, au Bénin. À ces deux occasions le résultat n'a pas été concluant. Lorsqu'on a demandé au conseiller de Jacob Zuma aux Affaires étrangères, pourquoi l'Afrique du Sud se donnait tant de mal à obtenir la présidence de l'Union africaine, elle a répondu en disant que celui qui occupe la présidence de l'UA, devrait être en mesure d'assumer un statut important en Afrique, et projeter ce statut à l'étranger de manière crédible. Cette personne ne devrait pas simplement obéir aux ordres de tel ou tel puissant pays. Il devrait être au service de l'Afrique. Selon la presse sud-africaine, l'intérêt soudain pour le poste de président de la commission de l'UA est le reflet de la bataille souterraine féroce pour contrôler l'Afrique? En Afrique du Sud, une forte perception dit que les pays développés ne veulent pas voir les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) gagner trop d'influence en Afrique.

Beaucoup en Afrique du Sud sont d'avis que la campagne entre Ping et Mme Dlamini-Zuma pour le poste de président de la Commission de l'UA, n'est pas nécessairement en relation avec la protection des intérêts de l'homme ordinaire de la rue en Afrique; parce que, comme cela fut évident au cours de la dernière élection du président de la Commission de l'UA, les activités françaises ont été ouvertement exposée en appui a celui qu'ils pensaient soutenir leurs intérêts pour le mieux à la tête de l'UA. L'Afrique du Sud voudrait plus d'indépendance contre les influences extérieures et plus d'échanges avec les pays BRICS. Il est largement admis que l'ordre du jour de l'UA n'est pas toujours déterminé par des intérêts africains, mais que l'agenda est actuellement et sans surprise, en proie à des contradictions par la faute de dirigeants que Thabo Mbeki qualifie comme "ayant des cartes de visite avec des adresses françaises", une référence à peine voilée à des gens comme Jean Ping et Ali Bongo. Beaucoup d'observateurs neutres ont exprimé l'opinion que le Gabon seul, sans la protection de la France, ne pouvait pas se dresser sur le chemin des pays qui voudraient imprimer un leadership réel en Afrique. Au lieu de contrecarrer les efforts que mène l'Afrique du Sud, peut-être que le Gabon devrait prendre sa place parmi les petits pays de l'Afrique de l'Ouest. L'Afrique a besoin de leadership fort à l'UA et tous les efforts devraient être faits pour élire des dirigeants qui ne se vendront pas l'Afrique à la France, l'Union Européenne ou d'autres entités.

Il semble que les Etats-Unis soit toujours en soutien à Jean Ping, vu qu'il ait été récemment invité par le secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton, pour une cérémonie en marge du sommet du G8, aux côtés de 4 dirigeants africains, le président Mills du Ghana, Jekaya Kikwete de Tanzanie, du béninois Thomas Yayi Boni et du Premier ministre Meles Zenawi d'Ethiopie. Mais la réponse à toutes les questions sera donnée dans environ 45 jours à Lilongwe, au Malawi.

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