UNFORTUNATELY, MARIE MADELEINE MBORANTSUO IS NOT CONVINCING AT ALL. MALHEUREUSEMENT, MARIE MADELEINE MBORANTSUO NE CONVAINC GUÈRE
English Version
In a statement following the visit paid to her by some declared candidates for the next presidential election in 2016, the President of the Constitutional Court, Marie Madeleine Mborantsuo, in a very unconvincing statement, tried to justify why she accepted Ali Bongo’s candidacy and rejected the request of Luc Bengono-Nsi, who first put in the court the fact that Ali Bongo had used false papers.
The first thing to point out to Mrs. Mborantsuo is that the Gabonese Constitution designates the competent institutions for the preparation, organization and monitoring of elections as being: the Ministry of Interior, the Permanent National Electoral Commission (CENAP) and the Constitutional Court.
The Constitutional Court under section 83 of the Gabonese Constitution, is responsible for ensuring the regularity of elections. The Constitutional Court is competent to adjudicate claims relating to presidential, parliamentary, senatorial, referendum, county councils and municipal councils elections. It thus judges in first and last resort.
Dear readers, it is the CENAP and the Constitutional Court that receive candidacy filings and must examine them carefully and accept them only after their compliance has been established. For proof of this, Madame Marie Madeleine Mborantsuo had not avoided in 2009, to reject certain candidacies, such as the one of Daniel Mengara on the pretext that an element was missing in the file. Daniel Mengara, following that rejection, would say in a direct language, that Gabon had no Constitutional Court, but rather a political Court. Since 1990, events have proven him right.
But at the same time the CENAP and the Constitutional Court rejected the candidacies of Daniel Mengara and others, under the pretext of non-compliance, these institutions accepted the filing of Ali Bongo, despite the fact that this filing contained as main document, a birth certificate of an obvious falsehood that any auditor should have been able to reject it in less than 10 seconds.
When Mrs. Mborantsuo says, as she does in the video, that before the 2009 election, the Constitutional Court had not been asked about Ali Bongo’s eligibility, she is misguided, for it is her role to ensure that the records are consistent. How could the other candidates know that Ali Bongo had introduced a fake birth certificate in his file? Had it not been for the insightful Luc Bengono-Nsi, this case would have proceeded like butter. The validation of the candidacy of Ali Bongo despite having used a false birth certificate is to be credited to Mborantsuo and nobody else. It is her job to ensure the enforcement of our laws, to which the constitution is the main matrix. A forger is president in Gabon because Mborantsuo was complicit in this perjury, period! The CENAP and the Constitutional Court should have intercepted the false document and declare the candidacy invalid.
Mrs. Mborantsuo strays even more when she says that in 2009, when Luc Bengono-Nsi submitted his request about Ali Bongo’s ineligibility, he had neither developed legal means, nor provided elements supporting these legal means. We all remember that the main evidence presented by Luc Bengono-Nsi was this false birth certificate "Akagassa," which not only had been delivered by the City Hall of the third district, which made it fraudulent, but above all, its content made it a counterfeit document. But before this evidence, in 2009, Marie Madeleine Mborantsuo chose to remain silent and to validate the false Ali Bongo’s documents as true; and now in 2016, she claims that it is the candidates who had not provided evidence of Ali Bongo’s perjury.
No Mrs. Mborantsuo, in 2009 you refused to do your job and it seems that you are preparing to refuse to do so again in 2016. Do not laugh at the Gabonese people, you cannot fool us, you're not that smart; we see you naked (well, figuratively).
Version française
Dans une déclaration faisant suite à la visite que lui ont rendue certains candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle de 2016, la Présidente de la Cour Constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, dans une déclaration très peu convaincante, a tenté de justifier pourquoi elle avait accepté la candidature d’Ali Bongo et rejeté la requête de Luc Bengono-Nsi, qui en premier, mis sur la place judiciaire le fait qu’Ali Bongo avait utilisé des faux papiers.
La première chose à faire remarquer à Madame Mborantsuo, est que La Constitution gabonaise désigne les Institutions compétentes pour la préparation, l’organisation et le contrôle des élections comme étant: le Ministère de l’Intérieur, la Commission Electorale Nationale Permanente (CENAP), et la Cour Constitutionnelle.
La Cour constitutionnelle est en vertu de l’article 83 de la Constitution gabonaise, chargée d’assurer la régularité des scrutins. La Cour Constitutionnelle est seule compétente pour statuer sur les réclamations afférentes aux élections présidentielles, législatives, sénatoriales, référendaires, des conseils départementaux et des conseils municipaux. Elle juge ainsi en premier et dernier ressort.
Chers lecteurs, c’est donc la CENAP et la Cour Constitutionnelle qui reçoivent les dossiers de candidature et doivent les examiner minutieusement et ne les accepter qu’après que leur conformité eut été établie. Pour preuve, Madame Marie madeleine Mborantsuo ne s’était pas empêchée en 2009, de rejeter certaines candidatures, comme celle de Daniel Mengara, au prétexte qu’une pièce manquait au dossier. Daniel Mengara, suite à ce rejet, dira dans un langage direct, que le Gabon n’avait pas de Cour Constitutionnelle, mais plutôt une Cour politique. Depuis 1990, les évènements lui donnent raison.
Mais dans les mêmes temps que la CENAP et la Cour Constitutionnelle rejetaient les dossiers de Daniel Mengara et d’autres, sous prétexte de non-conformité, ces institutions acceptaient le dossier de candidature d’Ali Bongo, malgré le fait que ce dossier comportait comme pièce principale, un acte de naissance d’une évidente fausseté que n’importe quel vérificateur aurait dû le rejeter en moins de 10 secondes.
Quand Madame Mborantsuo affirme, comme elle le fait sur la vidéo, qu’avant l’élection de 2009, la Cour Constitutionnelle n’avait pas été saisie à propos du dossier de candidature d’Ali Bongo, elle se fourvoie, car c’est son rôle de vérifier que les dossiers soient conformes. Comment aurait-elle voulue que les autres candidats sachent qu’Ali Bongo avait introduit un faut acte de naissance dans son dossier ? N’eut-été la perspicacité de Luc Bengono-Nsi, cette affaire serait passée comme dans du beurre. La validation de la candidature d’Ali Bongo malgré le fait d’avoir utilisé un faux acte de naissance est à mettre à l’actif de Mborantsuo et à personne d’autre. C’est à elle de veiller à l’application de nos lois, dont la constitution est la matrice principale. Un faussaire est président au Gabon parce que Mborantsuo a été complice de ce parjure, point barre ! La CENAP et la Cour Constitutionnelle auraient dû intercepter le faux document et déclarer la candidature invalide.
Madame Mborantsuo s’égare de plus belle quand elle affirme qu’en 2009, quand Luc Bengono-Nsi a présenté sa requête à propos de l’inéligibilité d’Ali Bongo, il n’avait ni développé les moyens de droit, ni apporté les pièces soutenant ces moyens de droit. Nous nous souvenons tous que la principale pièce à conviction présentée par Luc Bengono-Nsi était ce faux acte de naissance « Akagassa », dont non seulement la délivrance à la mairie du troisième arrondissement était frauduleuse, mais aussi et surtout le contenu en faisait un document contrefait. Mais devant ces évidences, en 2009, Marie Madeleine Mborantsuo a choisi de se taire et de valider les faux documents d’Ali Bongo comme étant vrais ; et maintenant en 2016, elle prétend que ce sont les candidats qui n’ont pas apporté les preuves du parjure d’Ali Bongo.
Non Madame Mborantsuo, en 2009 vous avez refusé de faire votre travail et il semble que vous vous prépariez à refuser de le faire à nouveau en 2016. Ne vous moquez pas des Gabonais, vous ne pouvez nous tromper, vous n’êtes pas si futée que ça; nous vous voyons toute nue (enfin, pas comme on l’entend).
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