ALI BONGO, PRESIDENT AND CHAIRMAN OF THE ANGT BOARD. WHAT DO THE PARLIAMENT AND THE CONSTITUTIONAL COURT SAY ABOUT THIS? ALI BONGO, PRÉSIDENT ET PCA DE L’ANGT. QU’EN DISENT LE PARLEMENT ET LA COUR CONSTITUTIONNELLE?
English Version
The Gabonese constitution explicitly states:
Article 8: The President of the Republic is the Head of State; he ensures compliance with the Constitution; he ensures, with his arbitration, the regular functioning of the public authorities and the continuity of the State. He determines, in consultation with the Government, the policy of the Nation. He is the supreme holder of executive power which he shares with the Prime Minister.
Article 12: Upon taking office, the President of the Republic solemnly takes the oath below, in the presence of Parliament, the Constitutional Court, the left hand on the Constitution, the right hand raised in front of the national flag: "I swear to devote all my strength to the good of the Gabonese people, to ensure their welfare and protect them from damage, to respect and defend the Constitution and the rule of law, to conscientiously fulfill my duties and to be fair to all."
Article 14: The office of President of the Republic is incompatible with the exercise of any other public office and gainful private activity.
Dear readers, recent revelations by former Prime Minister Raymond Ndong Sima, on the one hand, and former Ali Bongo advisor, Frédéric Massavala-Maboumba, on the other hand, claim that Ali Bongo was actually concurrently with his duties as President of the Gabonese Republic, the Chairman of the Board of the National Agency of Major Works, this budget-guzzling outfit housed within the Presidency of the Republic and whose activities are very opaque. Given these facts, we have once again the demonstration that Ali Bongo does not care about the Gabonese people and their constitution that he blithely violates in the full sight of all those who brag about being guardians of the Gabonese laws; first among them, Marie Madeleine Mborantsuo.
The monarchism of the practice of presidential power exercised by Ali Bongo, everyday violates his oath of respecting the Constitution, and depletes the country even more, because as Chairman of the Board of ANGT, he collects illegally, monthly, a cool 180 million CFA francs.
Yet there are constitutionalists and intellectuals around Ali Bongo; but none of them has ever deigned to remind him that he violated the constitution. There are constitutionalists and intellectuals within the parliament and the Constitutional Court, but none of them has ever found it necessary to challenge Ali Bongo on his repeated violations of the Gabonese constitution.
Ali Bongo is engaged in highly visible abuses, the republic has disappeared and we are in a situation of "the power of one." Ali Bongo has just to say: "I want", for that to become a fact, even if this wish is basically unconstitutional. In Gabon, the gap between the texts and the reality of power is striking. Presidential speech is approval for all and the bodies of counter power are toothless or drowsy. The parliament will tell us that it did not know; Mborantsuo also will tell us that no one has alerted her as to the incompatibility of the presidential office and the chairmanship of the board; she did not know... In fact, everyone is complicit in this comedy. The Gabonese people are permitting this to happen; they accept the rape of their constitution every day. Gabon poor!
Version française
La constitution Gabonaise dit explicitement ceci :
Article 8 : Le Président de la République est le Chef de l’Etat ; il veille au respect de la Constitution ; il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat. Il détermine, en concertation avec le Gouvernement, la politique de la Nation. Il est le détenteur suprême du pouvoir exécutif qu’il partage avec le Premier Ministre.
Article 12 : Lors de son entrée en fonction, le Président de la République prête solennellement le serment ci-dessous, en présence du Parlement, de la Cour constitutionnelle, la main gauche posée sur la
Constitution, la main droite levée devant le drapeau national : “Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du Peuple gabonais, en vue d’assurer son bien- être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et d’être juste envers tous.”
Article 14 : Les fonctions de Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de toute autre fonction publique et activité privée à caractère lucratif.
Chers lecteurs, de récentes révélations par l’ancien Premier Ministre Raymond Ndong-Sima d’une part, et de l’ancien conseiller d’Ali Bongo, Frédéric Massavala-Maboumba d’autre part, affirment qu’Ali Bongo serait en fait, cumulativement avec ses fonctions de Président de la République Gabonaise, le Président du Conseil d’Administration de l’Agence nationale des Grands Travaux, cette boite budgétivore logée à la Présidence de la République et dont les activités sont des plus opaques. Devant ces faits, nous avons une fois encore, la démonstration qu’Ali Bongo se moque complètement des Gabonais et de leur constitution qu’il viole allègrement au vu et au su de tous ceux qui fanfaronnent comme étant les gardiens des lois gabonaises; à la tête desquels, Madame Marie Madeleine Mborantsuo.
Le monarchisme de la pratique présidentielle qu’exerce Ali Bongo, viole au quotidien son serment d’agir en respect de la Constitution, et appauvri d’avantage le pays car il s’avère qu’Ali Bongo, en qualité de PCA de l’ANGT, toucherait en toute illégalité, la coquette somme de 180 millions de francs CFA mensuel.
Pourtant, il y a des constitutionnalistes et intellectuels autour d’Ali Bongo; mais aucun d’eux n’a jamais daigné lui rappeler qu’il violait la constitution. Il y a des constitutionnalistes et intellectuels au parlement et à la Cour Constitutionnelle, mais aucun d’eux n’a jamais trouvé nécessaire d’interpeller Ali Bongo sur ses violations répétées de la constitution Gabonaise.
Ali Bongo se livre à des dérives très visibles, la république a disparu et nous sommes dans une situation de "pouvoir d’un seul". Il suffit qu’Ali Bongo dise : "je veux", pour que cela devienne un fait, même quand ce vœu est fondamentalement anticonstitutionnel. Au Gabon, le décalage entre les textes et la réalité du pouvoir est saisissant. La parole présidentielle vaut approbation pour tous, et les organes de contre-pouvoir sont tous édentés ou assoupis. Le parlement nous dira ne rien savoir ; Mborantsuo nous dira aussi que personne ne l’a saisie quant à l’incompatibilité de la fonction présidentielle et celle de PCA ; elle ne savait pas… En fait, tout le monde est complice dans cette comédie. Les Gabonais laissent faire ; ils acceptent le viol de leur constitution au quotidien. Pauvre Gabon !
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