ALI BONGO IS PLANNING TO REMAIN IN POWER THANKS TO AN ASSUMED LIBERTICIDE BRUTALITY. ALI BONGO COMPTE SE MAINTENIR AU POUVOIR GRACE À UNE BRUTALITÉ LIBERTICIDE ASSUMÉE.
Les leaders de l’opposition lors de la marche du 23 juillet 2016
(Photo : Gabonreview)
English version
They were all there, well almost everyone: Guy Nzouba Ndama, Casimir Oye Mba, Albert Ondo Ossa, Jacques Adiahenot, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Leon Paul Ngoulakia, Philibert Andzembé, Pierre-André Kombila, Zacharie Myboto, Didjob Divungui Di Ndinge etc. They wanted to organize a peaceful march this Saturday, 23 July 2016, to protest against the candidacy of Ali Bongo. The latter did not want it and sent them the security forces which with toxic gases and real bullets, did not come to play. "You shall not march," remains the command!
Ali Bongo and his entourage know that a republican environment would necessarily be unfavorable to them; therefore they do everything to kill any hint toward establishing a free and open society in Gabon. We had already noticed this at an André Mba Obame’s meeting in the Cocotier neighborhood of Libreville, where a young lady was killed by the security forces who wanted to prevent that rally. That death was announced by Mathieu Koumba of RTG as to have been of natural causes, despite the published photos on social media and the testimony of doctors who examined the young lady, to the contrary. But today Mathieu Koumba is Director General of RTG. Sometimes ago, our compatriot Bruno Mboulou-Beka was shot while in the full exercise of his rights as a citizen, by the security forces; and this before witnesses. But what did the regime’s medical examiner say? What did the one who was prosecutor at the time say? They will all stage a scenario with false images assembled from scratch by Ali Bongo’ services to make believe that our compatriot had died following a brawl with other demonstrators. The accomplices are many.
Dear readers, could you believe that since 2009, no march or protest of the opposition, yes we say not one, has been authorized by the Office of the Interior Ministry? So for the Gabonese who want to exercise their civic rights, what must they do? Stay at home? No, no and no! Ali Bongo wants to flex his muscles in the face of the Gabonese people because he expects to crush us and get the docility of the people through violence. But as has just demonstrated to us the compatriot Bertrand Zibi Abeghe, who told his truths to Ali Bongo, to his face and in front of witnesses in Minvoul, in the Woleu-Ntem, all the violence in the world cannot intimidate someone determined, who knows to be within their right; let alone an entire people decided to break free.
Ali Bongo wants a unipolar political order in Gabon that would allow him to retain power until death, and then pass it on to his son or daughter who has already, however, expressed that ambition. But for us who want a politically multipolar and free republic, where the citizen is respected, no violence can intimidate us.
Ali Bongo is a very mediocre person who can only retain power through violence and force. The standoff with the Gabonese people is engaged. We will prevail!
Version française
Ils étaient tous là, enfin presque tous: Guy Nzouba Ndama, Casimir Oyé Mba, Albert Ondo Ossa, Jacques Adiahenot, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Léon Paul Ngoulakia, Philibert Andzembé, Pierre-André Kombila, Zacharie Myboto, Didjob Divungui Di Ndinge etc. Ils ont voulu faire une marche pacifique ce samedi 23 juillet 2016, pour protester contre la candidature d’Ali Bongo. Ce dernier n’en a pas voulu et leur a envoyé la force publique qui disposant de gaz toxiques et de balles réelles, n’a pas fait dans la dentelle. « Vous ne marcherez point », reste le mot d’ordre !
Ali Bongo et les siens savent qu’un environnement républicain leur est forcément défavorable ; alors ils font tout pour tuer toute velléité de recherche d’imposition d’une société libre et ouverte au Gabon. Nous l’avions déjà constaté lors d’un meeting d’André Mba Obame au quartier Cocotier de Libreville, où une jeune fille avait été tuée par la force publique qui tenait à empêcher ce meeting. Mort qui fut annoncée par Mathieu Koumba de la RTG comme ayant été de cause naturelle, malgré les photos publiées sur les réseaux sociaux et les témoignages de médecins ayant examiné la demoiselle, affirmant le contraire. Mais aujourd’hui, Mathieu Koumba est Directeur General de la RTG. Il y a quelques temps, notre compatriote Bruno Mboulou-Beka était abattu en plein exercice de ses droits de citoyen, par la force publique ; et ce devant témoins. Mais qu’en dira le médecin légiste du régime ? Qu’en dira celle qui était Procureur de la République ? Ils en feront toute une mise en scène avec à la clé de fausses images montées de toute pièce par les services d’Ali Bongo pour faire croire que notre compatriote avait succombé des suites d’une rixe avec d’autres manifestants. Les complices sont nombreux.
Chers lecteurs, comment croire que depuis 2009, aucune marche ni manifestation de l’opposition, oui nous disons bien aucune, n’a été autorisée par les services du ministère de l’Intérieur. Alors, pour les Gabonais qui veulent exercer leurs droits civiques, il faut faire comment ? Rester chez soi ? Non, non et non ! Ali Bongo veut montrer ses muscles aux Gabonais car il estime pouvoir nous écraser et obtenir la docilité du peuple par la violence. Mais comme vient de nous démontrer le compatriote Bertrand Zibi Abeghe, qui a dit ses vérités à Ali Bongo, en face et devant témoins à Minvoul, dans le Woleu-Ntem, toute la violence du monde ne peut intimider quelqu’un de déterminé qui se sait dans son droit ; à fortiori tout un peuple décidé à se libérer.
Ali Bongo veut d’un ordre politique unipolaire au Gabon qui lui permettrait de conserver le pouvoir jusqu'à la mort, pour le transmettre à son fils ou à sa fille qui a déjà fait état, d’ailleurs, de cette ambition. Mais pour nous qui voulons d’une république politiquement multipolaire et libre, où le citoyen est respecté, aucune violence ne saurait nous intimider.
Ali Bongo est un personnage très médiocre qui ne peut se maintenir au pouvoir que par la violence et la force. Le bras de fer avec le peuple Gabonais est donc engagé. Nous l’emporterons !
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