WHAT WILL MBORANTSUO DO? QUE FERA MBORANTSUO ?

English Version

The strategy of the opposition for the dismissal, for some, or disqualification, for others, of Ali Bongo, legally requires recognition by State republican bodies, including the Constitutional Court, of the found and consumed perjury perpetrated by Ali Bongo in 2009.

For this blog, the opposition will not tell Madame Mborantsuo, the President of the Constitutional Court, anything she does not already know, because what is the case against Ali Bongo today, was already contained in the claim previously introduced by Luc Bengono-Nsi to this court in 2009, and which Mrs. Mborantsuo had hastened to put in the trash before validating the Ali Bongo sham. Can we think that today, Mrs. Mborantsuo would have a different reflex?

It must be said that a number of things have changed since 2009. Before, poor Luc Bengono-Nsi was like a lonely prophet, preaching the truth in a desert where people preferred to listen to lies and admire Brazilian posteriors. But today, even accomplices of the 2009 fraud such as Guy Nzouba-Ndama, are condemning this perjury, the people are behind this approach, some members of the Bongo family such as Leon Paul Ngoulakia condemn this perjury; there is a confluence of events that allows us to postulate that Mrs. Mborantsuo has a choice to make: either that of being with the people of Gabon, on the right side of history; or to be against the Gabonese people and run the risk of being swept away by the storm that is likely to happen and which could not be lenient.

Since 1990, alongside many others with her, Mrs. Mborantsuo has participated in all the deceits and tricks of the Bongo regime, to dispossess the Gabonese people of the little sovereignty that was theirs. Because of people like Madame Mborantsuo and many others being found nowadays in the opposition, we must have the honesty to admit this, the Gabonese people suffered in their flesh; the people from whom all was taken, took blows to the point of being led to permanent prostration. The lips of the people ceased to articulate their wishes, because these complaints were too often ignored. But behind the expression of a people with rolling eyes and breath weakened by so many torments, the truth was in the making. This rebellious truth is finally being spread among the people and prepares the inevitable triumph of the people a thousand times martyr. A people who had the cruel misfortune of leaving for too long their fate in the hands of impostors. In 2016, even Mrs. Mborantsuo can measure from which side the wind of history is blowing in Gabon and ignore it would be perilous for her.

Between the anger of Ali Bongo who would without any doubt, be merciless toward her physically, and the anger of a people that await her at the turn of history, Mrs. Mborantsuo is faced with a choice. The question is what would be her choice. The coming days and weeks will be instructive on the subject.

Version française

La stratégie de l’opposition visant à la destitution pour les uns, ou à la disqualification, pour les autres, d’Ali Bongo, passe légalement par la reconnaissance des instances républicaines de l’Etat, dont la Cour Constitutionnelle fait partie, du parjure constaté et consommé d’Ali Bongo en 2009.

Pour ce blog, l’opposition n’apprendra rien à Madame Mborantsuo, la Présidente de la Cour Constitutionnelle, car ce qui est reproché à Ali Bongo aujourd’hui, était déjà contenu dans le recours qu’avait introduit jadis Luc Bengono-Nsi auprès de cette cour en 2009, et que Madame Mborantsuo s’était empressée de mettre à la poubelle avant de valider l’imposture d’Ali Bongo. Pouvons-nous penser qu’aujourd’hui, Madame Mborantsuo aurait un réflexe différent ?

Il faut dire qu’un certain nombre de choses ont changé depuis 2009. Jadis, Le pauvre Luc Bengono-Nsi était comme un prophète solitaire, prêchant la vérité dans un désert où on préférait écouter les mensonges et admirer du postérieur de Brésilienne. Mais aujourd’hui, même des complices de l’imposture de 2009 comme Guy Nzouba-Ndama condamnent ce parjure, le peuple est derrière cette démarche, certains membres de la famille Bongo comme Léon Paul Ngoulakia, condamnent ce parjure ; il y a une confluence de faits qui nous permet de postuler que Madame Mborantsuo ait un choix à faire : soit celui d’être avec le peuple Gabonais, du bon côté de l’histoire ; soit celui d’être contre le peuple Gabonais et courir le risque d’être emportée par la bourrasque qui risque d’arriver et qui ne saurait être clémente.

Depuis 1990, comme bien d’autres avec elle, Madame Mborantsuo a été de toutes les fourberies et combines du régime Bongo, visant à déposséder les Gabonais du peu de souveraineté qui leur revenait. A cause de personnes comme Madame Mborantsuo et de bien d’autres se retrouvant aujourd’hui dans l’opposition, il faut avoir l’honnêteté de l’avouer, le peuple Gabonais a souffert dans sa chair ; ce peuple à qui on a tout pris, a subit au point d’être conduit à la prostration permanente. Les lèvres de ce peuple ont cessé d'articuler ses vœux, car ces doléances étaient trop souvent galvaudées. Mais derrière l'expression d’un peuple aux yeux révulsés et au souffle affaibli par tant de supplices, la vérité était en gestation. Cette vérité rebelle, est finalement en train de se répandre dans le peuple et prépare l’inéluctable triomphe de ce peuple mille fois martyr. Un peuple qui a eu le cruel malheur de longtemps laisser son destin entre les mains d’imposteurs. En 2016, même Madame Mborantsuo peut mesurer de quel côté souffle le vent de l’histoire au Gabon et l’ignorer serait périlleux pour elle.

Entre la colère d’un Ali Bongo qui serait en n’en nulle douter, sans pitié pour elle physiquement, et la colère d’un peuple qui l’attend au tournant de l’histoire, Madame Mborantsuo est devant un choix. La question est de savoir quel serait son choix. Les prochains jours et semaines seront instructifs sur le sujet.