WHERE WAS THE URGENCY TO CLOSE GABON'S LAND BORDERS? OÙ ÉTAIT L’URGENCE DE FERMER LES FRONTIÈRES TERRESTRES DU GABON ?
The
bizarre decision of the Bongo regime to close Gabon's land borders, to prevent
a Covid-19 flare-up, seems curious to many Gabonese.
Indeed,
Gabon has 3 land borders with Congo-Brazzaville, Equatorial Guinea and
Cameroon. None of these 3 countries is experiencing a worrying epidemiological
situation.
However,
the air borders remain open; meaning that every week, there are 7 Air France
arrivals from Paris in France, a country experiencing a catastrophic
epidemiological situation. With these 7 arrivals, around 300 passengers per
flight arrive from Paris, that is 2,100 people per week. So where is the real
danger, at the border with Equatorial Guinea, or at Air France arrivals at
Libreville airport?
Dear
readers, the decision to close the land borders while leaving the air borders
open defies common sense and has no epidemiological explanation; unless it is a
pretext for settling other considerations that the regime does not dare explain
to the Gabonese people!
Version française
La bizarre décision du régime
Bongo de faire fermer les frontières terrestres du Gabon, pour prévenir une flambée
de Covid-19, fait supputer les gabonais.
En effet, le Gabon a 3 frontières
terrestres avec le Congo-Brazzaville, la Guinée-Equatoriale et le Cameroun. Aucun
de ces 3 pays ne connait une situation épidémiologique inquiétante.
Ceci étant, les frontières
aériennes restent ouvertes ; c’est-à-dire que chaque semaines, il y a 7 arrivées
d’Air France en provenance de Paris en France, un pays connaissant une
situation épidémiologique catastrophique. Avec ces 7 arrivées, ce sont environs
300 passagers par vol qui arrivent de Paris, c’est-à-dire 2100 personnes par
semaine. Où se situe donc le vrai danger, à la frontière avec la Guinée-Equatoriale,
ou aux arrivées d’Air France a l’aéroport de Libreville ?
Chers lecteurs, la décision
de fermer les frontières terrestres en laissant les frontières aériennes
ouvertes, défie le bon sens et n’a aucune explication épidémiologique ; à
moins que ce ne soit un prétexte permettant de régler d’autres considérations
que le régime n’ose pas expliquer aux Gabonais !
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