THE EX-MINISTER OF ECONOMY, MR OGANDAGA, EXPLAINED TO US THAT THE VERTIGINOUS DEBT OF GABON WAS A GOOD DEBT! L’EX-MINISTRE DE L’ÉCONOMIE, M. OGANDAGA, NOUS EXPLIQUAIT QUE LA DETTE VERTIGINEUSE DU GABON ÉTAIT UNE BONNE DETTE !
English version
Gabon's
debt will peak at around 75% of the country's GDP. It should be noted that this
debt was only 18% in 2009, when Ali Bongo came to power.
Dear
readers, in 10 years Gabon's debt relative to its GDP has increased by 417%,
that is to say, it has been multiplied by a factor of 4. It has quadrupled.
In an
interview, when the former Minister of the Economy, Mr. Ogandaga, was asked
whether to worry about this vertiginous debt, he replied laconically that this
Gabonese debt was good debt.
What is
good public debt? In principle, public debt is a good way for countries to get
extra funds to invest in their economic growth. When used correctly, public
debt improves the standard of living in a country. It allows the government to
build new roads and bridges, improve education and job training, and provide excellent
pensions to retirees. This spurs citizens to have good economic outcomes and
their spending further boosts the country’s economic growth.
However, public
debt is bad when a government is borrowing recklessly, with no real results or
impact in the overall economy or the people standard of living. Investors usually measure the level of risk by
comparing debt to a country's total economic output, known as gross domestic
product (GDP). The debt-to-GDP ratio gives an indication of how likely the
country can pay off its debt. When debt
approaches a critically high level, investors usually start demanding a higher
interest rate from that government. They want more return for the greater risk
of lending money to a country that may not repay them in time. As interest rates rise, it becomes more
expensive for a country to refinance its existing debt. In time, more and more income
start to go toward debt repayment, and less toward government services for the people.
Dear
readers, when you analyze the Gabonese economy during the past decade, do you agree
with M. Ogandaga that the debt taken has been good?
Version française
La dette du Gabon va
culminer a environ 75% du PIB du pays. Il est a noter que cette dette n’était que
de 18% en 2009, quand Ali Bongo arrive au pouvoir.
Chers lecteurs, en 10 ans
la dette du Gabon relative a son PIB, a augmenté de 417%, c’est-à-dire qu’elle
a été multipliée par un facteur de 4. Elle a quadruplé.
Dans une interview, quand
on demanda à l’ex-ministre de l’Economie, M. Ogandaga, s’il fallait s’inquiéter
de cette vertigineuse dette, il répondit laconiquement que cette dette
Gabonaise était une bonne dette.
Qu'est-ce qu'une bonne
dette publique ? En principe, la dette publique est un bon moyen pour les pays
d'obtenir des fonds supplémentaires pour investir dans leur croissance
économique. Lorsqu'elle est utilisée correctement, la dette publique améliore
le niveau de vie dans un pays. Elle permet au gouvernement de construire de
nouvelles routes et de nouveaux ponts, d'améliorer l'éducation et la formation
professionnelle et d'offrir d'excellentes pensions aux retraités. Cela permet aux
citoyens d’avoir un bon pouvoir d’achat et leurs dépenses stimulent davantage
la croissance économique du pays.
Cependant, la dette
publique est mauvaise lorsqu'un gouvernement emprunte de manière imprudente,
sans résultats ou impact réels sur l'économie globale ou sur le niveau de vie
de la population. Les investisseurs mesurent généralement le niveau de risque
en comparant la dette à la production économique totale d'un pays, appelée
produit intérieur brut (PIB). Le ratio dette / PIB donne une indication de la
probabilité que le pays puisse rembourser sa dette. Lorsque la dette approche un
niveau extrêmement élevé, les investisseurs commencent généralement à exiger des
taux d'intérêts plus élevés à ce gouvernement. Ils veulent plus de rendement
pour compenser le risque plus élevé de prêter de l'argent à un pays qui
pourrait ne pas les rembourser à temps. À mesure que les taux d'intérêts
augmentent, il devient plus coûteux pour un pays de refinancer sa dette
existante. Avec le temps, de plus en plus de revenus sont destinés au
remboursement de la dette et de moins en moins aux services gouvernementaux
pour la population.
Chers lecteurs, lorsque
vous analysez l'économie gabonaise au cours de la dernière décennie, êtes-vous
d'accord avec M. Ogandaga que la dette contractée ait été bonne ?
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