DID THE GABONESE TALENTED TENTH FAIL! LE DIXIÈME TALENTUEUX GABONAIS A-T-IL ÉCHOUÉ ?
English version
In his volume entitled “The Negro Problem”, published in 1903; the
Black American erudite and intellectual W.E.B. DuBois coined the expression “talented
tenth”. He postulated the notion that for black people to advance in the word, a
small group of the most talented Black people, about 10%, will raise up their
community and bring the other 90% forward, via their guidance and leadership. In
other words, Black people would be saved by their exceptional members
This concept said that education among Black people should make sure to
identify the most talented and provide them with the best opportunity so they
could become extremely competent and then guide the Mass away from the
contamination of ignorance and despair.
This blog is asking whether, in the case of Gabon, our version of the
talented tenth that came out of the independence era, was an abject failure, in
that they did nothing to significantly contribute to advance the country and
its population.
Our conclusion when we analyze the trajectory of most of the Gabonese intelligentsia
that came out of the independence era, is that in general, when these first generation
of educated Gabonese citizens came back from Europe, with all their degrees and
often their European spouses, and were given high positions of control and
power within the nascent Gabonese administration, they turned out to be
generally a group of selfish, self-indulgent, power hungry men, whose basic
interest was their personal success and not necessary that of the masses. They
did not show any real care for the masses. Generally, they embraced the corrupt
Bongo regime, as long as they were allowed to participate in the looting of the
country.
In our humble opinion, yes, the Gabonese version of the talented tenth
failed!
Version française
Dans son volume intitulé
« The Negro Problem », publié en 1903; l’érudit et intellectuel noir
américain W.E.B. DuBois a inventé l’expression le « dixième
talentueux ». Il postula l’idée que pour que les Noirs avancent dans le
monde, un petit groupe de Noirs les plus talentueux, environ 10%, élèverait
leur communauté et ferait avancer les 90% restants, grâce à leurs conseils et à
leur leadership. En d’autres termes, les Noirs seraient sauvés par leurs
membres les plus exceptionnels.
Ce concept disait que
l’éducation des Noirs devrait s’assurer d’identifier les plus talentueux et de
leur fournir les meilleures opportunités afin qu’ils puissent devenir
extrêmement compétents et ensuite guider la masse pour qu’elle sorte de la
contamination de l’ignorance et du désespoir.
Ce blog se questionne pour
savoir si, dans le cas du Gabon, notre version du dixième talentueux qui est
sorti de l’ère de l’indépendance, a été un échec abject, en ce sens que ces
gens n’ont rien fait pour contribuer de manière significative à l’avancement du
pays et de sa population.
Notre conclusion lorsque
nous analysons la trajectoire de la plupart des membres de l’intelligentsia
gabonaise issue de l’ère de l’indépendance, est qu’en général, lorsque cette
première génération de citoyens gabonais instruits est revenue d’Europe, avec
tous leurs diplômes et souvent leurs épouses européennes, et reçurent des
postes élevés de contrôle et de pouvoir au sein de l’administration gabonaise
naissante, ils se sont avérés être généralement un groupe d’hommes égoïstes,
complaisants, et avides de pouvoir, dont l’intérêt fondamental était leur réussite
personnelle et pas nécessairement celle des masses. Ils n’ont démontré aucune préoccupation
réelle pour les masses populaires. En général, ils ont embrassé le régime corrompu bongo,
tant qu’il leur était permis de participer au pillage du pays.
A notre humble avis, oui, la
version gabonaise du talentueux dixième a échoué !
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