THE LARGEST OWNERS OF DEPOSITS IN LEBANESE BANKS ARE MEMBERS OF THE LEBANESE DIASPORA IN BLACK AFRICA! LES PLUS GRANDS DÉPOSITAIRES DANS LES BANQUES LIBANAISES SONT LES MEMBRES DE LA DIASPORA LIBANAISE D’AFRIQUE NOIRE!
English version
We are told that Africa is
poor, but everywhere we turn, we find that people from elsewhere who exploit
Africa become the richest people at home. For example, Gabon and Niger are
poor, but Areva is the world's number 1 in nuclear energy; African countries are
poor, but Bolloré is one of France's industrial flagships; the DRC is poor, but
the whole world, which extracts the raw material to manufacture the devices of
advanced technology, is rich; etc.
Dear readers, today, the
press comes again to prove to us that Africa exists so that it is others who
enrich themselves there. Indeed, the Lebanese economy is experiencing a big
crisis at the moment; so much so that the Lebanese government has called on the
IMF for help and signed a structural adjustment agreement with it on 7 April. However,
this agreement would indicate that big taxes will be imposed on the large
Lebanese fortunes with huge deposits in the banks of that country. Immediately,
the great Lebanese fortunes of Africa stepped up to the plate to save their
savings in the face of the will of the IMF.
According to the press,
depositors of Lebanese banks from the diaspora account for 75% of the country's
savings and the IMF plans to restructure and recapitalize accounts whose
deposits total more than $ 200,000, that is to say nearly 120 million CFA francs.
Lebanon has two months to put in place a series of measures to hope that the
agreement will be validated by the IMF Executive Board. The challenge is to
inject about 3 billion dollars into the Lebanese economy, or about 1800 billion
CFA francs.
The IMF wants to finance the
recovery of the Lebanese economy by taxing large depositors. However, the loss
of part of their accumulated savings is an unacceptable prospect for the
Lebanese of Black Africa. They have decided to fight hard against the agreement
with the IMF.
The Lebanese in Africa have
therefore weighed in with all their power to sanctify their savings. Their
spokesman Nabih Berri was involved in all stages of the negotiations with the
IMF. During these talks, he regularly protested against any attempt to make the
"large depositors" pay.
For Lebanese in Africa, the
stakes are all the more decisive as Lebanese banks are often the only ones to
accept their deposits. Many Lebanese entrepreneurs active on the African
continent are indeed sanctioned by the US Treasury for their proximity, real or
supposed, with Hezbollah, and can therefore only count on the Lebanese banking
sector to take their savings.
On nous dit que l’Afrique
est pauvre, mais partout où nous nous tournons, nous constatons que les gens
venus d’ailleurs qui exploitent l’Afrique, deviennent les gens les plus riches
chez eux. A titre d’exemples, le Gabon et le Niger sont pauvres, mais Areva est
le numéro 1 mondiale dans le nucléaire ; les pays africains sont pauvres,
mais Bolloré est l’un des fleurons industriels français ; la RDC est
pauvre, mais le monde entier qui y extrait la matière première pour fabriquer
les appareils de technologie de pointe, est riche ; etc.
Chers lecteurs, ce jour, la
presse vient encore nous prouver que l’Afrique existe pour que ce soient les
autres qui s’y enrichissent. En effet, l’économie libanaise connait une grosse
crise en ce moment ; à tel point que le gouvernement libanais ait appelé le FMI
au secours et ait signé avec cette institution le 7 avril, un accord d’ajustement
structurel. Mais seulement, cet accord indiquerait que de grosses taxes vont être
imposées aux grandes fortunes libanaises ayant d’énormes dépôts dans les
banques de ce pays. Aussitôt, les grandes fortunes libanaises d'Afrique sont montées
au créneau pour sauver leur épargne face à la volonté du FMI.
D’après la presse, les
déposants des banques libanaises venant de la diaspora totalisent 75 % de
l'épargne du pays et le FMI prévoit une restructuration et une recapitalisation
des comptes dont les dépôts totalisent au-delà de 200 000 dollars, c’est-à-dire
près de 120 millions de francs CFA. Le Liban a deux mois pour mettre en place
une série de mesures afin d'espérer voir l'accord validé par le conseil
d'administration du FMI. L’enjeu est d’injecter environ 3 milliards de dollars
dans l’économie libanaise, soit environ 1800 milliards de francs CFA.
Le FMI veut financer le
redressement de l’économie libanaise en taxant les grands déposants. Mais
seulement, la perte d’une partie de leurs épargnes accumulées constitue une
perspective inacceptable pour les Libanais d'Afrique Noire. Ces derniers ont décidé
de se battre de pied ferme contre l'accord avec le FMI.
Les Libanais d'Afrique ont
donc pesé de tout leur poids pour sanctuariser leurs épargnes. Leur
porte-parole Nabih Berri était associé à toutes les étapes de la négociation
avec le FMI. Durant ces pourparlers, il s'est régulièrement élevé contre toute
velléité de faire payer les "grands déposants".
Pour les Libanais d'Afrique,
l'enjeu est d'autant plus déterminant que les banques libanaises sont bien
souvent les seules à accepter leurs dépôts. De très nombreux entrepreneurs libanais
actifs sur le continent Africain sont en effet sanctionnés par le Trésor
américain pour leur proximité, réelle ou supposée, avec le Hezbollah, et ne
peuvent donc compter que sur le secteur bancaire libanais pour leur épargne.
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