THE FIRST EXPERIMENT OF ENSLAVEMENT OF AFRICANS BY EUROPEANS WAS DONE ON GABONESE POPULATIONS TRANSPORTED TO THE ISLAND OF SAO TOME! LA PREMIÈRE EXPÉRIENCE DE MISE EN ESCLAVAGE DES AFRICAINS PAR DES EUROPÉENS FUT FAITE SUR DES POPULATIONS GABONAISES TRANSPORTÉES SUR L’ÎLE DE SAO-TOMÉ!
English version
Howard French is a Black American Professor at Columbia University, one
of the Ivy League Universities; he is also an author, as well as a journalist
who was in the 80s and 90s the Africa correspondent for the New-York Times.
In his latest book “Born in Blackness”, Howard French reveals the
result of his research that shows that the Portuguese, before establishing the transatlantic
slave trade, experimented the viability of that concept using African slave
labor, on a small Island they had identified, of the coast of Gabon: Sao-Tome.
In the 16th century, the Portuguese discovered sugar, a very
rare exotic product that was so expensive in Europe that its consumption was only
limited to royalty and members of their courts. The Portuguese were looking for
ways to ramp up of production of sugar cane to satisfy the European demand.
They tried in Portuguese newly discovered territories of Brazil, using the
local native population. But the locals did not resist harsh labor and begun to
die in large numbers.
Then in the early 1500s, the Portuguese established themselves on a
previously uninhabited island off the coast of Gabon, Sao Tome; which had the
perfect climate and was located directly under the equator and received the
perfect amount of heavy rain to allow for an optimal production of sugar cane
crops. The only problem was to find a labor force robust enough to do this hard
work on the Portuguese sugar cane plantations. They decided to bring people
from the costal African tribes, probably coastal tribes in what is today’s
Gabon.
This was the first experiment that was done in using African slave
labor in European owned plantations to produce crops commercialized in Europe. This
experiment was so successful in Sao-Tome for the Portuguese that they called it
“the most onerous activity that has been discovered on earth.” Lisbon found
this African labor was indestructible and plentiful in nearby coasts.
Pretty soon, the techniques put in place at Sao-Tome, meaning subjecting
Africans to chattel slavery on large plantations using a set of highly
synchronized activities that produced loaves of sugar in unprecedented
quantities; quickly became so lucrative that it leaped across the Atlantic, and
jump started the mass trade by Europeans of enslaved people from the continent of
Africa: the slave trade was born!
Dear readers, it all started in Sao-Tome, with labor from costal
Gabonese tribes. Think about that for a moment!
Version française
Howard French est un professeur
noir américain à l’Université Columbia, l’une des universités de l’Ivy League;
il est également auteur, ainsi que journaliste et a été dans les années 80 et
90 le correspondant Afrique du New-York Times.
Dans son dernier livre
« Born in Blackness », Howard French révèle le résultat de ses
recherches qui montrent que les Portugais, avant d’établir la traite
transatlantique des esclaves, ont préalablement expérimenté la viabilité de ce système
en utilisant le labeur des esclaves africains, sur une petite île qu’ils
avaient identifiée, près de la côte gabonaise : Sao-Tomé.
Au 16ème siècle, les
Portugais ont découvert le sucre, un produit exotique très rare qui était si
cher en Europe que sa consommation n’était limitée qu’à la royauté et aux
membres de leurs cours. Les Portugais cherchaient des moyens d’augmenter la
production de canne à sucre pour satisfaire la demande européenne. Ils ont
essayé dans les territoires nouvellement découverts du Brésil, en utilisant la
population indigène locale. Mais les habitants locaux n’ont pas résisté aux
travaux forcés et ont commencé à mourir en grand nombre.
Puis, au début des années
1500, les Portugais se sont établis sur une île auparavant inhabitée au large
des côtes du Gabon, Sao Tomé; qui avait le climat parfait, était située
directement sous l’équateur, et recevait la quantité parfaite de fortes pluies
pour permettre une production optimale de cultures de canne à sucre. Le seul
problème était de trouver une main-d’œuvre suffisamment robuste pour faire ce
dur travail dans les plantations de canne à sucre portugaises. Ils ont décidé
de faire venir des gens des tribus côtières africaines environnantes,
probablement des tribus côtières dans ce qui est aujourd’hui le Gabon.
Ce fut la première
expérience faite en utilisant le travail des esclaves africains dans les
plantations appartenant à des Européens, pour produire des cultures
commercialisées en Europe. Cette expérience a été si réussie à Sao-Tomé pour
les Portugais qu’ils l’ont qualifiée de « l’activité la plus profitable
qui ait été découverte sur terre ». Lisbonne a trouvé que cette
main-d’œuvre africaine était indestructible et abondante sur les côtes voisines.
Très vite, les techniques
mises en place à Sao-Tomé, c’est-à-dire soumettre les Africains à l’esclavage
comme des bêtes de somme dans de grandes plantations, en utilisant un ensemble
d’activités hautement synchronisées qui produisaient du sucre en quantités sans
précédent; sont rapidement devenues si lucratives qu’elles ont été transposées de
l’autre côté de l’Atlantique, et lancèrent le commerce de masse par les
Européens, des esclaves du continent africain: la traite des noirs était née!
Chers lecteurs, tout a
commencé à Sao-Tomé, avec la main-d’œuvre des peuples côtiers Gabonais. Pensez-y
un moment!
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