GABONESE POLITICS MUST BE DE-ETHNICIZED! IL FAUT DE-ÉTHNICISER LA POLITIQUE GABONAISE !
This blog is a proponent of national representation, meaning
that all ethnic groups must be visible in the administration of the country. However,
what is not to be encouraged is the tendency some people have to ask for their
specific ethnic group to be awarded specific positions. This attitude is dangerous.
Because many in Gabon have become reliant on their ethnic group not
just politics, but life in general; the country has become deeply polarized. In
Gabon today, people are increasingly and blindly loyal to their ethnic group and
clan. So much so that, apparently, they believe that only their own ethnic
group matters when it comes to running things in the country. For such people, only
your lineage maters and is important in life. No country can be built with
these premises.
When people only care about their own
ethnicity, neutral institutions of civil society that other countries take
for granted, such as the police, schools, hospitals, impartial courts, and the
rule of law, simply do not, and cannot, exist. When everything is tribalized, the
task of building civic institutions is laden with difficulties and suspicion.
When people only care about their own ethnicity, they become
suspicious of anyone from a different ethnic group, and they always think harm
was coming their way and therefore have to be guarded against anyone from other
groups.
When people only care about their own ethnicity, they become
captives of an echo chamber, hearing constantly of the evils of other ethnic
groups and never of their own.
In the end, the danger is that because of such protracted ethnic
tensions, Gabon could in the long run collapse into a stalemate as deep-seated
mistrust and hatred among various ethnic groups would accumulate and would
create a paralysis within the country.
Tribalism and ethnicism developed as an imperfect social
survival mechanism in the early stages of human civilization. But in modern
times, these words can lead to social disintegration and severe violence
between groups.
The beautiful story of Gabon should to a large extent be founded
on the rejection of tribalism and the establishment of civic, neutral
institutions, based on the fundamental principle of equality before the law.
These institutions are imperfect, of course, but they are far superior to the
tribalism that would rule Gabon if nothing is done.
Version française
Toutes les nominations
effectuées par le régime de la transition au Gabon, ont provoqué chez certaines
personnes des plaintes que leur groupe ethnique particulier n’est pas
suffisamment représenté dans ces nominations. La vraie question que l’on
devrait poser à ces personnes est la suivante : quel serait un bon chiffre pour
la représentation de votre groupe ethnique ?
Ce blog est en faveur de la
représentation nationale, c’est-à-dire que tous les groupes ethniques devraient
être visibles dans l’administration du pays. Cependant, ce qui n’est pas
encourageant, est la tendance de certaines personnes à demander à ce que leur
groupe ethnique en particulier, obtienne des postes spécifiques. Cette attitude
est dangereuse.
Parce que beaucoup au Gabon
sont devenus dépendants de leur groupe ethnique non seulement pour la
politique, mais aussi dans la vie en général ; Le pays est devenu profondément
polarisé. Au Gabon aujourd’hui, les gens sont de plus en plus et aveuglément
loyaux envers leur ethnie et leur clan. À tel point que, apparemment, ils
croient que seul leur propre groupe ethnique compte, lorsqu’il s’agit de gérer
les affaires du pays. Pour de telles personnes, seule votre lignée est
importante dans la vie. Aucun pays ne peut être construit avec de tels
prémisses.
Lorsque les gens ne se
soucient que de leur propre appartenance ethnique, les institutions neutres de
la société civile que d’autres pays tiennent pour acquises, telles que la
police, les écoles, les hôpitaux, les tribunaux impartiaux et l’État de droit,
n’existent tout simplement pas et ne peuvent pas exister. Lorsque tout est
tribalisé, la tâche de construire des institutions civiques est empreinte de
difficultés et de suspicions.
Lorsque les gens ne se
soucient que de leur propre appartenance ethnique, ils deviennent méfiants à
l’égard de toute personne d’un groupe ethnique différent, et ils pensent
toujours qu’on leur veut du mal et doivent donc être protégés contre toute personne
appartenant à d’autres groupes.
Lorsque les gens ne se
soucient que de leur propre ethnie, ils deviennent captifs d’une chambre
d’écho, entendant constamment parler des maux attribués aux autres groupes
ethniques ; et jamais des leurs.
En fin de compte, le danger
est qu’en raison de ces tensions ethniques prolongées, le Gabon pourrait à long
terme s’engouffrer dans une impasse, car la méfiance et la haine profondément
enracinées entre les différents groupes ethniques s’accumuleraient et
créeraient une paralysie du pays.
Le tribalisme et
l’ethnicisme se sont développés comme des mécanismes imparfaits de survie
sociale, dans les premiers stades de la civilisation humaine. Mais à l’époque
moderne, ces mots peuvent conduire à la désintégration sociale et à une
violence grave entre les groupes.
La belle histoire du Gabon
doit être fondée dans une large mesure sur le rejet du tribalisme et la mise en
place d’institutions civiques neutres, basées sur le principe fondamental de
l’égalité devant la loi. Ces institutions seront imparfaites, certes, mais
elles seront bien supérieures au tribalisme qui gouvernerait le Gabon si rien
n’est fait.
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