RESERVING STATE CONTRACTS OF LESS THAN 150 MILLION CFA FRANCS FOR GABONESE NATIONALS IS GOOD BUT NOT ENOUGH! RESERVER LES MARCHÉS D’ÉTAT DE MOINS DE 150 MILLIONS DE FRANCS CFA AUX NATIONAUX, C’EST BIEN MAIS INSUFFISANT !
The transition’s regime
has decided to set aside all government contracts in the construction sector,
for small businesses owned by Gabonese nationals. This is an encouraging
decision, but the methodology is flawed.
If this measure is, as
declared by the regime of transition, designed to help Gabonese-owned
contractors win contracts and grow their business; then this is the wrong way
of doing that, because in the construction sector, any contract below 150
millions CFA francs is very small and does not amount to any significant work
that require a particular expertise. Thus, in the end, these Gabonese companies
would remain marginalized and will never grow to the point of competing for
bigger contracts requiring a broader expertise and experience.
The best way to help
Gabonese owned small construction companies, is to give them the opportunity to
work alongside larger more experience companies. To do so, these Gabonese
companies need to work on larger contracts awarded to bigger companies.
What this blog is
proposing is to revise this executive order by saying that instead of having
contracts lower that 150 million CFA francs set aside for Gabonese; it is going
to be 20% of all state contracts that should be executed by companies owned by
Gabonese nationals. What that means is that in all sectors of the Gabonese
economy, for all contracts to be awarded, the bidding company must have a
Gabonese company as a partner and this Gabonese company will execute 20% of the
contract. This is how Gabonese owned companies will gain experience, become
stronger and more competitive in a few years.
The regime of the
transition can still make adjustment.
Version française
Le régime de la transition a
décidé de réserver tous les marchés publics dans le secteur de la construction,
aux petites entreprises détenues par des ressortissants Gabonais. C’est une
décision encourageante, mais la méthodologie laisse à désirer.
Si cette mesure est, comme
l’a déclaré le régime de la transition, destinée à aider les entrepreneurs Gabonais
à décrocher des contrats et à développer leur activité ; alors ce n’est pas la
bonne façon de faire, car dans le secteur de la construction, tout contrat
inférieur à 150 millions de francs CFA est très petit et ne représente pas de
travaux importants nécessitant une expertise particulière. Ainsi, au final, ces
entreprises gabonaises resteraient marginalisées et ne se développeraient
jamais au point de concourir pour des contrats plus importants nécessitant une
expertise et une expérience plus larges.
La meilleure façon d’aider
les petites entreprises de construction gabonaises est de leur donner la
possibilité de travailler aux côtés d’entreprises plus grandes et plus
expérimentées. Pour ce faire, ces entreprises gabonaises doivent travailler sur
des contrats plus importants attribués à de plus grandes entreprises.
Ce que ce blog propose,
c’est de réviser ce décret en disant qu’au lieu d’avoir des contrats inférieurs
à 150 millions de francs CFA réservés aux Gabonais ; ce sera 20% de tous les
marchés de l’Etat qui devraient être exécutés par des entreprises détenues par
des ressortissants Gabonais. Cela signifie que dans tous les secteurs de
l’économie gabonaise, pour que tous les marchés soient attribués, la société
soumissionnaire devrait avoir une entreprise gabonaise comme partenaire et
cette société gabonaise exécutera 20% du marché. C’est ainsi que les
entreprises gabonaises acquerront de l’expérience, deviendront plus fortes et
plus compétitives dans quelques années.
Le régime de la transition
peut encore s’ajuster.
Comments
Post a Comment