THE GABONESE HAVE HUGE ETHICS PROBLEMS! LES GABONAIS ONT D’ÉNORMES PROBLÈMES D’ÉTHIQUES !

 



 English version

 

Every society has its history, its culture and other backgrounds that form a foundation for its present and future. In every society that has developed, the ethics of its people have played a great role in this development.

 

For example, the Japanese society is known to be very traditional and yet very advanced technologically. It is a society that values above all hard work ethics, values of honesty and within which people are defined by their reliability and sense of honor. It is this combination that has made Japan the great country that it is today.

 

In Gabon however, people will complain that there are poorly paid and have no good jobs; but as you can see in the video above, those who have some of the best jobs with the best pay in the country do not even bother to show up to work. If the Gabonese authorities dare to take away part of their salary as a response to their absenteeism, these people would be the first to go on strike and complain that the authorities are being dictatorial.

 

Dear Gabonese, we must know what we want. To realize our ideals for our society and our objectives for development, we must have strong work ethics.

 

Traditionally, in our villages, work was held in high esteem, economically, socially, and spiritually. The attitude of traditional villagers towards work was the belief that work was good for men and women, and working was much higher on traditional society scale of values than play or leisure.

 

Dear readers, where did we get the idea we have developed today that work is now a nuisance? That work is something to run away from and to avoid? That getting paid while doing nothing is even honorable?

 

In our traditional cultures, people were taught from a young age to work hard and laziness was never encouraged. People were mostly farmers, hunters and fishermen. The basic ethos of our traditional societies was that someone must always engage in something. By 5:00 am depending on the lighting of the dawn, a typical farmer would wake up to go work and did not return home until having the afternoon.

 

In traditional villages, if a family had a guest, for the first 2 days the guest could remain at the house while everybody went to work. However, on the third day the guest would be handed a hoe so they could start going to work with the rest of the host family. In fact, the guest was not actually supposed to have waited that long before asking to join the work.

 

In our traditional villages, life emanates and subsists within the context of our local community. This means that people understand themselves on a fundamental level as being part of, and actually being defined by a network of relationships. This has two implications for work ethics. First the community defines the rules and taboos guiding such things as farming, leadership, hunting, etc., in that the common good takes precedence over the individual good; and secondly, work becomes a social responsibility, not solely economic. Thus, no traditional villager works alone. They work with others, share and enjoy the fruits of work with others. In this context, no one can be lazy and avoid work.

 

Dear readers, when and why did we lose the strong work ethics our ancestors left us with?

 

 

 

 

Version française

 

Chaque société a son histoire, sa culture et d’autres antécédents qui constituent le fondement de son présent et de son avenir. Dans toutes les sociétés qui se sont développées, l’éthique du peuple la constituant, a joué un grand rôle dans ce développement.

 

Par exemple, la société japonaise est connue pour être très traditionnelle et pourtant très avancée technologiquement. C’est une société qui valorise avant tout l’éthique du travail acharné, des valeurs d’honnêteté, et au sein de laquelle les gens sont définis par leur fiabilité et leur sens de l’honneur. C’est cette combinaison qui a fait du Japon le grand pays qu’il est aujourd’hui.

 

Au Gabon, cependant, les gens se plaindront qu’ils soient mal payés et qu’ils n’aient pas de bons emplois ; Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, ceux qui ont certains des meilleurs emplois avec les meilleurs salaires du pays, ne prennent même pas la peine de se présenter au travail. Si les autorités gabonaises osaient leur retirer une partie de leur salaire en réponse à leur absentéisme, ces personnes seraient les premières à se mettre en grève et à se plaindre de la dictature des autorités.

 

Chers Gabonais, nous devons savoir ce que nous voulons. Pour réaliser nos idéaux pour notre société et nos objectifs de développement, nous devons avoir une solide éthique de travail.

 

Traditionnellement, dans nos villages, le travail était tenu en haute estime, économiquement, socialement et spirituellement. L’attitude des villageois traditionnels à l’égard du travail était l’idée que le travail était bon pour les hommes et les femmes, et que le travail était beaucoup plus élevé sur l’échelle des valeurs de la société traditionnelle que le jeu ou les loisirs.

 

Chers lecteurs, d’où nous vient l’idée que nous avons développée aujourd’hui, que le travail soit désormais une nuisance ? Que le travail soit quelque chose qu’il fasse fuir et éviter ? Qu’être payé tout en ne faisant rien soit même honorable ?

 

Dans nos cultures traditionnelles, on enseignait aux gens dès leur plus jeune âge à travailler dur et la paresse n’était jamais encouragée. Les gens étaient principalement des agriculteurs, des chasseurs et des pêcheurs. L’éthique de base de nos sociétés traditionnelles était que quelqu’un devait toujours s’occuper à quelque chose. À 5h00 du matin, selon la levée du soleil à l’aube, un agriculteur typique se réveillait pour aller travailler et ne rentrait chez lui que dans l’après-midi.

 

Dans les villages traditionnels, si une famille recevait un étranger ; pendant les 2 premiers jours, l’étranger pouvait rester à la maison pendant que tout le monde allait travailler. Cependant, au troisième jour, l’étranger recevait une houe pour qu’il puisse commencer à travailler avec le reste de la famille d’accueil. En fait, l’étranger n’était pas censé attendre aussi longtemps avant de demander à se joindre au travail.

 

Dans nos villages traditionnels, la vie émane et subsiste dans le contexte de la communauté locale. Cela signifie que les gens se comprennent à un niveau fondamental comme faisant partie d’un réseau de relations et étant en fait définis par ce réseau. Cela a deux implications pour l’éthique du travail. Tout d’abord, la communauté définit les règles et les tabous qui guident des choses telles que l’agriculture, le leadership, la chasse, etc., en ce sens que le bien commun prime sur le bien individuel ; et deuxièmement, le travail devient une responsabilité sociale, et pas seulement économique. Ainsi, aucun villageois traditionnel ne travaille seul. Les gens travaillent avec les autres, partagent et apprécient les fruits du travail avec les autres. Dans ce contexte, personne ne peut être paresseux et éviter le travail.

 

Chers lecteurs, quand et pourquoi avons-nous perdu la solide éthique de travail que nos ancêtres nous ont laissée ?

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