GABON IS A POLITICALLY AND SOCIALLY IMMATURE COUNTRY! LE GABON EST UN PAYS POLITIQUEMENT ET SOCIALEMENT IMMATURE!
English version
Many analysts often argue about why some countries develop and
some others don’t. Development depends on the ability of one nation to master
and control its environment by developing it to the best of its ability. In
Gabon, people are rooted into habits of sycophancy, glorifying its contradictions
and praying for their condition to magically change while they worship those in
power.
Many, if not most of Gabon governance problems can indeed be
traced to the activities of sycophants.
We have recently seen Brice-Clotaire Oligui-Nguema returning to
Libreville from Brazzaville, under the acclamation of thousands of people,
bused to the airport to demonstrate his popularity and approval by the Gabonese
people. This was all staged; the objective was pernicious. The regime of
transition wanted to show that Oligui-Nguema was popular. Dear readers, how is
this different than what Omar and Ali Bongo usually did?
Brice-Clotaire Oligui-Nguema has been in power for exactly 2
months. He has yet to deliver anything of substance. But the Gabonese people
are already dancing in the streets chanting his praise; why? Who knows!
The fact is that sycophancy has taken over reality and stunted Gabonese
political, economic and social development. This can be gauged from the daily
praising of failed politicians in the media, adding that they have been selling
to innocent Gaboneses falsehood and propaganda to the extent that the wrong
people are appointed to head sensitive and important positions. We are
witnessing this once again with the appointments made by the transition.
Politics in Gabon is made to have around people in power, sycophants
and praise singers. However, if we want to make progress, we must be frank with
our leaders to get us out of where we are today. Gabonese politics is in
trouble because the citizens have allowed deception, denial, disinformation,
diversion, evasion, exaggeration, indoctrination, lying, media-manipulation,
mind control, propaganda, scapegoating and smear campaign, to take center stage.
Dear readers, think about this: in France, England, Germany, the
USA etc, they have running water, electricity 365 days a year, good roads, good
hospitals, good schools, etc…; and the people never crowd their airports to go
sing praise to their political leaders. In Gabon, there are poor roads, poor
schools, poor hospitals, weak electrical network and access to running water.
Yet, the Gabonese people are dancing in praise of their political leaders.
Something is fundamentally wrong!
Version française
Il y a une chose sur
laquelle beaucoup de Gabonais sont d’accord presqu’unanimement : c’est que leur
pays ne mérite pas la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui au vu de
ses atouts naturels. La Providence a doté le Gabon d’une terre riche qu’il
suffit d’exploiter à bon escient.
De nombreux analystes se
demandent souvent pourquoi certains pays se développent et d’autres non. Le
développement dépend de la capacité d’une nation à maîtriser et à contrôler son
environnement en le développant au mieux de ses capacités. Au Gabon, les gens
sont enracinés dans des habitudes de flagornerie, glorifiant ses contradictions
et priant pour que leur condition change comme par magie pendant qu’ils
vénèrent ceux qui sont au pouvoir.
Beaucoup, sinon la plupart,
des problèmes de gouvernance du Gabon peuvent en effet être attribués aux attitudes
des flagorneurs.
Nous avons récemment vu
Brice-Clotaire Oligui-Nguema rentrer à Libreville, venant de Brazzaville ;
sous les acclamations de milliers de personnes, transportées en bus jusqu’à
l’aéroport pour démontrer sa popularité et son approbation par le peuple Gabonais.
Tout cela était mis en scène ; L’objectif était pernicieux. Le régime de la transition
voulait montrer qu’Oligui-Nguema était apprécié. Chers lecteurs, en quoi est-ce
différent de ce qu’Omar et Ali Bongo faisaient communément ?
Brice-Clotaire Oligui-Nguema
est au pouvoir depuis exactement 2 mois. Il n'a encore rien livré de
substantiel. Mais le peuple gabonais danse déjà dans les rues en scandant ses
louanges ; pourquoi? Qui sait!
Le fait est que la
flagornerie a pris le dessus sur la réalité et a freiné le développement
politique, économique et social du Gabon. On peut en juger par les éloges
quotidiens des politiciens déficients, dans les médias qui n’ont de cesse de
servir aux Gabonais innocents, des mensonges et de la propagande dans la mesure
où les mauvaises personnes sont nommées à des postes sensibles et importants.
Nous le constatons une fois de plus avec les nominations faites par la
transition.
La politique au
Gabon telle que pratiquée au Gabon, demande que les gens de pouvoir s’entourent
de larbins et de chanteurs de louanges. Cependant, si nous voulons progresser,
nous devons être francs avec nos dirigeants, pour nous sortir de là où nous en
sommes aujourd’hui. La politique gabonaise est en difficulté parce que les
citoyens ont permis à la tromperie, au déni, à la désinformation, au
détournement, à l’évasion fiscale, à l’exagération, à l’endoctrinement, au
mensonge, à la manipulation des médias, au contrôle des esprits, à la
propagande, à la recherche de boucs émissaires et à la diffamation, de prendre
le devant de la scène.
Chers lecteurs, pensez à
ceci : en France, en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis, etc., ils ont
l’eau courante, l’électricité 365 jours par an, de bonnes routes, de bons
hôpitaux, de bonnes écoles, etc... ; Et les gens ne se pressent jamais dans leurs
aéroports pour aller chanter les louanges de leurs dirigeants politiques. Au
Gabon, les routes sont en mauvais état, les écoles en mauvais état, les
hôpitaux en mauvais état, le réseau électrique et l’accès à l’eau courante sont
faibles. Pourtant, le peuple Gabonais danse en chantant les louanges de ses
dirigeants politiques. Quelque chose ne va pas du tout !
Basé
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