HERE'S WHY, DESPITE THE EXEMPTION GRANTED TO SEEG FOR THE PRICE OF FUEL, THE COSTS TO CUSTOMERS WILL NOT BE REVIEWED! VOICI POURQUOI MALGRÉ L’EXONÉRATION ACCORDÉE À LA SEEG POUR LE PRIX DU CARBURANT, LES TARIFS AUX CLIENTS NE SERONT PAS REVUS !
English version
In a press release on January 10, 2024, the CTRI announced that SEEG
would now benefit from an exemption from the price of diesel.
Until now, SEEG bought the diesel it uses to power the generators that
allow it to ensure the supply of electricity to a large part of Gabonese
households, at the industrial price of 1080 CFA francs per liter. From now on,
she will buy it at the marketers' price, i.e. 595 CFA francs, a discount of
almost 50%.
However, curiously, in the press, SEEG reported that the price per
kilowatt hour remained unchanged. That is, customers will continue to pay the
same amounts. Why? Explanation:
SEEG is experiencing major financial difficulties. It needs huge
investments and some of its customers owe it a lot of money.
In a recent press article, it was revealed that the debt of Gabonese
domestic customers to SEEG amounted to more than 250 billion CFA francs. These
figures are as of October 11, 2023. The Gabonese State would hold the lion's
share of this slate. To allow SEEG to breathe, while paying off its debt, the
Gabonese State, through the CTRI, has used the mechanism of exemption to wipe
its slate clean.
For example, while SEEG used to buy diesel for 50 billion CFA francs
per year, it would only spend 25 billion CFA francs on the same supply in 2024.
It would therefore save 25 billion and the Gabonese State will also see 25
billion wiped out of its debt to SEEG.
This calculation is advantageous for the Gabonese State and SEEG, only
if the revenues of the SEEG remain unchanged. It is only by keeping the pricing
system as it is, that this exemption translates into better financial health
for SEEG. On the other hand, if SEEG's revenues were also reduced, then this
exemption would have little impact on SEEG.
Version française
Dans un communiqué le 10 janvier
2024, le CTRI annonçait que la SEEG allait dorénavant bénéficier d’une exonération
du prix du gasoil.
Jusqu’ici, la SEEG achetait
le gasoil dont elle se sert pour alimenter les groupes électrogènes qui lui
permettent d’assurer la fourniture en électricité d’une bonne partie des ménages
Gabonais, au prix industriel de 1080 francs CFA le litre. Dorénavant, elle l’achètera
au prix des marketeurs, soit 595 francs CFA, une réduction de quasiment 50%.
Néanmoins, curieusement, par
voie de presse, la SEEG a fait savoir que le prix du kilowatt/heure, lui,
demeurait inchangé. C’est-à-dire que les clients continueront à payer les mêmes
montants. Pourquoi ? Explication :
La SEEG connait de grosses
difficultés financières. Elle a besoin d’énormes investissements et certains de
ses clients lui doivent beaucoup d’argent.
Dans un récent article de
presse, il était révélé que la dette de la clientèle domestique gabonaise
envers la SEEG s’élevait à plus de 250 milliards de FCFA. Ces chiffres datent du
11 octobre 2023. L’Etat Gabonais serait détenteur de la part du lion de cette
ardoise. Pour permettre à la SEEG de souffler, tout en épongeant sa dette, l’Etat
Gabonais par le biais du CTRI, a utilisé le mécanisme de l’exonération pour effacer
son ardoise.
Par exemple, si la SEEG
achetait jusqu’ici le gasoil pour 50 milliards de francs CFA par an, elle ne dépenserait
plus que 25 milliards pour la même fourniture en 2024. Elle économiserait donc 25
milliards et l’Etat Gabonais va aussi voir 25 milliards effacés de sa dette
envers la SEEG.
Ce calcul n’est avantageux
pour l’Etat Gabonais et la SEEG, que si les recettes de la SEEG restent inchangées.
Ce n’est qu’en gardant la tarification en l’état, que cette exonération se
traduit par une meilleure santé financière pour la SEEG. Par contre, si les
recettes de la SEEG aussi étaient revues à la baisse, alors cette exonération n’aurait
que peu d’impact pour la SEEG.
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