IN POLITICS, AS IN LIFE, REFLECTION ALWAYS PREVAILS! EN POLITIQUE COMME DANS LA VIE, LA REFLEXION L’EMPORTE TOUJOURS !

 



 

English version

 

Some time ago, Mrs. Laurence Ndong, the government spokesperson, appeared on television to declare that the decision to increase the granting of the scholarship to secondary school to the threshold of 12 average out of 20, was driven by a desire to stimulate excellence in Gabon. This blog found this very clumsy, and made it known to its readership and to Mrs. Ndong, in direct and reasoned terms; while distancing itself from all invective. This is to say that in governance and politics, we can tell each other truths, without falling into the baseness of insult and personal destruction.

 

Since the last cabinet meeting, it has emerged that Mrs. Ndong's husband has been appointed to a general management of a state-owned company. This is currently causing a certain amount of media buzz, often unfortunately giving rise to behaviors that betray the fact that some people were certainly waiting for Mrs. Ndong to stumble, only to pile on her.

 

This blog also finds this appointment very embarrassing; but only, we will not go so far as to destroy Mrs. Ndong in the media, on peripheral subjects that have nothing to do with the subject, to say so. The facts speak for themselves without needing to add more.

 

On October 8, 2009, it was announced in France that Jean Sarkozy, aged 23 at the time and son of his father then President of France, was proposed by his father to head the Public Establishment for the Development of the Defence Region (EPAD), a body responsible for urban development and the awarding of real estate contracts within the business district of La Défense.

 

There was an outcry from the French public, because they said that Jean Sarkozy was too young, still a student and therefore inexperienced, and had no academic training to justify his appointment, except that he was the president's son.

 

In the end, under pressure from public opinion and the media, Jean Sarkozy gave up that ambition.

 

This case did fuel the debate on political practices, nepotism and the question of transparency in the French political sphere; And it was also an opportunity to reflect on the relationship between political power and public bodies, as well as on the way in which members of political families occupy key positions in public administration.

 

In Gabon, the Laurence Ndong case could have been handled in a similar way. There should have been high-level discussions, looking at nominative practices in the country and determining whether the Laurence Ndong case was the norm or the exception.

 

Unfortunately, we were treated to an indigestible avalanche of insults and taunts directed at Laurence Ndong, her husband, her ethnicity, her family, her friends, etc. It was indigestible and in very bad taste. So much so that to date, no one has been able to present a professional profile of Mrs. Ndong's husband that would inform us whether or not he has the qualifications for the position he holds.

 

In Gabon, people prefer to use the politics of personal destruction which rely upon the use of attacks on an individual's character, integrity, or personal life to discredit them politically. This approach is considered dangerous for democracy because it contributes to a negative political culture, where mudslinging and smear campaigns become the norm. This toxic atmosphere can dissuade qualified and ethical individuals from participating in the political process, further compromising the quality of leadership.

 

In summary, the politics of personal destruction is dangerous for democracy because it erodes trust, discourages qualified individuals from participating, diverts attention from substantive issues, contributes to polarization, undermines democratic values, and hinders effective governance. A healthy democracy requires a focus on policies, ideas, and respectful debate to ensure the well-being of the society and its citizens.

 

 

 

Version française

 

Il y a quelques temps, Madame Laurence Ndong, la porte-parole du gouvernement était passée à la télévision pour déclarer que la décision de porter l’octroi de la bourse d’étude au secondaire au seuil de 12 de moyenne sur 20, obéissait à un désir de stimulation de l’excellence au Gabon. Ce blog a trouvé cela très maladroit, et l’a fait savoir à son lectorat et à Madame Ndong, en des termes directs et argumentés ; en s’écartant de toute invective. Ceci pour dire qu’en gouvernance et en politique, on puisse se dire des vérités, sans verser dans la bassesse de l’injure et de la destruction personnelle.

 

Depuis le dernier conseil des ministres, il est apparu que l’époux de Madame Ndong ait été nommé à une direction générale d’une société d’Etat. Cela suscite en ce moment une certaine ébullition médiatique, donnant souvent malheureusement lieu à des comportements qui trahissent le fait que certaines personnes attendaient certainement un trébuchement de Madame Ndong, pour lui tomber dessus à bras raccourcis.

 

Ce blog trouve aussi cette nomination très gênante ; mais seulement, nous n’irons pas jusqu’à la destruction médiatique de Madame Ndong, sur des sujets périphériques n’ayant rien à voir avec le sujet, pour le dire. Les faits sont suffisamment parlant sans qu’on ait besoin d’en rajouter.

 

Le 8 octobre 2009, il fut annoncé en France que Jean Sarkozy, âgé de 23 ans à l’époque et fils de son père alors Président de la France, était proposé par son père à la tête de l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD), un organisme chargé de l'aménagement urbain et de l'attribution des marchés immobiliers au sein du quartier d'affaires de La Défense.

 

Il eut une levée de bouclier dans l’opinion française, car ces derniers disaient que Jean Sarkozy était trop jeune, toujours étudiant donc inexpérimenté, et ne disposait d’aucune formation académique justifiant sa nomination, excepté qu’il était le fils du président.

 

Finalement, sous la pression de l'opinion publique et des media, Jean Sarkozy renonça à cette ambition.

 

Cette affaire avait alimenté le débat sur les pratiques politiques, le népotisme et la question de la transparence dans la sphère politique française ; et elle fut également l'occasion de réflexion sur les relations entre le pouvoir politique et les organismes publics, ainsi que sur la manière dont les membres des familles politiques occupent des postes clés dans l'administration publique.

 

Au Gabon, l’affaire Laurence Ndong aurait pu être gérée similairement. On aurait dû avoir des discussions de haut niveau, examinant les pratiques nominatives dans le pays et déterminant si le cas Laurence Ndong était la norme ou l’exception.

 

Malheureusement, nous avons eu droit à une indigeste avalanche d’injures et de quolibets dirigés vers Laurence Ndong, son époux, son ethnie, sa famille, ses amis etc. C’était indigeste et de très mauvais gout. A tel point qu’à ce jour, personne n’a été capable de présenter un profil professionnel de l’époux de Madame Ndong qui nous informerait si oui ou non il a les qualifications pour la position qu’il occupe.

 

Au Gabon, les gens préfèrent utiliser la politique de destruction personnelle qui repose sur l’utilisation d’attaques contre le caractère, l’intégrité ou la vie personnelle d’un individu pour le discréditer politiquement. Cette approche est considérée comme dangereuse pour la démocratie car elle contribue à une culture politique négative, où les campagnes de diffamation deviennent la norme. Cette atmosphère toxique peut dissuader les personnes qualifiées et éthiques de participer au processus politique, compromettant ainsi davantage la qualité du leadership.

 

En résumé, la politique de destruction personnelle est dangereuse pour la démocratie parce qu’elle érode la confiance, décourage les personnes qualifiées de participer au processus, détourne l’attention des gens loin des questions de fond, contribue à la polarisation des Gabonais, sape les valeurs démocratiques et entrave l’efficacité de la gouvernance. Une démocratie saine exige que l’on mette l’accent sur les idées et le débat respectueux afin d’assurer le bien-être de la société et de ses citoyens.

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