BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA IS NOW THE SOLE MASTER ON BOARD! BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA DÉSORMAIS SEUL MAÎTRE À BORD!
English version
History often sheds light on the present. We can't do without it. But
it can also be a trap and that cozy bed in which we wallow to avoid thinking.
The story of Oligui-Nguema is interesting in that it represents where
Gabon starts from and where it wants to go; in the sense that it was an almost
insignificant figure who put an end to the second Gabonese Republic which
lasted nearly 56 years and whose life expectancy had come to an end. To
initiate an entry into the third Gabonese republic, the great puppeteers who
are at the helm have chosen a sociological hybridization between the extreme
north and the extreme south of the country. It is these two poles that
represent the balance of Gabon today.
In the extreme south of the country, that’s where the entire security
apparatus of the last 56 years is located, with its plethora of generals and
senior officers of the security forces; and also of many large fortunes
accumulated during this half-century of Bongo power, and which constitute a
formidable reservoir of financial resources with a considerable capacity to
cause harm.
In the far north of the country, there are the Fang who, even without
exercising power directly over the past 56 years, have never been truly
marginalized, because they still position themselves as a group indispensable
to the smooth running of the country. During the 56 years of the Bongo regime,
the Fang have produced a considerable number of Gabonese of very good quality.
The decay of the Ali Bongo regime did finally convinced the people who
controlled that regime, that it was necessary to hand over the reins, if they wanted
to survive in a certain way. But the question was, hand over to whom?
It was clear to them that Sylvia Bongo and her offspring were leading
them to disaster and the loss of power. That the experience of the young cadres
of Haut-Ogooué was not reassuring either, as proven by the service records of
Brice Laccruche-Alihanga and Yann Ngoulou as quasi-presidents of the Republic.
The guardhouse had to be put back in the center of the village, and someone had
to be found who was consensual. But
who?
As fate would have it, the perfect prototype existed in the regime's
own circle. An individual unknown to the general public, whose father was
ostensibly Northern Fang, with all the implications that entails; and whose
mother was related to Idriss Ngari, the most influential securocrat of Omar
Bongo's 56-year-old power, a native of the far south. With such a pedigree, if
this person was brought to the forefront, Gabon had a chance to give birth to a
third republic that would preserve the interest of all parties.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema's first mission: to be strong and project
his strength
Mission accomplished, because Oligui-Nguema has brought all the
security forces and the political class to heel. More importantly, to
demonstrate his sociological strength, Oligui-Nguema shamelessly relies on the
support of the Fang group, which he now claims to be from in a totally
uninhibited fashion, going so far as to say in Oyem: "I am strong because
I have the Fang with me, I am Akoma-Mba." For the Fang who are very
orthodox with their cosmogony, Akoma-Mba is the leader of the immortals of
Engong; quite a symbol for Oligui-Nguema. The term Engong in Mvet means
"iron". So, the kingdom of Engong is the kingdom of iron, thus of strength.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema's second mission: to disable all
opposition to his power.
Once again, mission accomplished, because Oligui-Nguema has undertaken
the co-optation of the entire Gabonese political class and civil society. In 4
months, he has cleaned up. No politician can compete with him today; let alone
any civil society figure. Today in Gabon, Brice-Clotaire Oligui-Nguema is
Napoleon Bonaparte. He's almost like an emperor. This is extremely dangerous
for our young and fragile democracy.
The danger is that Oligui-Nguema, driven by his enormous military
power, his great popularity with the Gabonese population, and the extremely
stimulating and reactive support of the Fang community, will wield too strong
and personal a power that will crush all those who are in the minority.
Dear readers, Lord Acton, a politician adviser to the British Prime
Minister, said: "Power tends to corrupt; absolute power corrupts
absolutely." Brice-Clotaire Oligui-Nguema should repeat this maxim to
himself every day, because history proves that power inevitably corrupts the
free judgment of measure and reason; and as Montesquieu said in "On the
Spirit of the Laws" (1748): "It is an eternal experience, that every
man who has power is inclined to abuse it; He goes until he finds limits. »
To Brice-Clotaire Oligui-Nguema, this blog says that after cleaning up
and eliminating all dissent, beware of danger!
Version française
L’histoire permet souvent
d’éclairer le présent. On ne saurait s’en passer. Mais, elle peut aussi être un
piège et ce lit douillet dans lequel on se vautre pour éviter de réfléchir.
L’histoire d’Oligui-Nguema a
ceci d’intéressant qu’elle représente d’où part le Gabon et où il veut aller ;
en ce sens que c’est un personnage presqu’insignifiant qui a mis fin à la deuxième
république Gabonaise qui aura duré près de 56 ans et dont l’espérance de vie était
arrivée à terme. Pour amorcer une entrée dans la troisième république Gabonaise,
les grands manitous qui sont à la manœuvre ont choisi une hybridation sociologique
entre l’extrême nord et l’extrême sud du pays. Ce sont ces deux pôles qui représentent
aujourd’hui l’équilibre du Gabon.
A l’extrême du sud du pays, c’est
tout l’appareil sécuritaire des 56 dernières années qui s’y trouve, avec sa pléthore
de généraux et d’officiers supérieurs des forces de sécurité ; et aussi de
ses grosses fortunes accumulées pendant ce demi-siècle de pouvoir Bongo, et qui
constituent un redoutable réservoir de ressources financières ayant une considérable
capacité de nuisance.
A l’extrême nord du pays, il
y a les Fang qui, même sans exercer directement le pouvoir au cours des 56 dernières
années, n’ont jamais pu être réellement marginalisés, car se positionnant toujours
comme un groupe indispensable à la bonne marche du pays. Pendant les 56 ans de régime
Bongo, les Fang ont produit un nombre considérable de Gabonais de très bonne qualité.
La déliquescence du régime
Ali Bongo a fini de convaincre les gens qui contrôlaient ce régime, qu’il fallait
passer la main, si ce régime voulait d’une certaine manière survivre. Mais la
question était, passer la main à qui ?
Il était clair pour eux que Sylvia
Bongo et sa progéniture les menaient au désastre et à la perdition du pouvoir. Que
l’expérience des jeunes cadres du Haut-Ogooué n’était pas non plus rassurante
comme l’ont prouvé les états de service de Brice Laccruche-Alihanga et de Yann
Ngoulou comme quasis-présidents de la République. Il fallait remettre le corps
de garde au centre du village, et il fallait trouver quelqu’un de consensuel.
Mais qui ?
Le sort a voulu que le
parfait prototype exista dans l’entourage même du régime. Un individu méconnu
du grand public, dont le père était ostensiblement Fang du Nord, avec toutes
les implications que cela comporte ; et dont la mère était parente d’Idriss
Ngari, le sécurocrate le plus influent des 56 ans de pourvoir d’Omar Bongo,
originaire de l’extrême sud. Avec un tel pedigree, si cette personne était portée
au pourvoir, le Gabon avait une chance d’accoucher d’une troisième république qui
préserverait les acquis de toutes les parties.
La première mission de Brice-Clotaire
Oligui-Nguema : être fort et projeter sa force
Mission accomplie, car Oligui-Nguema
a mis au pas l’ensemble des forces de sécurité et de la classe politique. Plus
important encore, pour démontrer sa force sociologique, Oligui-Nguema s’appui sans
pudeur sur le support du groupe Fang dont il se réclame désormais de manière totalement
désinhibée, allant jusqu’à dire à Oyem : « je suis fort car j’ai les
Fang avec moi, je suis Akoma-Mba ». Pour les Fang qui sont très orthodoxes
avec leur cosmogonie, Akoma-Mba est le leader des immortels d’Engong; tout un symbole
pour Oligui-Nguema. Le terme Engong dans le Mvet, signifie « fer ».
Donc, le royaume d’Engong est le royaume du fer, donc de la force.
La deuxième mission de
Brice-Clotaire Oligui-Nguema : désactiver toute opposition à son pouvoir.
Encore une fois, mission
accomplie, car Oligui-Nguema a entreprit la cooptation de toute la classe
politique et de la société civile Gabonaise. En 4 mois, il a fait le ménage.
Aucun homme politique ne peut le concurrencer aujourd’hui ; et encore moins
toute figure de la société civile. Aujourd’hui au Gabon, Brice -Clotaire
Oligui-Nguema c’est Napoléon Bonaparte. C’est quasiment un empereur. Cela est extrêmement
dangereux pour notre jeune et fragile démocratie.
Le danger est qu’Oligui-Nguema,
poussé par son énorme pouvoir militaire, sa grande popularité auprès de la
population Gabonaise, et le support extrêmement stimulant et réactif de la communauté
Fang, exercera un pouvoir trop fort et trop personnel qui écrasera tous ceux
qui sont en minorité.
Chers lecteurs, Lord Acton, un
politicien conseiller du Premier ministre Anglais, avait dit : « Le
pouvoir tend à corrompre ; le pouvoir absolu corrompt absolument ». Brice
-Clotaire Oligui-Nguema devrait se répéter cette maxime tous les jours, car l’histoire
prouve que le pouvoir corrompt inévitablement le libre jugement de la mesure et
de la raison ; et comme disait Montesquieu dans « De l’esprit des
lois (1748) » : « C’est une expérience éternelle, que tout homme qui
a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites.
»
A Brice-Clotaire
Oligui-Nguema, ce blog dit qu’après avoir fait le ménage et éliminé toute
dissidence, attention danger !
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