IF CASH FLOW PRESSURES DO NOT ALLOW THEM TO PAY THE SCHOLARSHIPS OF HIGH SCHOOL STUDENTS, HOW WILL THEY FULFILL THEIR PHARAONIC PROMISES? SI LES TENSIONS DE TRÉSORERIE NE PERMETTENT PAS DE PAYER LES BOURSES DES ÉLÈVES DU SECONDAIRE, AVEC QUOI VONT-ILS RÉALISER LEUR PROMESSES PHARAONIQUES ?
English version
Rehabilitate the national road network; revitalizing the economy and
reducing unemployment; addressing teachers, health workers, public media
workers, and defence and security forces situations; pay retirement pensions;
create a new national airline; building universities in Mouila and Oyem; solve
water and electricity problems; building social housing for the Gabonese
people; construction of a new international airport in Libreville... etc.
Above you have some of the promises made to the Gabonese people by
Brice-Clotaire Oligui-Nguema. These promises have earned him a very high
popularity rating in record time.
On September 4, 2024, during his swearing-in, Brice-Clotaire
Oligui-Nguema announced that the scholarship for middle and high school
students would be reinstated. But as the wise man tells us, promises can be
tempting, but they are based on the confidence and naivety of those who believe
in them. Sometimes they can be kept, but often they remain wishful thinking.
While traditionally, secondary school scholarships were awarded to all
Gabonese students with an average of at least 10 out of 20; Now the Minister of
National Education has announced that in the future only students with an
average of at least 12 out of 20 would be eligible for scholarships. The reason
given by the Government Spokesperson, Mrs. Laurence Ndong, is that this
decision was taken in part because of the cash flow pressures that public
finances are reportedly experiencing.
Dear readers, to pay scholarships to Gabonese students, the Gabonese
State would have to disburse a few tens of billions of CFA francs per year. The
Government Spokesman tells us that this amount is too high and cannot be borne
by public finances; So, with what will the transition’s regime finance projects
that are even more expensive than the payment of scholarships?
There is a grey area in the government's discourse that only needs to
be clarified.
Version française
Réhabiliter le réseau
routier national ; revitaliser l’économie et réduire le chômage ; régler
le problème des enseignants, des personnels de santé, des professionnels de
médias publics et des forces de défense et de sécurité ; payer les
pensions de retraites ; créer une nouvelle compagnie aérienne nationale ;
construire des universités à Mouila et Oyem ; régler les problèmes d’eau
et d’électricité ; construire des logements sociaux aux Gabonais ; construction
d’un nouvel aéroport international à Libreville…etc.
Ci-dessus, vous avez quelques-unes
des promesses faites au peuple Gabonais par Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Ces
promesses lui auront valu une très grosse cote de popularité en un temps
record.
Le 4 septembre 2024, lors de
sa prestation de serment, Brice-Clotaire Oligui-Nguema annonçait que la bourse aux
élèves des collège et des lycées allait être rétablie. Mais comme nous dit le
sage, les promesses peuvent être alléchantes, mais elles reposent sur la
confiance et la naïveté de ceux qui y croient. Elles peuvent parfois être
tenues, mais souvent restent de vœux pieux.
Alors que
traditionnellement, les bourses du secondaire étaient attribuées à tous les élèves
Gabonais ayant une moyenne d’au moins 10 sur 20 ; voilà que la ministre de
l’Education Nationale vient annoncer que dorénavant seuls les élèves ayant une
moyenne d’au moins 12 sur 20 seraient éligibles à la bourse scolaire. La raison
donnée par la Porte-parole du gouvernement, Madame Laurence Ndong, est que
cette décision a été prise en partie à cause des tensions de trésorerie que
connaitraient les finances publiques.
Chers lecteurs, pour payer
les bourses aux élèves Gabonais, l’Etat Gabonais devrait débourser quelques dizaines
de milliards de francs CFA par an. Le Porte-Parole du gouvernement nous dit que
ce montant est trop élevé et ne peut être supporté par les finances publique ;
alors, avec quoi le régime de la transition va-t-il financer les projets plus couteux
encore que le paiement des bourses ?
Il y a dans le discours du
gouvernement, une zone d’ombre qui ne demande qu’éclaircissement.
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