JUSTICE: MUST WE FORGIVE BEFORE WE PUNISH ? JUSTICE : FAUT-IL PARDONNER AVANT DE CHÂTIER ?

 



  

English version

 

Since Sylvie Aimée Marie Valentin, until now known by the surname of Sylvia Bongo-Valentin has been incarcerated in the prison of Libreville, some benevolent Gabonese have come out of the woodwork to ask us, if not to impose upon us, magnanimity, because according to them, forgiveness is nobler than punishment.

 

Dear do-gooders, we are aware that at all times there has always been a reluctance and even modesty to punish in matters of justice and on the part of those who administer them. We agree with you that punishing someone does not mean being overzealous in celebrating their wounds, psychological weaknesses, and moral failings. No, this is not a question of vengeance, but of just retribution.

 

Doing justice is, first and foremost, the act of correcting suffering that society expects to be repaired. It is through justice that is judged to be just that society erases injustice and thus restores equity.

 

Since Justice is universally symbolized by two recognizable attributes: the scale and the sword; representing in our eyes the idea of equality through the image of a scale, and that of the strength shown by the judicial institution when it punishes and chastises. So, the two go together: there is no justice without punishment.

 

Justice cannot therefore be reduced to its punitive forms; but in order for a wrongdoer to be forgiven, they must also make an effort of contrition. However, it remains difficult to determine clearly what the most just punishment should be. It remains quite difficult to have clear and precise ideas about what would be a fair punishment for someone like Sylvie Aimée Marie Valentin.

 

Is it possible to find for her a fair punishment that would inflict the same suffering she exacted on her victims, the Gabonese people? Can we inflict a punishment on her that will make her aware of the evil committed? The Gabonese society should choose and agree between several possibilities; according to a hierarchy of criteria.

 

Dear do-gooders, you are aware that in our society today, deprivation of liberty is the most just form of punishment. It makes it possible to adapt the punishment to each crime, since its duration can be longer or shorter depending on the seriousness of the offence.

 

Therefore, depriving Sylvie Aimée Marie Valentin of her freedom is the bare minimum that can be inflicted upon her. If this shocks you, you're part of the problem!

 

 

 

 

 

Version française

 

Depuis que Sylvie Aimée Marie Valentin, jusqu’ici connue sous le patronyme de Sylvia Bongo-Valentin a été incarcérée à la prison de Libreville, la bienpensance Gabonaise est sortie du bois pour nous demander sinon imposer magnanimité car selon eux, le pardon est plus noble que le châtiment.

 

Chers bienpensants, nous sommes conscients qu’en tous temps, il y ait toujours eu dans les matières de justice et chez ceux qui les distribuent, une réticence et même pudeur à punir. Nous sommes d’accord avec vous que punir quelqu’un ne signifie pas faire du zèle en célébrant leurs blessures, leurs faiblesses psychologiques et leurs manquements moraux. Non, ici il ne s’agit point de vengeance, mais de juste rétribution.

 

Rendre justice, c’est d’abord et avant tout l’acte de corriger une souffrance dont la société attend qu’elle soit réparée. C’est par une justice jugée juste que la société efface l’injustice et restaure ainsi l’équité.

 

Puisque la Justice se symbolise universellement par deux attributs reconnaissables : la balance et le glaive ; représentant à nos yeux l’idée d’égalité à travers l’image de l’équilibre, et celle de la force dont fait preuve l’institution judiciaire quand elle punit et châtie. Les deux vont donc ensemble : il n’y a pas de justice sans châtiment.

 

On ne peut donc réduire la justice à ses formes punitives ; mais pour qu’un fautif soit pardonné, encore faut-il que ce fautif fasse un effort de contrition. Mais qu’à cela ne tienne, il reste toutefois difficile de déterminer clairement quelle doit être la punition la plus juste. Il reste assez difficile d’avoir les idées claires et précises sur ce que serait une punition juste pour quelqu’un comme Sylvie Aimée Marie Valentin.

 

Est-il possible de lui trouver une punition équitable qui lui infligerait la même souffrance qu’elle a infligé à ses victimes, le peuple Gabonais ? Pouvons-nous lui infliger une punition qui permettra la prise de conscience du mal commis ? La société Gabonaise devrait choisir et s’accorder entre plusieurs possibilités ; selon une hiérarchie de critères.

 

Chers bienpensants, vous êtes sans ignorer qu’aujourd’hui dans notre société, la privation de liberté s’impose comme la forme de punition la plus juste. Elle permet d’adapter la punition à chaque crime, vu que sa durée peut être plus ou moins longue en fonction de la gravité de l’offense

 

Par conséquent, priver Sylvie Aimée Marie Valentin de la liberté est le strict minimum qu’on puisse lui infliger. Si cela vous choque, c’est que vous faites partie du problème !

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