JEAN-PIERRE RAFFARIN, ANCIEN PREMIER MINISTRE FRANÇAIS, VA AU GABON POUR TOUCHER UN GROS CACHET, COMME LE FIT HIER SON AMI KOUCHNER
Dans le Gabon des Bongo, plus les choses changent, plus elles restent les mêmes. Il n'y a pas longtemps, Bernard Kouchner était venu réaliser une expertise sur le système de santé gabonais. Le résultat fut particulièrement ridicule, car le travail de Kouchner apparu inutile et surtout inadapté. La preuve, qui se sert du rapport Kouchner aujourd'hui au Gabon? Mais n'empêche, pour nous avoir vendu du vent, Bernard Kouchner à reçu d'Omar Bongo, 2,6 million d'euros, soit 1,7 milliards de franc CFA. Il faut quand même le faire! Ayant bien appris de son père et des mécanismes qui ont fait sa longévité au pouvoir, Ali Bongo se place sur la même voie, car il vient d'inviter Jean-Pierre Raffarin à venir animer une conférence débat dont le titre ronfleur est: "l’administration publique, moteur de développement dans un pays émergent". Ce que personne ne demande est le montant du cachet de Raffarin pour venir se livrer à ce cirque bidon.
1. Les fausses expertises, un moyen de transférer des fonds aux supporters français
Comme l'a prouvée l'affaire Kouchner, les missions de consultation ou les rapports inutiles sont des mécanismes grâce auxquels les régimes françafricains rémunèrent leurs partenaires français pour services rendus ou à rendre dans le futur. La France étant un état ou le fisc procède à des vérifications strictes, il faut bien pouvoir déclarer l'origine de ses fonds. Kouchner peut ainsi justifier ses 2,6 millions d'euros en disant avoir fourni au Gabon des solutions a propos de son système de sante, et le tour est joue. Nous ne doutons pas un seul instant que la visite de Raffarin s'inscrit dans le même cadre de séminaires et rencontres bidons qui ne seraient que la face visible d'un mécanisme de transfer de fonds entre Ali Bongo et Raffarin. Ce dernier pourra donc justifier au fisc de son pays que cet argent a été gagné légalement au Gabon, en enseignant au petit gabonais, le temps d'un mini débat, ce qu'est une administration "émergente". Raffarin n'est pas fou, il sait très bien que le Gabon ne sera pas un pays véritablement émergent avec ces zouaves au pouvoir; mais l'essentiel est que ces zouaves soient ceux choisis par la France pour que rien ne change. Alors tout le monde joue sa partition et tout le monde fait semblant.
2. Le pire est que Raffarin ne possède aucune expertise dans le domaine des économies ou pays émergents
L'imposture au Gabon est absolument sidérante, et ce dans tous les domaines. Jean-Pierre Raffarin qui vient nous donner des leçons d'administration émergente, n'a aucune expérience dans le domaine de l'émergence telle qu'elle est définie économiquement. La biographie de Raffarin nous apprend les faits suivants:
a) Il est diplômé de droit de l'université Paris II-Assas.
b) Il est aussi diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris, avec option marketing.
c) Sa carrière professionnelle est la suivante: membre de la direction marketing des cafés Jacques Vabre de 1973 à 1976 ; directeur général de Bernard Krief communication de 1981 à 1988 ; délégué général de l'Institut Euro-92 de 1988 à 1989. Pour le reste c'est la carrière politique
Comme vous le voyez très bien chers lecteurs, il n'y a rien dans le cursus, ni l'expérience professionnelle de Raffarin qui l'autorise à parler avec connaissance de la situation économique ou administrative des pays émergents. Ne nous moquons pas des gens! Raffarin est venu ramasser son argent, étant donné que le Gabon et la françafrique reste la vache à lait des copains de la politique française, principalement ceux de l'UMP.
S'il y a un seul gabonais courageux qui aurait l'opportunité de discourir avec Raffarin, nous vous suggérons de lui poser la question suivante: "citez nous monsieur Raffarin, un seul pays considéré aujourd'hui comme émergent, qui suive le modèle politique ou économique français?"
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