LA CHAINE DE TÉLÉVISION AMÉRICAINE ABC-NEWS REVIENT AUJOURD’HUI AVEC UN DOCUMENT DANS LEQUEL ELLE ÉVALUE LA PORTÉE DE SON REPORTAGE SUR ALI BONGO





C’est sous le titre « Gabon Activists Applaud 'Nightline' For Shining Spotlight On Controversial President”, ce qui donne en francais: “Les Activistes Gabonais Félicitent "Nightline" Pour Avoir Mis Les Pleins Feux Sur Leur Président Controversé ». Ci-dessous, nous vous offrons la traduction complète du document qui témoigne qu’en dépit du folklore dans lequel certains tentent mordicus de nous maintenir, il y a une presse susceptible de nous écouter et de diffuser des informations qui à terme, prouveront au monde ce que vous et moi savons déjà au sujet de ceux qui confisquent notre pays. Evidement, il y a ceux qui vous diront que tout ceci n’est que du bavardage dans les médias, et qu’il ne faille rien attendre des médias occidentaux. Certes, mais notre position est que quand l’une des trois premières chaines de télévision des Etats-Unis s’intéresse à un dossier comme la corruption au Gabon, les politiques américains ne peuvent l’ignorer. La preuve, dans la presse américaine cette semaine, on continue à s’interroger sur la justesse de la décision d’Obama d’ouvrir les portes du bureau ovale à Ali Bongo. En cette année pré-électorale, Obama a une marge de manœuvre assez réduite et ce genre d’erreurs de jugement peuvent lui en coûter. En ce qui nous concerne, nous pensons être sur la bonne voix en braquant les projecteurs sur Ali Bongo car nous le savons illégitime et nous savons aussi que beaucoup dans le monde le reconnaissent illégitime et que le moment venu, si la pression est suffisamment forte, les soutiens d’aujourd’hui ne pourront pas justifier le maintient au pouvoir de l’imposture, au Gabon. Ceux qui ont le pouvoir aujourd’hui et qui se pensent invulnérables, ferraient bien de lire un peu d’histoire. Des plus solides qu’eux ont été balayés par l’étau populaire. En dépit de ce qu’ils peuvent bien penser, le Gabon n’est pas un pays exceptionnel. Les lois qui s’appliquent ailleurs, ont cours au Gabon. Nous subissions les mêmes forces politiques gravitationnelles. Ceux qui l’oublient le font à leur péril.


Traduction du document de ABC-News

Les citoyens du Gabon ont salué un reportage d’ABC-News pour avoir aidé à attirer l'attention sur la corruption qui sévit dans leurs pays d'Afrique de l'Ouest, et pour avoir poussé la Maison Blanche à expliquer pourquoi le président Obama avait accepté de rencontrer le président controversé du Gabon, Ali Bongo. Comme détaillé cette semaine dans l’enquête de Brian Ross, l’activiste gabonais Marc Ona a dit que le reportage de «Nightline» était une importante documentation sur la manière d’agir de la famille Bongo, et pour cela, a-t-il dit, la société civile vous félicite. « Nous continuons de travailler au Gabon pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption », a ajouté Ona, qui fut emprisonné par le prédécesseur d’Ali Bongo, et père, Omar Bongo. Le reportage de «Nightline» qui fut diffusé la veille de la rencontre entre Ali Bongo et Obama, indiquait que la famille Bongo gouverne le Gabon, riche en pétrole, depuis plus de 40 ans, et est accusée de corruption et de vole de centaines de millions de dollars ; elle préside sur un système dominé par la corruption, tandis qu'un tiers de la population du pays vit avec deux dollars par jour. Une plainte en France a démontré l’existance de plus de 30 propriétés appartenant à la famille Bongo dans ce pays et la plainte suggère que la famille a utilisé l'argent détourné pour les acheter. Cette famille possède également plusieurs palaces à Beverly Hills.

Dans son reportage, Brian Ross a montré des images du porte parole de la Maison Blanche, Jay Carney, qui concédait au journaliste Jake Tapper d’ABC-News, que le président du Gabon avait des antécédents moins que reluisants, mais que le Gabon était un "partenaire important" et que la visite à la Maison Blanche a été un geste de soutien aux efforts de réforme de Bongo.
Après la rencontre avec Bongo, et la diffusion de photos montrant les deux dirigeants en train de rigoler, la Maison Blanche a publié une déclaration soulignant que le président Obama avait exhorté le dirigeant gabonais "de prendre des mesures audacieuses pour éradiquer la corruption et à réformer le système judiciaire et les autres institutions clés pour assurer la protection des droits de l'homme ». Un autre téléspectateur gabonais a remercié ABC-News, par un courrier électronique, pour la diffusion du reportage, affirmant qu'il a donné au peuple gabonais une voix qu'il n'aurait pas pu avoir autrement. Il écrit : "Vous avez indiqué la plupart des frustrations et violations dont nous subissons depuis 1968. En Septembre 2009, j'ai écrit à la Maison Blanche a propos de l'élection et de la fraude qui était sur le point d'avoir lieu. Je n'ai pas reçu de réponse. La réponse du porte parole de la Maison Blanche est un exemple de ce dont nous a habitué la communauté internationale. J'ai été au Gabon en Février pour voir ma famille. Je peux vous dire la situation s'aggrave et personne n'est en sécurité au Gabon ».
Le président Bongo a catégoriquement nié qu'il est un voleur, ou qu'il ya une corruption généralisée dans son pays.

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