POURQUOI EST-IL IMPORTANT D’INFORMER LES ORGANISMES INTERNATIONAUX DES DROITS DE L’HOMME, SUR CE QUI SE PASSE AU GABON ?

Le scenario imaginaire de l'affaire de Bitam, lu par le directeur de cabinet du ministre de la defense du Gabon



Chers lecteurs, nous n'irons pas par quatre chemins pour vous rappeler que la performance du régime Bongo dans l'affaire des morts de Bitam est simplement inacceptable. Il est important pour nous de faire front à ce régime sur tout les plans, considérant qu'Ali Bongo et son épouse mettent de gros moyens à contribution pour se faire une image externe de ce qu'un de nos lecteurs appelle: "une dictature de bienfaisance". La méthode d'Ali Bongo est d'enfoncer encore plus les nationaux gabonais dans l'assistanat, c'est-à-dire une société qui n'existe que pour chanter "Ya Ali est venu, chocolat et bonbons!" comme le scande une chanson de propagande qui passe en ce moment en boucle sur la RTG1. Pendant qu'on infantilise les gabonais nationaux, on remet la gestion des choses sérieuses du pays aux étrangers, soit disant qu'ils ont une meilleure formation que les nationaux, affirmation qui reste à vérifier. Quand on a infantilisé la population par le biais d'une éducation au rabais, d'une pauvreté galopante, d'un alcoolisme chronique et de slogans lobotomisant, alors le régime peut faire ce qu'il veut sachant qu'intérieurement le pays est mort; la banqueroute morale est totale, on peu tuer les gens en toute quiétude et déclarer qu'ils sont morts de diarrhée; comme on peut aussi interrompre la carrière de milliers de gabonais nationaux que ce soit dans le secteur du bois, dans l'administration général ou encore spécifiquement au ministère de l'habitat, sans aucune raison autre qu'un caprice du prince et proclamer que ces décisions vont dans le sens de la "bienfaisance" des Bongo envers le Gabon.

L'étrange solution de la "dictature de bienfaisance" est le mécanisme qui est sensé permettre aux Bongo de répondre: "mais la première dame fait des efforts pour les veuves", si on leur reproche que l'hôpital général de Libreville n'a pas d'équipements; ou encore: "mais Ali lutte contre la corruption en limogeant les employés du ministère de l'Habitat", si on ose questionner une quelconque décision de ce régime. Le reste du travail sera fait par les cabinets de lobbyings auxquels les Bongo versent beaucoup d'argent pour avoir des entrées dans les hauts lieux du monde, ONU ou la Maison Blanche. Le massage de ces cabinets aux dirigeants du monde, est de stigmatiser la population gabonaise qui selon eux «n'est nullement prête à faire des sacrifices» et par conséquent Ali Bongo doit les traiter avec force (comme les enfants qu'ils sont) pour qu'ils aillent dans le sens des reformes. A aucun moment ces cabinets ne spéculeront qu'il se pourrait que l'impopularité d'Ali Bongo au Gabon existe en raison du rejet massif que les populations ont exprimé à son égard lors des élections. Chers lecteurs, nous devons être conscients des limites que représente l'information officielle sur les événements en cours au Gabon. Si nous voulons que le monde sache ce qui se passe réellement chez nous, nous devons fournir cette information nous-mêmes. Autrement dit, nous devons expliquer au monde entier, en commençant par les organismes de défense des droits de l'homme, que la fameuse dictature bienfaisante qui nous dirige, est aussi meurtrière et malhonnête que jamais. Les évènements de Bitam le prouve a tous point de vue, mais il faut que cette information arrive aux destinataires partout dans le monde. C'est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir transmettre votre indignation de gabonais, d'africain et d'être humain aux organismes ci-dessous. La liste n'est pas exhaustive, mais ce n'est qu'un début. Envoyez vos messages à tous les organismes que vous connaissez, de manière a ce que personne ne puisse dire: "nous n'étions au courant de rien, personne ne nous a alerté". Ne nous laissons pas aller au cynisme qui voudrait que de toutes les façons ces organismes ne puissent pas grand-chose. Regardez ce que l'affaire des biens mal acquis a réussi à faire! L'essentiel ici est d'informer, de véhiculer l'information, à un moment tout le monde se rendra compte du cauchemar que sont les Bongo pour le Gabon.


Amnesty international
http://www.amnesty.org/en/contact

Human Rights Action Center
email: jackghealey@gmail.com

Human Rights Watch
http://www.hrw.org/contact/new-york

Children's Defense:
Email: cdfinfo@childrensdefense.org

United for human rights:
http://www.humanrights.com/contact-us.html