REVENU Á LIBREVILLE, ALI BONGO TENTE DE SAUVER LES MEUBLES, MAIS EN VAIN
De retour à Libreville ce samedi soir, Ali Bongo dans une pseudo conférence de presse au cours de laquelle il n’a fait que lire des notes qui lui ont été préparées par ses conseillers, a essayé de présenter son séjour américain sous une meilleur optique que celle dont nous avons tous été les témoins. Aucune question ne lui a été posée, mais quelles questions les journalistes maison de la RTG, de l’Union ou de Gabon-Matin auraient bien pu lui poser ? De toute façon, quel est le gabonais qui prendra les déclarations d’Ali Bongo sur ce voyage, au sérieux, après le passage à la loupe faite par la presse américaine, de ce que représente ce bonhomme, sa famille et son pouvoir.
Bien entendu, dans ses déclarations à l’aéroport de Libreville, Ali Bongo s’est bien gardé de mentionner que le journal télévisé d’une grande chaine américaine lui avait fait l’honneur de diffuser un reportage qui démontrait que la vie au Gabon était tellement difficile pour la majorité de la population, que beaucoup de nos compatriotes ont pris l'habitude de vivre et se nourrir dans des conditions particulièrement insalubres, et que leurs enfants poursuivraient certainement ce mode de vie de la même manière héréditaire que les Bongo se passent le pouvoir, si rien n’était fait pour changer les choses.
Même si sa visite à Obama est sans conséquence pour le citoyen gabonais ordinaire, il aurait été bon d’entendre l’avis d’Ali Bongo sur les analyses faites par la presse qui estime que le Gabon ne serait pas si sous-développés, si sa famille avait utilisé les ressources du pays à l'amélioration des conditions de vie du peuple et pas seulement pour eux mêmes. Le Gabon est un pays pauvre à cause de la cupidité et la corruption de ses leaders, à la tête desquels se trouvent les membres de la famille Bongo.
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