UN ÉDITORIAL DU DAILY MAIL DE LONDRES N'Y VA PAS DE MAIN MORTE
Dans un éditorial corsé publié ce matin dont le titre est: "Obama and a White House invite for dictator who has stolen billions from his of impoverished African nation", l'auteur Daniel Bates ne prend pas de gant et restitue dans les colonnes de son journal, la prédation dont ont été coupables ceux qui se pensent propriétaires du Gabon. Vous pourrez lire la version originale de l'article au lien ci-dessous, en anglais. Mais nous vous en donnons aussi notre traduction en français. Ce matin, la presse américaine dit qu'à cause de la mauvaise presse que reçoit cette visite, il serait possible qu'Obama interdise les cameras (et photographies) lors de ce meeting. Il ne veut pas que ses adversaires politiques utilisent son meeting avec un dictateur voleur et corrompu, lors de la campagne électorale l'année prochaine. Mais nous vérifierons cette information.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2001593/Barack-Obama-invites-Gabon-dictator-Ali-Bongo-White-House.html#ixzz1On0GoUrU
L'article du Daily Mail du jour
Obama et la Maison Blanche invitent un dictateur qui a volé des milliards à son pauvre pays d'Afrique
Par: Daniel Bates
Barack Obama est très critiqué pour avoir invité un honteux dictateur africain qui a impitoyablement pillé des milliards de dollars dans son pays. Le président américain aura aujourd'hui une réunion privée avec Ali Bongo du Gabon dans le convoité bureau ovale en dépit de son bilan effroyable. La famille Bongo a gouverné ce pays pauvre d'Afrique avec une main de fer pendant cinq décennies et utilisé ses richesses pétrolières pour financer un train de vie scandaleusement luxueux.
Pendant ce temps un tiers de la population au Gabon vit avec moins de 2 dollars par jour et beaucoup meurent de faim chaque année ou sont contraints à fouiller dans les poubelles pour trouver de la nourriture. Les critiques ont fait remarquer que le Gabon, avec une population de 1,5 millions, est le troisième producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne. Ils affirment que la seule raison pour M. Obama a accepté de la réunion, c'est qu'il veut s'attirer les faveurs d'un allié et garantir l'approvisionnement en pétrole des USA- peu importe la moralité de la personne.
Les abus de la famille Bongo au Gabon sont bien documentés et remontent à 1967 quand Omar Bongo, le père Ali, devint président.
Il ya deux ans, des investigations ont révélé que les Bongos avaient des dizaines de maisons luxueuses dans des endroits comme la Côte d'Azur et un pied à terre de $ 120million de 14-chambres à Paris. Durant un shopping en 2006, l'ex-épouse d'Ali Bongo, rechigna à l'idée d'aménager dans une propriété qui coûtait la modique somme de $25 millions. «J'ai besoin de quelque chose de vraiment grand, vraiment, vraiment, vraiment grand,» a dit Inge. «Je pense que pour cette somme d'argent, je m'attends à un peu plus de grandeur. J'ai essayé des logements plus petits, mais ce n'est tout simplement pas mon genre".
Jack Blum, un consultant des Nations Unies et experts en activités bancaires offshore, a déclaré à ABC-News que la rencontre avec M. Obama envoie le mauvais message.
Il a dit qu'au cours fil des ans, les Bongos avaient ponctionné un quart du PIB du Gabon qui les a rendu incroyablement riche. "Il n'ont absolument aucune honte" a dit Blum de Bongo et ses acolytes. «Je dirais que les gens qui dirigent ce pays se sont rendus coupables de grand vol de la nation. Le sénateur Carl Levin, Démocrate du Michigan, a ajouté que: «Omar Bongo et maintenant son fils Ali Bongo ont pendant plus de 40 ans dirigés un régime au Gabon qui détourne la richesse de leur pays pour l'usage personnel de leur famille». Un rapport du Congrès, dont il était l'auteur l'année dernière, a montré que «les Bongos utilisaient des institutions financières américaines pour effectuer des transactions suspectes portant sur des millions de dollars de détournement. S'adressant à ABC-News, le porte parole de la Maison Blanche, Jay Carney a admis que Bongo a une histoire «pas très reluisante." «Tout d'abord, le président du Gabon fait des efforts de réforme, que nous soutenons, a-t-il dit. «Deuxièmement ... Le Gabon a été un partenaire important dans certaines des questions qui sont très importants pour la sécurité nationale américaine". Un porte-parole de Bongo a affirmé qu'il était un réformateur, mais n'a pas pu expliquer comment il a pu bâtir une telle fortune.
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