CONGRATULATIONS TO THE UPG PARTY FOR SHOWING THE GABONESE PEOPLE HOW TO SAY NO. FÉLICITATIONS AU PARTI UPG POUR AVOIR DÉMONTRÉ AUX GABONAIS COMMENT SAVOIR DIRE NON
English Version
Those who have convinced themselves that Gabon belongs to them have not yet understood that freedom is incompatible with what is practically a one-party state. In order to give to their deceased leader Pierre Mamboundou, the proper popular funeral he certainly deserved. His party decided to have his body follow an itinerary that included a stop at the roundabout of Rio, a plaza where Pierre Mamboundou organized many political rallies. When the Bongo regime found out that the funeral procession was going to stop at Rio, the police was ordered to forbid the procession from assembly there. Needless to say that Pierre Mamboundou supporters became irate and decided to cancel the scheduled exposure of the body on the ground of the national assembly, where many dignitaries were waiting for it to arrive; and despite the refusal of the police to let them use the roundabout of Rio, the procession forced through the police barricade and was able to provide the memorial they wanted for their deceased compatriot.
The refusal by the UPG party to bend over backward to what the regime wanted, is an indication that slowly but surely, the Gabonese people are beginning to openly express their frustrations with all the abuse of power this regime is perpetrating. Why did the regime try to prevent decent, peaceful Gabonese citizens from having a funeral procession at a popular roundabout? Absolutely no reason except for the fact that only a Bongo must be honored publically with the affection of the population. It seems to this blog that Ali Bongo did not want a demonstration of someone else’s popularity that would eclipse his own. The regime did not want Mamboundou, even dead, to get too much of the spotlights. But the members of the UPG Party reacted like FREE PEOPLE in deciding that if the regime did not want the body of Pierre Mamboundou to be among his supporters at Rio, then his supporters did not wish for the body of Pierre Mamboundou to be exposed in the national assembly. This is how strong people must react; someone pushes you, you must push back! All Gabonese people will find the attitude of the regime appalling, in that it tries to tell people how to live when they are alive, what to think, who they should support politically, and even when people die, the regime tries to tell their parents and supporters how the funeral should be conducted. This is unacceptable. How dare a regime that has miserably failed at delivering to the population economic growth, jobs and modernity, would now prevent people from honoring properly their dead. Members of this illegitimate regime have become so out of touch with reality that they are now routinely placing their desires above those of society in general. The regime has always counted on the fact that the Gabonese population would be afraid of its repression that the people would always be afraid to lose their career or even their freedom. However, those Gabonese who are mentally normal are finding it increasingly unbearable to tolerate this rubbish regime.
This blog can safely declare that Gabon is every day becoming more and more like a volcano waiting to explode. It is difficult for the population to continue to accept without any reaction, the scale of corruption, the waste of capital, the sheer inefficiency, the ubiquity of the ruling family and their party and the obeisance of an entire administration to a corrupt hierarchy. The mass of Gabonese people are proud and will not continue to accept to be stepped on by the regime. There is a widespread and growing recognition within Gabon that the authoritarian model has to change, a fact that every action of the regime dramatises. The regime apologists are always and endlessly saying that Gabon is different, there is tolerance, the rule of law, freedom of expression, pluralism etc. But the actions of the regime as exemplified by its interdiction to allow the casket of Pierre Mamboundou to be exposed at Rio, are bitter reminder or the true nature of this regime. The Gabonese people are sick and tired of that.
Version française
Ceux qui sont convaincus que le Gabon leur appartient n'ont pas encore compris que la liberté est incompatible avec ce qui est pratiquement un état de parti unique. Afin de donner à leur défunt chef de file, Pierre Mamboundou, les funérailles appropriées populaires qu'il méritait. Son parti a décidé de faire suivre à son corps un itinéraire qui comprenait un arrêt au rond-point de Rio, une place où Pierre Mamboundou a organisé de nombreux rassemblements politiques. Lorsque le régime Bongo a découvert que le cortège funèbre allait s'arrêter à Rio, la police a ordonné de l'interdire la procession. Inutile de dire que les supporters de Pierre Mamboundou se sont mis en colère et ont décidé d'annuler l'exposition programmée du corps a l'assemblée nationale, où de nombreux dignitaires étaient en attente de son arrivée, et malgré le refus de la police de les laisser utiliser le rond-point de Rio, le cortège forcé le barrage de police et a été en mesure de fournir le mémorial qu'il voulait à leur compatriote décédé.
Le refus par le parti UPG de courber l’echine face à ce que le régime voulait, est une indication que, lentement mais sûrement, le peuple gabonais commence à exprimer ouvertement sa frustration devant tous les abus de pouvoir perpétrés par ce régime. Pourquoi le régime a tenté d'empêcher des décents, paisibles citoyens gabonais d'avoir un cortège funèbre marquant un arrêt à un rond point populaire? Absolument aucune raison, sauf le fait que seul un Bongo doive être honoré publiquement avec l'affection de la population. Il semble à ce blog qu’Ali Bongo ne voulait pas une démonstration de la popularité de quelqu'un d'autre qui éclipserait la sienne. Le régime n'a pas voulu que Mamboundou, même mort, soit sous trop de projecteurs. Mais les membres du Parti UPG ont réagi comme des gens libres en décidant que si le régime ne voulait pas que le corps de Pierre Mamboundou soit parmi ses partisans à Rio ; ses partisans non plus ne voulaient pas que le corps de Pierre Mamboundou soit exposé à l'Assemblée nationale. C'est de cette façon forte que les gens doivent réagir; quelqu'un vous pousse, vous devez le repousser! Tous les Gabonais trouveront l'attitude du régime épouvantable, en ce qu'il essai de dire aux gens comment vivre quand ils sont vivants, ce qu'il faut penser, qui ils doivent soutenir politiquement, et même quand les gens meurent, le régime essai de dire à leurs parents et leurs supporters comment les funérailles doivent être menées. Cette situation est inacceptable. Comment un régime qui a lamentablement échoué à livrer à la population une croissance économique, de l'emploi et la modernité, oserait désormais vouloir empêcher les gens de bien honorer leurs morts. Les membres de ce régime illégitime sont devenus tellement en déphasage avec la réalité qu'ils en sont maintenant systématiquement à placer leurs désirs avant ceux de la société en général. Le régime a toujours compté sur le fait que la population gabonaise aurait peur de la répression que les gens auraient toujours peur de perdre leur carrière ou même leur liberté. Toutefois, les Gabonais qui sont mentalement normaux trouvent qu'il est de plus en plus insupportable de tolérer ce régime ordurier.
Ce blog peut sans risque de se tromper, déclarer que le Gabon est chaque jour de plus en plus comme un volcan prêt à exploser. Il est difficile pour la population de continuer à accepter sans aucune réaction, l'ampleur de la corruption, le gaspillage de capital, l'inefficacité, l'omniprésence de la famille régnante et de leur parti et l'obéissance d'une administration entière à une hiérarchie corrompue. La masse du peuple gabonais est fière et ne va pas continuer à accepter d'être piétinée par le régime. Il y a un sentiment généralisé et croissant au Gabon, c’est que le modèle autoritaire doit changer, un fait que chaque action du régime met en évidence. Les apologistes du régime disent sans cesse que le Gabon est différent, qu’il y a la tolérance, la primauté du droit, la liberté d'expression, le pluralisme etc. Mais les actions du régime comme en témoigne son interdiction du cortège funéraire de Pierre Mamboundou d'être exposé à Rio, sont la démonstration amer de la vraie nature de ce régime. Le peuple gabonais est fatigué de tout cela.
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