THIS BLOG ANSWERS ALI BONGO INTERVIEW PUBLISHED IN THE GABONESE NEWSPAPER “l’UNION” (PART 2). CE BLOG REPOND A L’INTERVIEW D’ALI BONGO PARUE DANS LE QUOTIDIEN GOUVERNEMENTAL L’UNION (DEUXIEME PARTIE)
English version
-L'Union: Since arriving at the head of Gabon, you have initiated a lot of actions and this in various fields. Some have succeeded, others are lagging, and do you not feel that your rhythm stifles the Government and your collaborators?
- Ali Bongo Ondimba: That has been said, but I do not confuse speed with haste. The worst thing would be to stay inactive and thus stagnate. The Gabonese people did not elect me to stand still. We must sustain a rhythm, because the country needs it. We are at a difficult time, and only countries that move can come out of this international crisis. So be on all fronts, yes! But I have no choice. If we were in a prosperous period, we could afford it. But here, we must ensure that our country undergoes the necessary reforms, to avoid that the impact of the crisis comes to strike us again. So for me, a number of work sites yes, but they are based on the three important pillars of our policy: the Green Gabon, Gabon of services and industrial Gabon. It was important for us to strengthen these pillars, so that from this we could build the foundations of emergence. For this too, it was important for us to work, but we do not forget the other fronts we have, whether domestic or international. This is the reason why it is recommended that a good leader surrounds himself with good people, sets the pace, or tempo as musicians would say, so the orchestra plays at that rate. Now is that going too fast for some? It's obvious! But what is important is to have a speed that is good and strong, without yielding to the rush but move at a pace that may eventually allow us to correct some things that are not going well.
-"Annoying Gabon" comments: Ali Bongo likes to mention that he has implemented a series of reforms. The problem is that he never says exactly which reforms he is referring to and what the results of these reforms are. As everybody knows, the effectiveness and efficiency of a country's public sector is vital to the success of development activities within that country. This is to say that no one can proclaim that reforms have been successfully made, if the effect of these reforms cannot be evaluated. Can Ali Bongo tell us that his reforms have produced?
1. Sound financial management of public resources?
2. An efficient civil and administrative service?
3. An efficient and fair collection of taxes from businesses, ports and individuals?
4. Transparent operations that are relatively free of corruption and contribute to good delivery of public services?
Anybody who is an objective observer of public affairs in Gabon would conclude that none of the 4 points above has seen a change since Ali Bongo assumed power. Given that the public sector is the largest spender and employer in Gabon and therefore, as such, it sets the environment for the rest of the economy, if there is no change in the performance of the public sector, it can be concluded that there is no change in the economic performance; which in turn simply means that all the reforms that Ali Bongo is touting are just noise, nothing but noise. No effect on the ground, no result. Until the Gabonese public start to see general evidence of accountability, effectiveness and efficiency in service delivery, transparency and so forth, nobody should take Ali Bongo seriously. Moreover, Ali Bongo says that the worst thing is to remain inactive and be stagnant. This is the epitome of hypocrisy because he has conspicuously ignored the real demand for reforms that have been formulated by the Gabonese people, and therefore he has condemned Gabon to stagnation because of the following points:
1. A Bongo who replaces another Bongo at the head of Gabon after 42 years of a presidency, is the highest degree of stagnation and no reform can erase that.
2. When Mborantsuo is at the same time a member of the Bongo family and the president of the constitutional court, this is the apex of stagnation since no change can come from any election as long as she remains in function.
3. As long as Ali Bongo, Mborantsuo and their ilk are saying no to biometry, Gabon would remain stagnant.
Those 3 examples and the other demands for reforms made by the movement "Ça Suffit Comme Ça", are being ignored by Ali Bongo and therefore proving that all the talk of reform by him has to be dismissed as a propaganda offensive. The so called reforms by Ali Bongo are just nothing more than superficial measures. Nothing deep, nothing serious. With all the very real problems facing Gabon today, one would think that Ali Bongo would enact real reforms. Regrettably, however, he continues to pursue fake reforms, which probably help to explain why the Gabonese people think that Ali Bongo is a fake and a phony.
Version française
- L'Union : Depuis votre arrivée à la tête du Gabon, vous avez initié pas mal d'actions et cela dans divers domaines. Certaines ont abouti, d'autres traînent, n'avez-vous pas l'impression que votre rythme étouffe le Gouvernement et vos collaborateurs ?
- Ali Bongo Ondimba : On l'a dit, mais je ne confonds pas vitesse et précipitation. La pire des choses serait l'inaction et, donc, stagner. Les Gabonaises et les Gabonais ne m'ont pas élu pour faire du surplace. Il faut imprimer un rythme, car le pays en a besoin. Nous sommes à une période difficile et seuls les pays qui bougent peuvent se sortir de cette situation de crise internationale. Alors être sur tous les fronts, oui ! Mais je n'ai pas le choix. Si nous étions dans une période plus prospère au niveau de l'environnement, on pouvait se le permettre. Mais là, nous devons veiller à engager notre pays dans les réformes nécessaires pour éviter aussi que l'impact de la crise vienne à nouveau nous frapper. Donc pour moi, un certain nombre de chantiers oui, mais qui reposent sur les trois piliers importants de notre politique : le Gabon vert, le Gabon des services, le Gabon industriel. Il était pour nous important de renforcer ces piliers-là, de manière à ce que, à partir de cela, nous puissions bâtir les fondements de l'émergence. Pour cela aussi, il était important pour nous de pouvoir travailler, mais nous n'oublions pas les autres fronts que nous avons, qu'ils soient intérieurs ou internationaux. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est recommandé à un leader de bien s'entourer, d'imprimer le rythme, ou le tempo comme dirait le musicien pour que l'orchestre joue à ce rythme-là. Maintenant est-ce que cela va trop vite pour certains ? C'est évident ! Mais ce qui est important, c'est d'avoir une vitesse qui soit bonne et soutenue, sans céder à la précipitation mais avancer à un rythme qui peut nous permettre éventuellement de corriger certaines choses qui ne vont pas.
- Commentaire de "Gabon Enervant": Ali Bongo aime à mentionner qu'il a mis en place une série de réformes. Le problème est qu'il n'a jamais dit exactement à quelles réformes il se réfère et quels sont les résultats de ces réformes. Comme chacun le sait, l'efficacité et l'efficience du secteur public d'un pays est essentielle à la réussite des activités de développement dans ce pays. C'est à dire que personne ne peut proclamer que des réformes ont été faites avec succès, si l'effet de ces réformes ne peut pas être évalué. Ali Bongo peut-il nous dire ce que ses réformes ont produit:
1. Une gestion financière saine des ressources publiques?
2. Un service public et administratif efficace?
3. Une collecte efficace et équitable des impôts des entreprises, dans les ports et aux particuliers?
4. Des opérations transparentes qui sont relativement libres de corruption et qui contribuent à la bonne distribution des services publics à tous les gabonais?
Tout observateur objectif des affaires publiques au Gabon conclurait qu'aucun des quatre points ci-dessus n'a connu un changement depuis qu'Ali Bongo a pris le pouvoir. Étant donné que le secteur public est le plus grand débourseur et employeur au Gabon et donc en tant que tel, il défini l'environnement pour le reste de l'économie; s'il n'y a pas de changement dans la performance du secteur public, on peut conclure qu'il y aurait aucun changement dans la performance économique. Ce qui à son tour signifie simplement que toutes les réformes dont se vante Ali Bongo ne sont que du bruit, rien que du bruit. Aucun effet sur le terrain, aucun résultat. Tant que le grand public gabonais n'aurait pas commencé à voir des preuves générales de responsabilités, d'efficacités et d'efficiences dans les prestations de service, la transparence et ainsi de suite, personne ne devrait prendre Ali Bongo au sérieux. Par ailleurs, Ali Bongo dit que la pire des choses soit de rester inactif et d'être stagnant. Ceci est la quintessence de l'hypocrisie parce qu'il continu d'ostensiblement ignorer les demandes réelles de réformes qui ont été formulées par le peuple gabonais et il condamne donc le Gabon à la stagnation en raison des points suivants:
1. Un Bongo qui remplace un autre Bongo à la tête du Gabon après 42 ans de présidence, est le plus haut degré de stagnation et aucune réforme ne peut effacer cela.
2. Lorsque Mborantsuo est à la fois un membre de la famille Bongo et président de la cour constitutionnelle, c'est le sommet de la stagnation car aucun changement ne peut venir d'aucune élection aussi longtemps qu'elle demeure en fonction.
3. Aussi longtemps que Ali Bongo, Mborantsuo et leurs semblables disent non à
Ces 3 exemples et les autres demandes de réformes faites par le mouvement "ça suffit Comme Ça", sont ignorés par Ali Bongo, et donc la preuve que tous les discours sur ses réformes doivent être rejetés car n'étant qu'une offensive de propagande. Les soit disant réformes d'Ali Bongo ne sont simplement rien d'autre que des mesures superficielles. Rien de profond, rien de sérieux. Avec tous les problèmes très réels auxquels sont confrontés les gabonais aujourd'hui, on aurait pu penser qu'Ali Bongo allait promulguer de réelles réformes. Malheureusement, toutefois, il continue à poursuivre des réformes factices, qui contribuent probablement à expliquer pourquoi le peuple gabonais pense qu'Ali Bongo est un affabulateur et un imposteur.
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