AGAINST ACCEPTABLE PRACTICES, MBORANTSUO THE PRESIDENT OF THE CONSTITUTIONAL COURT ALSO RUNS LUCRATIVE PRIVATE BUSNESSES. CONTRE TOUTES PRATIQUES ACCEPTABLES, MBORANTSUO LA PRESIDENTE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE GERE AUSSI DE LUCRATIVES AFFAIRES
English version
Ali Bongo and his cronies are always saying that Gabon has to begin operating according to international standards. That is well and good but it would be nice if they were actually showing the way by running the country according to the best practices that have been long established elsewhere. Case in point, Marie Madeleine Mborantsuo, the lady who has been serving as the president of the constitutional court, the highest court in the land, who also happens to be the mother of Ali Bongo's two half siblings. As shown in the documents above, this lady is not only presiding over the most important judicial court in the country, but she is also at the same time carrying on business ventures yielding significant financial returns. The documents show that she is the owner of a real estate company called "ALLUBI" that has been given two piece of land in Gabon on which to build homes for a total amount of 3 million dollars for the first one and 6 million dollars for the second. Beside the obvious question that is: where in gods name did that woman find 9 million dollars? I think all Gabonese know the answer to that one, the real question is: why is it that only in a banana republic like Gabon can it be normal to have a president of the constitutional court, running private businesses while she is in office. This is not acceptable in any real democracy or any country that follows the rule of law.
In countries like France with its "conseil constitutionnel" or the United States with its "Supreme Court", it is a rule that to maintain public confidence in the judiciary branch or government, it is important to maximize the independence of members of the court, from personal business interests and dealings. This is done to ensure that these business interests are not perceived to be affecting their professional activities. It is also for these reasons that members of these courts are not permitted to investigate or hear and decide any proceedings to or in which they are parties or personally interested. In other words, these countries have put in place a system that guarantees that members of the courts should be independent from the pressures exerted by third parties such as business interests. In these countries, members of the courts cannot receive cannot take any emolument, carry out any business directly or indirectly, or accept fees from any source, or any other advantages in addition to their salaries and allowances provided by the state. It is only when members of the court have retired of resigned their positions that they can openly participate in private business ventures. This is done because these countries want to make sure that when hearing a case, these members of the court would not be biased for or against a particular side, on the basis of their personal business interests.
Because of the reasons explained above, it is crazy to have Mborantsuo being the judge of an electoral dispute in which any Bongo is involved, due to the fact that she has clear family ties to the Bongo and there is absolutely no way she can be impartial. Every fair minded Gabonese person knows that the test for apparent bias is whether a reasonable person sitting in court and knowing all the relevant facts would have a reasonable suspicion that a fair trial for the litigant is not possible. In Gabon it is the case that nobody believes that Mborantsuo meets the standard for impartiality. For example, who in his right mind would believe that the regular Gabonese who will have a dispute with "ALLUBI" would have any chance to win his case in the court of law in Gabon while Mborantsuo is president of the constitutional court? This is why in mature democracies, people have to choose between the public of the private sector. In Gabon, a banana republic, people can do both: they can be public official and at the same time run private business. Ali Bongo calls that "l'avenir en confiance". This is the kinds of ridiculous incongruities that only exist in dictatorships.
So goes Gabon
Version française
Ali Bongo et ses acolytes aiment à dire que le Gabon devrait commencer à fonctionner selon les normes internationales. C'est bien beau, mais ce serait mieux s'ils montraient l'exemple en gouvernant le pays selon les meilleures pratiques qui ont été établies depuis longtemps ailleurs. Un cas de figure est Marie Madeleine Mborantsuo, la dame qui sert en tant que présidente de la cour constitutionnelle, la plus haute cour du pays, qui se trouve être aussi la mère de la demi-fratrie d'Ali Bongo. Comme indiqué dans les documents ci-dessus, cette dame n'est pas seulement présidente de la cour judiciaire la plus importante du pays, elle exerce aussi dans les même temps en qualité de propriétaire et gérante d'entreprises commerciales à rendements financiers significatifs. Les documents montrent qu'elle est la propriétaire d'une société immobilière appelée "ALLUBI" qui a reçu deux parcelles au Gabon sur laquelle elle doit construire des maisons pour un montant total de 3 millions de dollars pour la première et 6 million de dollars pour la secondes. Outre la question évidente qui est: où, au nom de dieu, cette femme a-t-elle trouvé 9 millions de dollars? Il est évident que tous les Gabonais connaissent la réponse à celle-là; la vraie question est: pourquoi est-ce seulement dans une république bananière comme le Gabon qu'il soit normal d'avoir un président de la cour constitutionnelle qui gère des entreprises privées alors qu'elle est encore en fonction? Ce n'est acceptable dans aucune démocratie réelle ou dans tout pays qui suive la règle de droit.
Dans des pays comme la France avec son «conseil constitutionnel» ou aux États-Unis avec sa «cour suprême», la règle veut que pour maintenir la confiance du public dans le pouvoir judiciaire, qui est une branche autonome du gouvernement, il soit important de maximiser l'indépendance des membres de la cour par rapport aux affaires personnelles et transactions qui en découlent. Ceci est fait pour s'assurer que ces intérêts commerciaux ne soient pas perçus comme affectant leurs activités professionnelles. C'est aussi pour ces raisons que les membres de ces cours ne sont pas autorisés à enquêter ou à entendre et décider sur toute procédure dans laquelle ils pourraient être partie prenante. En d'autres termes, ces pays ont mis en place un système qui garanti que les membres des tribunaux soient indépendants des pressions exercées par des tiers tels que les intérêts financiers. Dans ces pays, les membres des cours précitées ne peuvent pas recevoir d'émoluments, mener toute activité commerciale directement ou indirectement, ou accepter des honoraires ou autres avantages en plus de leurs salaires et indemnités prévus par l'état. Ce n'est que lorsque les membres de ces cours ont pris leur retraite ou démissionné de leur poste qu'ils peuvent participer ouvertement à des entreprises commerciales privées. Ceci est fait parce que ces pays veulent s'assurer que lors de l'audition d'un cas, ces membres de la cour n'auraient pas de parti pris pour ou contre un côté en particulier, sur la base de leurs intérêts d'affaires personnelles.
Pour les raisons expliquées ci-dessus, il est dingue d'avoir Mborantsuo être le juge d'un contentieux électoral dans lequel un Bongo est impliqué, en raison du fait qu'elle a des liens familiaux clairs avec les Bongo et il n'y a absolument aucune chance qu'elle puisse être impartiale. Tout honnête gabonais sait que le test de partialité apparente est de savoir si une personne raisonnable assise dans la cour et au courant de tous les faits, aurait des soupçons raisonnables sur l'équité du procès. Au Gabon, il est vrai que personne ne croit que Mborantsuo répond aux normes d'impartialité. Par exemple, qui pourrait croire que le Gabonais moyen qui aurait un différend avec "ALLUBI" aurait toute chance d'avoir gain de cause devant le tribunal au Gabon, pendant que Mborantsuo est présidente de la Cour constitutionnelle? C'est pourquoi dans les démocraties matures, les gens ont à choisir entre le secteur public et le secteur privé. Au Gabon, une république bananière, les gens peuvent faire les deux: ils peuvent être à la tête d'une institution de l'état et en même temps s'occuper d'entreprises privées. Ali Bongo appelle cela «l'avenir en confiance». C'est le genre d'incongruités ridicules qui n'existent que dans les dictatures.
Ainsi va le Gabon
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