THE GENERAL POLICY SPEECH OF JEAN MARC AYRAULT AT THE FRENCH NATIONAL ASSEMBLY. WHAT TO THINK? LE DISCOURS DE POLITIQUE GÉNÉRALE DE JEAN-MARC AYRAULT Á L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇAISE. QU'EN DIRE?
Discours de politique générale de Jean-Marc... by PartiSocialiste
English version
The French Prime Minister, Jean-Marc Ayrault, gave his general policy speech in front of the French National Assembly, this Tuesday, 3 July 2012. At page 20 of that speech (see below), he said the following:
"In Africa, the construction of democratic states has our full support. A break with the excesses of Françafrique is anticipated by a continent whose growth prospects bring hope. We will work to develop, with countries that wish, a partnership of equals, based on good governance, development and mobilization of all energies."
This is very nice and maybe encouraging. The problem is that we have heard it all before. Every French government since François Mitterrand in 1981, has said the same thing. Then what happens? The same old crap. Even now, 2 days after this speech, François Hollande will receive Ali Bongo at the Elysée palace; what does that means? People are tired of these good intentions and would like for once to see a change. The French have a military base in Libreville. They are the one securing the Bongos in power. If they want to see improvement in Gabonese democracy, they can make it happen. Until real action, this blog would continue to reject all these statements of good intentions. When Ali Bongo is allowed to visit the Elysée palace, is not this the sign that a consensual line is adopted? That relations will be established in the continuity of the Bongos? What is fundamentally different between Sarkozy and Hollande, if both put up with dictators like Ali Bongo, who usurp the votes of their people? Why all this theater?
Discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, devant l'Assemblée nationale(2)
Version française
Le Premier Ministre français, Jean-Marc Ayrault, a prononcé son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale française, ce mardi 3 Juillet 2012. À la page 20 de ce discours (voir ci-dessus), il dit ce qui suit:
"En Afrique, la construction d’Etats démocratiques a tout notre soutien. Une rupture avec les dérives de la Françafrique est attendue par un continent dont les perspectives de croissance sont porteuses d’espoir. Nous nous attacherons à développer, avec les pays qui le souhaitent, un partenariat d’égal à égal, reposant sur la bonne gouvernance, le développement et la mobilisation de toutes les énergies."
C'est très agréable tout ça et peut-être même encourageant. Le problème est que nous avons déjà entendu tout cela auparavant. Chaque gouvernement français depuis François Mitterrand en 1981, a dit la même chose. Alors, qu'est-ce qui se passe ensuite? La même vieille merde. Même maintenant, dans juste 2 jours après ce discours, François Hollande recevra Ali Bongo à l'Elysée; qu'est-ce que cela signifie? Les gens sont fatigués de ces bonnes intentions et souhaiteraient une fois pour toute, voir un changement. Les Français ont une base militaire à Libreville. Ce sont eux qui sécurisent les Bongo au pouvoir. S'ils veulent voir une amélioration de la démocratie gabonaise, ils peuvent y arriver. Jusqu'à ce qu'il y'ait de l'action réelle, ce blog continuera de rejeter toutes ces déclarations de bonnes intentions. Quand on reçoit Ali Bongo a l'Elysée, n'est ce pas là le signe qu'on s'inscrit dans une ligne consensuelle? Qu'on va établir des relations de rupture dans la continuité des Bongo? Qu'est-ce qui est donc fondamentalement différent entre Sarkozy et Hollande, si les deux s'accommodent de dictateurs de type Ali Bongo qui usurpent des suffrages de leur peuple? Pourquoi tout ce theatre?
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