SINCE THERE IS NO CRISIS IN GABON, WHY IS THE PDG BOUNCING AROUND? PUISQU’IL N’Y A PAS DE CRISE AU GABON, POURQUOI LE PDG S’AGITE-IL?






English version

In his last weekly briefing, Alain Claude Bilié Bi Nze the spokesperson of the Gabonese presidency declared that “there was no crisis in Gabon”. He should make sure to tell the same thing to his friends from the PDG, because it seems that for a political party in power for 45 years, they certainly are showing signs that they are afraid of something. But since there is no crisis in Gabon, the PDG should not be afraid of anything; they should be very confident that everything is under control, that everything is going well in the country.

1. Raymond Ndong-Sima thinks that there are crises in the country, but Bilié Bi Nze says there are no crises

On 10 July 2012, the Prime Minister Raymond Ndong-Sima called for a national consultation. At the time, he said the reasons for such a call were: "a) to diagnose the political, economic, social and democratic governance of our country; b) to ensure the adaptation of the state to the economic and social context in light of the growing demands of our citizens for good governance; c) to ensure the simplification of procedures, the transparency of management and the accessibility to services."

Dear readers, these are the words of Ali Bongo’s Prime Minister. He was justifying his call for a national consultation, because he wanted to “DIAGNOSE” the governance of Gabon. All good dictionaries tell us that the definition of “to diagnose” is to “identify a disease”. In other words, Raymond Ndong-Sima wanted to identify the disease that is afflicting Gabon. The dictionary also tells us that a disease is a health crisis that must be cured for the patient to be fully functional. By calling for a diagnosis, the Gabonese Prime Minister was admitting that the country was sick, therefore that the country was in crisis. How can Bilié Bi Nze say that there is no crisis in Gabon, when the Prime Minister of the government he serves says that the country is sick and in need of a diagnosis? Maybe members of the PDG can clarify for us these contradictory positions between the Prime Minister and the Spokesperson of the presidency.

2. Boukoubi tells the Minister of the Economy that goods have become too expensive for Gabonese family, but Bilié Bi Nze says there are no crises

The Gabonese public television, in its newscast this Saturday, ostensibly showed a 5 minutes segment of Faustin Boukoubi, the Secretary General of the Gabonese Democratic Party (PDG), visiting the office of Luc Oyoubi, Gabon’s Minister of Economy, Employment, and Sustainable Development. This visit, we were told, was for the members of the PDG to plea with the Minister about the plight of the Gabonese consumer who is no longer able to buy goods because they are now so expensive that they are above his reach. The Secretary General of the PDG also is purported to have mentioned the problem of unemployment among the youths, which has now attained alarming proportions. So dear readers, are these crises? If the average Gabonese family no longer is able to afford 3 meals a day, wouldn’t you call that a crisis? If Faustin Boukoubi and Luc Oyoubi, even hypocritically, agree that the average Gabonese family is no longer able to properly feed itself, wouldn’t they call that a crisis? So why is Bilié Bi Nze telling us that everything is rosy in Gabon and that there are no major problems?

Dear readers, a dictatorship can be defined as a system of government ruled by a relatively small number of self-appointed people who hold absolute power over any institutions or system of laws in a country. They pretend to care for the masses, but dictatorships always put their own interests first. Logic does not matter to a dictator and we are seeing the evidence of that in Gabon where the same people are telling us that there are crises, while at the same time telling us that there are no crises. These people are all from the Bongo regime and engage in their own Olympic sports: “self-preservation”.

So goes Gabon



Version française

Au cours de son dernier briefing hebdomadaire, Alain Claude Bilié Bi Nze le Porte-Parole de la Présidence gabonaise, a déclaré «qu’il n'y avait pas de crise au Gabon». Il devrait s'assurer de faire comprendre la même chose à ses amis du PDG, car il semble que pour des membres d’un parti politique au pouvoir depuis 45 ans, ils montrent certainement des signes de peur de quelque chose. Mais puisqu'il n'y a pas de crise au Gabon, le PDG ne devrait pas avoir peur de rien, ses membres devraient être très confiants que tout est sous leur contrôle, que tout aille bien dans le pays.

1. Raymond Ndong-Sima pense que il y a des crises dans le pays, mais Bilié Bi Nze dit qu'il n'y a pas de crises

Le 10 Juillet 2012, le Premier ministre Raymond Ndong-Sima a appelé à une consultation nationale. À cette occasion, il avait déclaré que les raisons d'un tel appel étaient les suivantes: «a) à poser un diagnostic de la gouvernance politique, économique, sociale et démocratique de notre pays ; b) à assurer l’adaptation de l’État au contexte économique et social au regard de la demande croissante de nos concitoyens en faveur d’une gouvernance de qualité ; c) à assurer la simplification de ses procédures, la transparence de sa gestion et l’accessibilité à ses services.»

Chers lecteurs, ce sont là les mots du Premier ministre d’Ali Bongo. Il justifiait son appel en faveur d'une consultation nationale, par le fait qu'il voulait «diagnostiquer» ce qui mine la gouvernance du Gabon. Tous les bons dictionnaires nous disent que la définition de «diagnostiquer» est «identifier une maladie". En d'autres termes, Raymond Ndong-Sima voulait identifier les maladies qui sévissent au Gabon. Le dictionnaire nous dit aussi que la maladie est une crise de santé qui doit être guérie pour que le patient puisse être pleinement fonctionnel. En appelant à un diagnostic, le Premier Ministre gabonais admettait donc que le pays était malade, que le pays était en crise. Comment Bilié Bi Nze peut-il affirmer qu'il n'y a pas de crise au Gabon, lorsque le Premier Ministre du gouvernement qu'il sert, dit implicitement que le pays est malade et a besoin d'un diagnostic? Peut-être que les membres du PDG peuvent nous éclairer sur ces positions contradictoires entre le Premier Ministre et le Porte-Parole de la Présidence.

2. Boukoubi dit au Ministre de l'Economie que les produits sont devenus trop chers pour les familles gabonaises, mais Bilié Bi Nze affirme qu'il n'y a pas crises

La télévision publique gabonaise, dans son journal télévisé de ce samedi, a ostensiblement montré un segment de 5 minutes dans lequel Faustin Boukoubi, le Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais (PDG), rendait visite à Luc Oyoubi, le Ministre gabonais de l'Economie, de l'Emploi, et du Développement Durable. Cette visite, nous a-t-on-dit, avait pour objet un plaidoyer des membres du PDG auprès du Ministre, sur le sort du consommateur gabonais qui n'est plus en mesure d'acheter des biens de première nécessité, car ils sont maintenant tellement chers qu'ils sont au-delà de sa portée. Le Secrétaire Général du PDG est également censé avoir évoqué le problème du chômage parmi les jeunes, qui a maintenant atteint des proportions alarmantes. Donc chers lecteurs, ce ne sont pas des crises ça? Si les familles gabonaises moyennes ne sont plus en mesure de se nourrir de 3 repas par jour, n'est-ce pas une crise? Si Faustin Boukoubi et Luc Oyoubi, même hypocritement, conviennent que les familles moyennes gabonaises ne sont plus en mesure de bien se nourrir, ne peut-ont pas appeler cela une crise? Alors, pourquoi est-ce que Bilié Bi Nze nous raconte que tout est rose au Gabon et qu'il n'y a pas de problèmes majeurs?

Chers lecteurs, une dictature peut être définie comme un système de gouvernement dirigé par un nombre restreint et auto-désigné de personnes détenant un pouvoir absolu sur toutes les institutions et système judiciaire dans un pays. Ils font semblant de s'occuper des masses, mais les dictatures mettent toujours leurs propres intérêts en premier. La logique n'a pas d'importance pour un dictateur, et nous en voyons la preuve au Gabon, où les mêmes personnes qui nous disent qu’il y a des crises, en même temps nous disent qu'il n'y a pas de crises. Ces gens qui sont tous issus du régime Bongo sont engagés dans leur propre sport olympique: « l'auto-préservation ».

Ainsi va le Gabon

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