ONE WORD ORDER: KICK ALI BONGO OUT. UN SEUL MOT D’ORDRE: CHASSER ALI BONGO
Vu d’une partie de l’assistance au meeting de l’Union Nationale ce samedi
Some of the assistance at the meeting of the Union Nationale this Saturday
English version
This Saturday, the Gabonese opposition party Union Nationale had a rally at its headquarter. According to pictures of the event, it was a soaring success. One of its prominent members, Andre Mba Obame announced during that meeting via teleconference, that he would be returning to Gabon within 30 days, after spending the last 13 months abroad, on medical leave. Additionally, there is now a sizeable confluence of opinions among the free Gabonese opposition, the Gabonese free civil society and all Gabonese citizens who consider themselves to be free, that the single objective of the moment is the departure of Ali Bongo from power. Not tomorrow, not in the next 4 years, right here and right now!
However, the Gabonese people must be in the driver’s seat and not let the politicians highjack their aspirations. We repeat, the aspiration of the people is to boot Ali Bongo out of power as soon as possible. The politicians must know that the Gabonese people have no appetite for any other type of language or ill-defined objective. Every move that would be made must be directed at the departure of Ali Bongo. Every bit of energy spent must be directed at the departure of Ali Bongo. Nothing less would be expected nor tolerated.
Andre Mba Obame must be put under pressure by the people so he becomes decisive and takes full responsibility for pushing Ali Bongo toward the exit. If he hesitates for a second as he did after the stolen election of 2009, it would be a sign that he is not the right person and is not ready for prime time. The double talk is over; it is now time to stand up and be counted. Talk is cheap; it is easy to make promises. But the Gabonese people should no longer be willing to believe in promises. We want to see action and we want these actions to be directed at the departure of Ali Bongo from power.
The free Civil Society has been the metronome of change during the last 3 years in Gabon. The valiant efforts of people like Marc Ona-Essangui, Paulette Oyane-Ondo, Georges Mpaga and numerous others, are beginning to bear fruits and the possibility of vanquishing this regime is getting closer. They should continue to push for the realization of a Gabon devoid of dictatorship and where the rule of law would be implemented and observed by those in power.
The trade unions which have been dragged through the mud by Ali Bongo should stand up and be ready to demand that the Gabonese workers be restored in their rights and dignity, on their soil. The Gabonese people should never again be considered as second class citizens in their own country. They should be respected by their employers as well as by the foreign workers.
But more importantly and crucially, the Gabonese political opposition must once and for all, realize that every dictatorial regime knows that to keep its power, it must project and highlights the general unreadiness of the opposition to assume power. The Bongo regime is not an exception to that rule. As proof, we can see at the moment, an increased activity to stimulate the perceived fracture of the opposition and the civil society. The regime knows that for any Gabonese opposition to have a chance to be considered as an alternative to PDG rule, it must be seen as serious, competent and united around a series a core principles. It is that possibility that the regime is trying to destroy by financing various poles within the oppositions that are to be used as counter weight to others. This is why we see the UPG party under assault by a group of people who want to create noise without any real chance of unseating Ali Bongo. This is why we see people like Louis-Gaston Mayila going to meet with Mborantsuo and trying to pretend that he is negotiating for better electoral conditions when everybody knows that it is a farce. Tragically and predictably, these peripheral activities keep the opposition disorganized and unable to do anything more than weakly protest the abuse of the regime. This situation grows worse as it causes more people, especially the youth and the well-educated, drift away, disappointed and alienated, from opposition groups and politics in general.
No one, whether it’s the Gabonese people, or even the international community, takes seriously a divided opposition. But a united opposition, made of all forces of goodwill both external and internal, will create a coalition sufficiently large and broad, to create an undeniable alternative to PDG and Ali Bongo rule. This is what the Gabonese people are waiting for and what they expect from the free opposition, the free Civil Society, the free trade union and the free citizens.
Ali Bongo must go now!
Version française
Ce samedi, le parti d'opposition gabonaise l'Union Nationale a organisé un meeting à son siège. Au vu des photos de l'événement, ce meeting a été un succès. L'un de ses membres éminents, André Mba Obame a annoncé lors de cette réunion par téléconférence, qu'il serait de retour au Gabon dans les 30 prochains jours; après avoir passé les 13 derniers mois à l'étranger, pour des raisons médicales. En outre, il y a maintenant une importante confluence d'opinions entre l'opposition gabonaise libre, la société civile libre et tous les citoyens gabonais qui se considèrent comme libres, que le seul objectif du moment est le départ d'Ali Bongo du pouvoir. Pas demain, pas dans les 4 prochaines années, ici et maintenant!
Cependant, le peuple gabonais doit être aux commandes et ne pas laisser les politiciens détourner leurs aspirations. Nous le répétons, l'aspiration du peuple est de débarquer Ali Bongo du pouvoir dès que possible. Les politiciens doivent savoir que le peuple gabonais n’a pas d'appétit pour tout autre type de langage ou objectif mal définis Chaque action qui serait menée doit être dirigée vers le départ d'Ali Bongo. Chaque bout d’énergie dépensée doit être dirigé vers le départ d'Ali Bongo. Rien de moins ne devrait être toléré.
André Mba Obame doit être mis sous pression, par le peuple, afin qu'il devienne décisif et assume l'entière responsabilité de pousser Ali Bongo vers la sortie. S'il hésite une seconde, comme il l'a fait après l'élection volée de 2009, ce serait un signe qu'il n'est pas la bonne personne et qu’il n'est pas prêt d’être l’homme du moment. Le double langage n’est plus de mise; il est maintenant temps de se lever et être compté. Discuter ne coûte rien; il est facile de faire des promesses. Mais le peuple gabonais ne devrait plus être disposé à croire dans les promesses. Nous voulons voir de l'action et nous voulons que ces actions soient orientées au départ d'Ali Bongo du pouvoir.
La société civile libre a été le métronome du changement au cours des 3 dernières années au Gabon. Les vaillants efforts de gens comme Marc Ona-Essangui, Paulette Oyane-Ondo, Georges Mpaga et de nombreux autres, commencent à porter leurs fruits et la possibilité de vaincre ce régime se rapproche. Ils devraient continuer à faire pression pour la réalisation d'un Gabon exempt de la dictature et où l’état de droit serait mis en œuvre et respecté par le pouvoir.
Les syndicats qui ont été traînés dans la boue par Ali Bongo devraient se relever et être prêt à demander que les travailleurs gabonais aient leurs droits restaurés et recouvrent la dignité sur leur sol. Les Gabonais ne devraient plus jamais être considérés comme des citoyens de seconde classe dans leur propre pays. Ils doivent être respectés par leurs employeurs ainsi que par les travailleurs étrangers.
Mais le plus important et le plus crucial, est la nécessité pour l'opposition politique gabonaise, de se rendre compte une fois pour toutes que tout régime dictatorial sait que pour garder son pouvoir, il doit projeter et mettre en évidence l'impréparation générale de l'opposition à prendre le pouvoir. Le régime Bongo n'est pas une exception à cette règle. Comme preuve, nous pouvons constater en ce moment, une activité accrue pour stimuler la perception de fracture de l'opposition et de la société civile gabonaise. Le régime sait que si l'opposition gabonaise veut avoir une chance d'être considérée comme une alternative au pouvoir PDG, elle doit être considérée comme sérieuse, compétente et unie autour d'une série de principes fondamentaux. C'est cette éventualité que le régime tente de détruire par le financement de différents pôles dans l’opposition, qui doivent être utilisés comme contrepoids les uns des autres. C'est pourquoi nous voyons le parti UPG pris d'assaut par un groupe de personnes qui veulent y créer la cacophonie, sans aucune chance réelle de détrôner Ali Bongo. C'est pourquoi nous voyons des gens comme Louis-Gaston Mayila aller à la rencontre de Mborantsuo et d'essayer de prétendre qu'il est en négociation pour de meilleures conditions électorales quand tout le monde sait que c'est une farce. Tragiquement et de manière prévisible, ces activités périphériques maintiennent l'opposition dans un état désorganisé et incapable de faire autre chose que protester faiblement contre les abus du régime. Cette situation s'aggrave car elle provoque chez beaucoup de gens, surtout les jeunes et les instruits, un désintéressement, une déception et aliénation vis-à-vis des groupes d'opposition et de la politique en général.
Personne, que ce soit le peuple gabonais, ou même la communauté internationale, ne prend au sérieux une opposition divisée. Mais une opposition unie, composée de toutes les forces de bonnes volontés à la fois externes et internes, permettra de créer une coalition suffisamment grande et élargie, qui deviendra une alternative indéniable au PDG et au régime Ali Bongo. C'est ce que le peuple gabonais attend et ce qu'il souhaite de l'opposition libre, de la société civile libre, des syndicats libres et des citoyens libres.
Ali Bongo doit s’en aller, maintenant!
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