SCIENTIFIC STUDIES DEMONSTRATING THAT RUBBER PLANTATIONS HAVE DEVASTATING ENVIRONMENTAL IMPACT. DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES DÉMONTRENT QUE LES PLANTATIONS D'HÉVEA ONT UN IMPACT ENVIRONNEMENTAL DÉVASTATEUR





English version


There are those Gabonese people, supporters of Olam project of rubber plantations in Gabon, who say: "the risk of rubber culture was a thing of the past. Olam is using modern methods and therefore these plantations in Gabon would be good for the environment and for the people". These people do not know what they are talking about because Olam has a very bad environment record and there are several scientific studies showing that rubber plantations are as dangerous to the environment today, as they were 40, 50 years ago.

In the 22 May 2009 issue of Science, the influential weekly Magazine of the American Association for the Advancement of Science, the second highest scientific impact journal in the world, only after Nature Magazine, published an article written by Alan Ziegler of the National University of Singapore (the home country of Olam); Jefferson Fox of the East-West Center in Hawaii (a state where the climate is similar to that of Gabon and where rubber plantations have had devastating effects) and Jianchu Xu of the Kunming Institute of Botany in China. These 3 researchers conducted a study of more than 500,000 hectares, which have been converted to rubber plantations in China, Laos, Thailand, Vietnam, Cambodia, and Myanmar. Here are the principal findings of these researchers:

1. The conversion of both primary and secondary forests of these areas to rubber plantation threatens biodiversity and results in reduced total carbon biomass. The large-scale rubber cultivation has taken a heavy toll on the local environment. Satellite studies show that between 1976 and 2003 forests were cleared at an average annual rate of almost 14,000 hectares, shrinking the total forest cover to less than 50% of its original size. The forest is a natural botanical garden and it is estimated that the biodiversity has been also significantly diminished with the disappearance of about 11,700 plant species from that area.

2. The hydrological systems of that region have been hardest hit. Normally, the average rainfall over that region is about 1,400 millimeters per year, and occurs mostly during the rainy season. During the dry season, a dense fog of water vapor trapped beneath the rainforest canopy keeps the myriad plant species alive in those tropical rain forests. But as rubber trees take over the landscape, the dry season fog is becoming less pronounced because the rubber trees, known as 'water pumps' by the locals, suck up all the water and cause more surface runoff, which consequently, reduces the soil water content. As the soil water content is reduced, less evaporation takes place. More water is also lost from the spaces between rubber trees, which grow farther apart than natural rainforest vegetation. As a result, streamflow has dropped and wells have dried up in many villages because. The use of pesticides and fertilizers to sustain commercial agriculture has reduced water quality as these pesticides contaminate the groundwater which runs into stream and rivers.

3. The loss of the rainforest in that area also has implications for carbon dynamics and climate change in the region. The researchers have calculated that 6 million tones of biomass carbon stock have been lost in that area between 1976 and 2003, and that this is likely to affect the regional climate as the temperature and precipitation data from meteorological stations in Asia, show that the region has been warming, with less rainfall and more severe droughts. The researchers postulate that stresses due to large-scale deforestation are likely to have a role in these changes.

These researchers demonstrate in their studies and the numerous references they cite, that destroying ecosystems will backfire and hit economic development in the long run. This is true in Asia and is certainly true in Gabon. These researchers have documented the devastating impact that rubber plantation has on soil nutrient cycles, soil erosion, climate regulation, water retention etc. Given these known risks and well researched studies, who could believe the environmental impact study of Olam which concluded that their project would only be beneficial economically and environmentally? Those Gabonese citizens who can think know that this project is hardly a viable investment, because in the end the people would lose not only their land, but also their environment.


P.S. Those of you who would like to have these studies could send us emails and we would send the original studies to you in a PDF format.




Version française


Il y a des gabonais, des partisans du projet Olam de plantations d'hévéas au Gabon, qui disent: "les risques de la culture de l'hévéa relèvent du passé car Olam utilise des méthodes modernes et par conséquent, ces plantations au Gabon seraient bénéfiques pour l'environnement et pour le peuple". Ces gens ne savent pas de quoi ils parlent, car Olam a un casier environnemental très négatif et il y a plusieurs études scientifiques qui démontrent que les plantations d'hévéas sont aussi dangereuses pour l'environnement aujourd'hui, qu'elles ne l'étaient par le passé il y a 40 ou 50 ans.

Dans son édition du 22 mai 2009, le magazine Science, l'influent hebdomadaire de l'Association Américaine pour l'Avancement des Sciences, la deuxième plus grande revue scientifique dans le monde, seulement après Nature Magazine, a publié un article écrit par Alan Ziegler de l'Université Nationale de Singapour (le pays d'origine d'Olam); Jefferson Fox de l'East-West Center à Hawaï (un état où le climat est semblable à celui du Gabon et où les plantations d'hévéas ont eu des effets dévastateurs) et Jianchu Xu de l'Institut de botanique de Kunming en Chine. Ces 3 chercheurs ont mené une étude sur plus de 500.000 hectares qui ont été convertis en plantations d'hévéa en Chine, au Laos, en Thaïlande, au Vietnam, au Cambodge et à Myanmar. Voici les principales conclusions de ces chercheurs:

1. La conversion des forêts primaires et secondaires de ces zones, en plantations d'hévéa menace la biodiversité et la biomasse de carbone totale se retrouve réduite. La culture de l'hévéa à grande échelle a prélevé un lourd tribut sur l'environnement local. Des études par satellite montrent qu'entre 1976 et 2003, la forêt a été défrichée à un rythme annuel moyen de près de 14000 hectares, provoquant la diminution du couvert forestier total à moins de 50% de sa taille originale. La forêt est un jardin botanique naturel et il est estimé que la biodiversité a été également significativement diminuée avec la disparition d'environ 11700 espèces de plantes de cette région.

2. Les systèmes hydrologiques de la région ont été les plus durement touchés. Normalement, les précipitations moyennes de cette région sont d'environ 1400 millimètres par an, et se produisent surtout pendant la saison des pluies. Pendant la saison sèche, un brouillard dense de vapeur d'eau contenue sous la canopée, conserve une myriade de ces espèces végétales en vie dans ces forêts tropicales humides. Mais comme les arbres d'hévéa prennent de plus en plus de place dans la région, le brouillard de saison sèche est de moins en moins prononcé parce que les arbres d'hévéa, connus aussi sous l'appellation de «pompes à eau» par les populations locales, aspirent toute l'eau et provoquent aussi plus de ruissellement en surface. Ce qui, par conséquent, réduit le contenu en eau du sol. Comme la teneur en eau du sol est réduite, moins d'évaporation a lieu et c'est cette évaporation qui est supposée créer le brouillard. En plus l'eau est également perdue dans les espaces entre les arbres d'hévéa, qui poussent de manière plus éloignées les uns des autres, que la végétation naturelle de la forêt tropicale. La résultante de tout ceci, est que les débits d'eau ont diminué et les puits se sont asséchés dans de nombreux villages. L'utilisation de pesticides et d'engrais pour soutenir l'agriculture commerciale a aussi réduit la qualité de l'eau car ces pesticides contaminent la nappe phréatique qui coule vers les rivières.

3. La perte de la forêt tropicale dans cette zone a également des implications pour la dynamique du carbone et le changement climatique dans la région. Les chercheurs ont calculé que 6 millions de tonnes de stocks de biomasse en carbone ont été perdues dans cette région entre 1976 et 2003, et que cela est susceptible d'affecter le climat régional. Les données de température et de précipitations provenant de stations météorologiques en Asie, montrent que la région connait un réchauffement, avec moins de précipitations et des sécheresses plus sévères. Les chercheurs ont postulé que les stress environnementaux dus à la déforestation à grande échelle sont susceptibles d'avoir un rôle dans ces changements.

Ces chercheurs démontrent dans leurs études et les nombreuses références qu'ils citent, que la destruction des écosystèmes aura un effet de boomerang qui va se retourner contre le développement économique à long terme. Cela est vrai en Asie et l'est certainement au Gabon aussi. Ces chercheurs ont documenté l'impact dévastateur que la culture de l'hévéa a sur les cycles des éléments nutritifs du sol, sur l'érosion des sols, sur la régulation du climat, sur la rétention des eaux, etc. Compte tenu de ces risques connus et des études bien documentées, qui pourrait croire en l'étude d'impact environnemental d'Olam, qui a conclu que leur projet n'aurait que des bénéfices autant économiques qu'environnementaux? Ces citoyens gabonais qui pensent, savent que ce projet n'est guère un investissement viable, parce qu'à la fin des comptes, les gens perdraient non seulement leurs terres, mais aussi leur environnement.


Post-scriptum: Ceux d'entres vous qui aimeraient obtenir ces études, prière de nous envoyer des mèls et nous vous ferons parvenir les études originales en format PDF.

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