SHOWER ON EMERGENCE: ALI BONGO’S BAD WEEK. AVERSE SUR L’ÉMERGENCE : LA MAUVAISE SEMAINE D’ALI BONGO
The
boat wreckage/Le bateau accidenté
Jean Ping
Nkosazana Dlamini-Zuma
English version
It’s been a pretty bad week for Ali Bongo, the Gabonese dictator. It can even be said that it rained heavily on his propaganda this past week. First, he had planned to organize a powerboat race, but tragedy occurred and the boat race that did cost him billions of CFA francs, was cancelled. Then on Sunday, at the opening of the African Union summit, the South African candidate, Nkosazana Dlamini-Zuma beat his candidate, Jean Ping by 37 votes against 14 to become chairperson of the Commission of the African Union. When it rains, it pours.
Ali Bongo has been increasingly relying on entertainment events to try to propagandize his regime. Among such events, he has particularly used sport to try to boost his international reputation. One such event was the organization of a powerboat race in the estuary of Libreville. This event was supposed to showcase the regime. But unfortunately, a British racer and his Norwegian copilot had a tragic accident on the second day of the race and all race activities were called off. Because of that tragedy, Ali Bongo could not use that race for propaganda purposes as anticipated.
Then this Sunday, South Africa's home affairs minister, Nkosazana Dlamini-Zuma, was elected to lead the African Union Commission, beating Jean Ping of Gabon. South Africa and Gabon had lobbied aggressively for their candidates. So much so that it has been reported that on Sunday morning, Ping's lobbyists calling themselves the "African Advisory Board" sent a letter to African heads of state to warn them against voting for Dlamini-Zuma. That letter is purported to have argued that the South African candidate was the instrument of international financial institutions and that to allow her to be elected would be akin to selling Africa out. But all of that was for nothing, as the first ballot showed Dlamini-Zuma beating Ping by 27 votes to 24. As the rule stipulates a second round of ballots were cast; this time, Dlamini-Zuma again beat Ping 29 votes against 22, thus increasing her lead. But the rule is that 34 votes are needed to be elected and thus they had a third ballot and again, Dlamini-Zuma increased her lead with 33 votes against 18. If you remember, last time at this point after the third ballot, Dlamini-Zuma withdrew from the race but Jean Ping was unable to get enough votes even when unopposed. But on Sunday, after the first 3 ballots, Jean Ping did not withdraw as did Dlamini-Zuma previously. He decided to keep fighting and thus they went for the fourth ballot. It is there that Jean Ping met his waterloo. He only got 14 votes while Dlamini-Zuma obtained 37 votes or 3 more than necessary to be elected. When the results were announced, cheers broke out of the South African delegation, as supporters of Dlamini-Zuma celebrated her victory over Jean Ping.
South Africa wanted the presidency of the African Union Commission and they did everything to get it with strong leadership and determination. They did not organize a Forum with Richard Attias; they did not organize a powerboat race; they did the heavy lifting of real diplomatic work to convince enough African countries to vote for their candidate and they succeeded. South Africa has demonstrated that it is a country led by serious people who know what they want and not by jokesters like Gabon is under Ali Bongo.
So goes the so called “emerging Gabon”
Version française
Ali Bongo, le dictateur gabonais, a eu une bien mauvaise semaine. On peut même dire qu'il y a eu une bourrasque abondante sur sa propagande, au cours de la semaine écoulée. D'abord, il avait prévu organiser une course motonautique, mais la tragédie s’y est mêlée et la course de bateaux qui lui a coûté des milliards de francs CFA, a purement et simplement été arrêtée. Puis, le dimanche, à l'ouverture du sommet de l'Union africaine, la candidate sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a battu celui d’Ali Bongo, Jean Ping, par 37 voix contre 14 pour ainsi devenir président de la Commission de l'Union Africaine. Quand il pleut, il pleut à verse.
Ali Bongo s'appui de plus en plus sur l’évènementiel et le divertissement pour essayer de faire la propagande de son régime. Parmi ces événements, il a notamment utilisé le sport pour essayer de booster sa réputation internationale. Un de ces événements consistait en l'organisation d'une course motonautique dans l'estuaire de Libreville; événement qui était censé mettre en valeur son régime. Mais malheureusement, un coureur britannique et son copilote norvégien, dans un tragique accident lors de la deuxième journée, se sont respectivement retrouvés mort et dans un état critique; ce qui a causé l’arrêt de toutes les activités de la course et son annulation. En raison de cette tragédie, Ali Bongo ne put utiliser cette compétition à des fins de propagande comme prévu.
Puis ce dimanche, le Ministre de l'Intérieur sud-africain, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été élue à la tête de la Commission de l'Union africaine, en battant Jean Ping du Gabon. L’Afrique du Sud et le Gabon ont fait pression de manière agressive pour leurs candidats. Tant et si bien qu'il a été rapporté que le dimanche matin, des lobbyistes de Ping se faisant appeler le «Conseil Consultatif Africain» auraient envoyé une lettre aux chefs d'Etat africains; les mettant en garde contre l’éventuel élection de Dlamini-Zuma. Cette lettre était censée faire valoir que le candidat sud-africain était l'instrument des institutions financières internationales et que, lui permettre d'être élue serait un peu comme vendre l'Afrique. Mais tout cela se révéla être inutile, quand le premier tour de scrutin a démontré que Dlamini-Zuma avait battu Ping par 27 voix contre 24. Comme la règle le prévoit, un second tour fut engagé. Cette fois, Mme Dlamini-Zuma, à nouveau battait Ping 29 voix contre 22, augmentant ainsi son avance. Mais la règle veut que 34 voix soient nécessaires pour être élu et donc il fallait un troisième tour de scrutin et à nouveau, Mme Dlamini-Zuma accrut son avance avec 33 voix contre 18. Si vous vous souvenez, la dernière fois à ce stade après le troisième tour du scrutin, Mme Dlamini-Zuma s'était retirée de la course, mais Jean Ping ne put obtenir suffisamment de voix, même étant candidat unique. Mais ce dimanche, après les 3 premiers tours de scrutin, Jean Ping ne s’est pas retiré comme l'avait précédemment fait Mme Dlamini-Zuma. Il a décidé de continuer à se battre et donc ils sont allés pour le quatrième tour de scrutin. C'est là où Jean Ping a rencontré son Waterloo. Il n’a eu que 14 voix, tandis que Mme Dlamini-Zuma a obtenu 37 voix, donc 3 de plus que nécessaire pour être élu. Lorsque les résultats ont été annoncés, des acclamations ont éclaté dans la délégation sud-africaine celebrant la victoire de Mme Dlamini-Zuma sur Jean Ping.
L’Afrique du Sud voulait la présidence de la Commission de l'Union Africaine et ils ont tout fait pour l'obtenir, avec un leadership fort et de la détermination. Ils n'ont pas organisé un forum avec Richard Attias; ils n'ont pas organisé une course motonautique; ils ont fait un gros travail diplomatique réel pour convaincre suffisamment de pays africains à voter pour leur candidat et ils ont réussi. L’Afrique du Sud a démontré qu'elle est un pays dirigée par des gens sérieux, qui savent ce qu’ils veulent et non par des plaisantins comme l’est le Gabon est sous Ali Bongo.
Ainsi va le soi-disant «Gabon émergent»
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