ALI BONGO USES TAX RECOVERY AS A RETALIATION WEAPON. ALI BONGO UTILISE LE REDRESSEMENT FISCAL COMME ARME DE REPRESAILLE
English version
Following the recent statement by Chantal Myboto-Gondjout, laying bare the deception at all levels that is Ali Bongo, he has reacted by summoning the fiscal mechanisms of the republic, to try to subject Chantal Myboto-Gondjout to an intensive financial harassment that could lead her to ruin in Gabon, if she does not shut up.
Ali Bongo has just used the Gabonese treasury as a weapon of repression against all those who dare to stand against him and have economic interests in Gabon. Le Maïsha, whose owner is none other than Chantal Myboto-Gondjout, just received the visit of the tax authorities who operated a fitting of seals on its doors, therefore a closure; for supposedly unpaid taxes of 4.2 billion FCFA which were naturally liberally set by Ali Bongo himself. The tax authorities have demanded that the amount be paid within a period of 8 days. Ali Bongo has used the lever of economic retaliation to submit its critics. We'll see what happens...
As said philosophically by one of our most cerebral readers, the Gabonese people are unhappy, but they have decided to live with the regime, with its harassment of all kinds, as one lives with a chronic disease such as diabetes; you get used to it, you take your daily dose hoping that tomorrow would be better than today (laughter). Most people prefer to pretend not to see the problems, thus avoiding having to face them. Many in the so-called "wealthy" class say: "we eat well, children go to school, what would dissent bring to us, other than problems?" But fortunately, others like Mrs. Chantal Myboto-Gondjout, whatever people may think of her, choose to take the risk of speaking up, since shutting up in the present circumstances in Gabon, is the most serious of crimes.
Version française
Suite à la récente déclaration de Chantal Myboto-Gondjout, mettant à nue l’imposture à tous les niveaux qu’est Ali Bongo, ce dernier vient de réagir en faisant actionner les mécanismes fiscaux de la république, pour tenter de faire subir à Madame Chantal Myboto-Gondjout un intensif harcèlement financier qui pourrait la conduire à la ruine au Gabon, si elle ne se taisait pas.
Ali Bongo en vient donc à utiliser le fisc gabonais comme arme de répression contre tous ceux qui oseraient se dresser contre lui, et qui ont des intérêts économiques au Gabon. L’hôtel Le Maïsha, dont la propriétaire n’est autre que Chantal Myboto-Gondjout, vient de recevoir la visite de l’administration fiscale qui y a opéré une pose de scellés, donc une fermeture ; pour une soit disant taxation impayée, montant de 4,2 milliards de FCFA qui a été naturellement élastiquement fixé par Ali Bongo lui-même. Le fisc a exigé que la somme soit payée dans une période de 8 jours. Ali Bongo vient d’actionner le levier des représailles économiques pour soumettre ses pourfendeurs. On verra la suite…
Comme l’a dit philosophiquement un de nos lecteurs les plus cérébraux, les Gabonais sont malheureux, mais ils ont pris le parti de cohabiter avec le régime, avec ses brimades de tous ordres, comme on vit avec une maladie chronique telle le diabète; on fait avec, on prend sa dose tous les jours en espérant que demain soit meilleur qu’aujourd’hui (rire). La majorité des gens préfère faire semblant de ne pas voir les problèmes, ce qui lui évite d'avoir à les affronter. Beaucoup dans la classe dite «aisée» se disent : "on mange bien, les enfants vont à l'école; qu'est-ce que rapporte la dissidence, sinon les problèmes?" Mais heureusement que d’autres comme Madame Chantal Myboto-Gondjout, quoi qu’on en dise, choisissent de prendre le risque de parler, car se taire dans les circonstances présentes au Gabon, est le plus grave des crimes.
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