THE BLACK PANTHER, THE ALI BONGO/MAIXENT ACCROMBESSI REGIME’S TOTEM. LA PANTHÈRE NOIRE, LE TOTEM DU RÉGIME ALI BONGO/MAIXENT ACCROMBESSI
Ali
Bongo and his CAN 2017 mascot
Ali Bongo et la mascotte de sa CAN 2017
English version
Two rating agencies have once again lowered Gabon’s rating, explaining that to be the result of predictable financial shocks in the treasury of the country, due particularly to the drastic fall in the price of oil and the presidential election. The agencies say that the confluence of these factors will drive Ali Bongo to take on an even larger debt burden that will threaten the country's financial balance.
But these agencies did not even have to add in their assessment, the prohibitive costs of CAN 2017, whose official mascot Samba, has just been presented by Ali Bongo, to the public. This mascot is a black panther dressed in the colors of the Gabonese football national team. The choice of the symbolism of the Black Panther does not seem accidental, in these times of recrudescent esotericism at the top of the state in Gabon.
Indeed, in its issue of 17 June 2013, the excellent magazine "Echos du Nord" noted the pervasiveness of the black panther as a symbol representing the cornerstones of the Gabonese regime. Thus we saw Ali Bongo institute in addition to already known orders, the Order of the Equatorial Star, the National Order of Merit, the Order of Education and the Gabonese order of Agricultural Merit; a new order of the Black Panther.
For the launch of this order in 2010, Ali Bongo held a ceremony which seemed more ritual than Republican, during the commemoration of the so called National Day of the flag; during which a large flag / pennant with the national colors, having at its center the emblem of a black panther, was handed to him, proclaiming him to be the Grand Master of the Order of the Black Panther. Thereafter, all members of the government and leaders of the country's defense forces were invited to single file and to pay allegiance by bowing and kissing with their lips, this special flag, which according to our sources, had been previously "prepared"; all this while Ali Bongo was standing like an emperor just beside that flag which that human column had to embrace. In fact, if these people embraced this flag, it is before Ali Bongo that they prostrated themselves while doing it.
For observers, that ceremony was more Masonic than Republican, and the choice of the panther as Ali Bongo policy totem was not accidental, because in the symbolism of the balance of power, the panther eats fresh meat and is merciless to its prey. By becoming the Supreme panther, Ali Bongo told his subordinates about his power and also the rules of the game which want that the only master on board be him.
Using the totem of his power as the mascot of the African Cup of Nations in 2017, Ali Bongo could be trying to inject this symbol to all of the Gabonese population; in the hope, by projection phenomenon, to obtain the allegiance of the people who would be smitten by this ubiquitous mascot and unknowingly would be communicating with Ali Bongo. In the end, just like the government members worshiping Ali Bongo and the flag with the black panther symbol, Ali Bongo hopes to conquer the people through his mascot.
Dear readers, you and I can find these beliefs absurd and with reason; but we are not in Equatorial Freemasonry; we do not regularly travel for weekends in Benin for voodoo sessions (read about this in La Lettre du Continent); we do not brutalize girls by driving stakes in their vagina; we do not practice the fetishist homosexuality, and we do not activate a constant demand for innocent fresh blood. Dear readers, as Chantal Myboto warned us, she is after all of these cercles, Ali Bongo is a being with unhealthy practices. So be careful dear compatriots; just like a flag can hide certain goals, a mascot can be the ideal way to reach the greatest number.
Version française
Deux agences de notation financière viennent encore d’abaisser la note du Gabon, expliquant que cette action soit la conséquence de secousses financières prévisibles dans la trésorerie du pays, à cause notamment de la chute drastique du prix du baril de pétrole et de l’élection présidentielle. Ces agences disent que la confluence de ces facteurs va pousser Ali Bongo à un endettement encore plus important qui mettra péril l’équilibre financier du pays.
Mais ces agences n’ont même pas eu à ajouter dans leur évaluation, les couts prohibitifs de la CAN 2017, dont la mascotte officielle Samba, vient d’être présentée, par Ali Bongo, au grand public. Cette mascotte est une panthère noire vêtue aux couleurs de l’équipe nationale de football du Gabon. Le choix de la symbolique de la panthère noire ne semble pas non plus fortuit, en ces temps d’ésotérisme recrudescent au sommet de l’Etat au Gabon.
En effet, dans son édition du 17 Juin 2013, l’excellent journal « Echos du Nord » faisait remarquer l’omniprésence de la panthère noire comme symbole représentant les pierres angulaires du régime en place au Gabon. C’est ainsi que l’on a vu Ali Bongo instituer en plus des ordres déjà connus de l’Ordre de l’Étoile Equatoriale, de l’Ordre National du Mérite, de l’Ordre de l’Éducation Nationale et de l’Ordre du Mérite Agricole Gabonais ; un nouvel ordre de la Panthère Noire.
Pour le lancement de cet ordre en 2010, Ali Bongo organisa une cérémonie à l’allure plus rituelle que républicaine, au cours de la commémoration dite de la journée nationale du drapeau ; au cours de laquelle un large drapeau/fanion aux couleurs nationales, ayant en son centre l’emblème d’une panthère noire lui fut remis, le proclamant Grand Maître de l’Ordre la Panthère Noire. Par la suite, tous les membres du gouvernement et responsables des forces de défense du pays furent invités à la queue leu leu, à venir faire allégeance en se courbant et en embrassant de leurs lèvres ce drapeau très spécial, qui selon nos sources, avait été au préalable « travaillé » ; tout ceci alors qu’Ali Bongo se tenait debout comme un empereur juste à côté du drapeau emblématique que cette colonne humaine venait embrasser. En fait, si ces gens embrassaient ce drapeau, c’est bien devant Ali Bongo qu’ils se prosternaient pour le faire.
Pour les observateurs, cette cérémonie était plus maçonnique que républicaine, et le choix de la panthère comme totem politique d’Ali Bongo n’était pas non plus fortuit, car dans la symbolique des rapports de force, la panthère se nourrit de viande fraiche et est sans pitié pour ses proies. En devenant la panthère suprême, Ali Bongo annonce à ses subalternes toute sa puissance et aussi les règles du jeu qui veulent que le seul maitre à bord soit lui.
En utilisant le totem de son pouvoir comme mascotte de la coupe d’Afrique des Nations 2017, Ali Bongo pourrait entre en train de vouloir injecter ce symbole à l’ensemble de la population gabonaise pour espérer, par phénomène de projection, d’obtenir l’allégeance du peuple qui serait obnubilé par cette omniprésente mascotte et sans le savoir serait en train de communier avec Ali Bongo. Au finish, comme les membres du gouvernement se prosternant devant Ali Bongo et le drapeau emblématique de la panthère noire, Ali Bongo espère pouvoir conquérir le peuple par le truchement de sa mascotte.
Chers lecteurs, vous et moi pouvons trouver ces croyances absurdes et avec raison; mais nous ne sommes pas dans la franc-maçonnerie équatoriale ; nous n’allons pas régulièrement en weekend au Benin pour des séances de vaudou (lire à ce sujet la Lettre du Continent) ; nous n’immolons pas des jeunes filles en leur enfonçant des pieux dans le vagin ; nous ne pratiquons pas l’homosexualité fétichiste, et nous n’activons pas une demande constante en sang frais d’innocents. Chers lecteurs, comme nous en a averti Chantal Myboto, qui après tout est du milieu, Ali Bongo est un être aux pratiques malsaines. Soyez donc prudent chers compatriotes ; comme un drapeau peut cacher certains objectifs, une mascotte peut être le moyen idéal de toucher le plus grand nombre.
Ali
Bongo and his CAN 2017 mascot
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