IN THE BONGOS’ KINGDOM, FOOLISHNESS IS ON THE THRONE? AU ROYAUME DES BONGO, LA BÊTISE EST SUR LE TRÔNE
English version
The image above is of a communiqué that recently appeared on the Twitter account of the President of the Republic of Gabon, announcing that Ali Bongo was going on an "official visit" to Franceville in Haut-Ogooué. Dear readers, that province is still part of Gabon; it has not yet been annexed by the Congo.
The President of the Gabonese Republic may not know this, but in diplomatic and protocol language, a head of state only goes on an official visit on invitation from another head of state or government, in their countries for bilateral meetings, for work sessions, or for symbolic events. An official visit typically includes an official welcoming ceremony with execution of the national anthems, military honors, one or more meetings and an official dinner hosted by the head of the host State.
In view of the statement above, it would be interesting for us to know what was the protocol that the Presidency had planned for this official visit by a head of state within his own country; something which would otherwise be a world first.
This message from the Presidency on Twitter is unfortunately an illustration of the inadmissible mediocrity that sits at the top of the state. In fact, in all areas in Gabon, mediocrity reigns today. In today’s Gabon, we raise the mediocre and spit on the talented. In today’s Gabon, hedonism is the norm and effort is to be rejected. But dear readers, the worst of mediocrity, is the total lack of conscience by those decision makers who every day that God makes, render this mediocrity even more metastatic.
It is in this dumbed down Gabon, that absurd entertainment takes the place of spirituality. It is in this Gabon that the people no longer want to do the minimum for their own liberation; looking with indifference at the lies which are served to them, and turning away with detachment from the lights of the truth. In this Gabon, it seems, there are no longer people strong enough to get us out of the caves!
Version française
L’image ci-dessus est celle d’un communiqué récemment apparu sur le compte Twitter de la Présidence de la République Gabonaise, annonçant qu’Ali Bongo se rendait « en visite officielle » à Franceville dans le Haut-Ogooué. Chers lecteurs, cette province fait toujours partie du Gabon ; elle n’a pas encore été annexée par le Congo.
La Présidence de la République Gabonaise ne le sait peut-être pas, mais dans le langage diplomatique et protocolaire, un chef d’Etat n’effectue une visite officielle que sur invitation d’un autre chef d’Etat ou d’un gouvernement, dans leur pays pour des entretiens bilatéraux, des séances de travail, ou des évènements symboliques. Une visite officielle comprend généralement une cérémonie officielle d’accueil avec exécution des hymnes nationaux, des honneurs militaires, un ou plusieurs entretiens et un dîner officiel offert par le chef de l’Etat hôte.
Au regard du communiqué ci-dessus, il serait intéressant pour nous de savoir qu’elles sont les dispositions protocolaires que la présidence a prévue pour cette visite officielle d’un Chef d’Etat à l’intérieur de son propre pays ; ce qui serait par ailleurs une première mondiale.
Ce message de la Présidence sur Twitter n’est malheureusement que l’illustration de l’inadmissible médiocrité qui siège au sommet de l’Etat. En fait, dans tous les domaines au Gabon, la médiocrité règne aujourd’hui. Dans le Gabon du moment, on élève les médiocres et on crache sur les talents. Dans le Gabon du moment, l’hédonisme fait figure de norme et l’effort de repoussoir. Mais chers lecteurs, le pire de médiocrité ambiante, est l’absence totale de conscience par ces décideurs qui, chaque jour que Dieu fait, rendent cette médiocrité encore plus métastatique.
C’est dans ce Gabon crétinisé, que le divertissement absurde tient lieu de spiritualité. C’est dans ce Gabon que le peuple ne veut même plus faire le minimum pour sa propre libération; regardant avec indifférence les mensonges qui lui sont servis, et se détournant avec détachement des lumières de la vérité. Dans ce Gabon, il semble, il n’y a plus de personnes suffisamment fortes pour nous sortir des cavernes !
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