BETWEEN 2011 AND 2013, PETROLIN MADE A KILLING WITH GABONESE OIL! ENTRE 2011 ET 2013, PETROLIN S’EST FAIT DU BEURRE AVEC LE PÉTROLE GABONAIS!




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English version

A Swiss study published in 2014 informs us that between 2011 and 2013, the top ten oil producing countries in Sub-Saharan Africa, that is to say, in alphabetical order: Cameroon, Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana, Equatorial Guinea, Nigeria, Congo-Brazzaville, South Sudan and Chad, directly sold on the international market share of crude oil, through national or private oil companies, for an amount of 127 trillion CFA francs. Dear readers, this figure is staggering.

Note that these sales figures are only a minority share of these countries oil revenues, because they do not include oil revenues from the tax imposed on oil companies or the royalties paid by these companies to African governments.

In African oil-producing countries, governments or national oil companies (NOCs), receive a share of the gross oil production that they sell on the international markets. This oil corresponds to the share of these countries that is negotiated in production sharing between oil companies and governments. In most African countries, the NOC is 100% owned by the State; therefore, all the oil sold by the NOC is a public good and all revenues should go to the Treasury.

But in Gabon between 2011 and 2013, it is Petrolin, the company owned by Samuel Dossou-Aworet, which exclusively sold the Gabonese State’s crude oil shares. This company is not state owned but private, and nobody knows exactly what it pays to the Treasury because everything happens in opacity. The Swiss study also states that in regard to Gabon, the figures are only a sample constituting half of likely sales of this company because the entire data is difficult to obtain since it is kept secret by the government and Petrolin. For example, on page 6, the report states that in October 2012, Petrolin sold the equivalent of two Gabonese crude oil cargoes, light Rabi, to an anonymous buyer; only volumes and sales dates were indicated in the documents. The report has therefore decided not to include this sale because the available information was incomplete.

Between 2011 and 2013, the Swiss report states with certainty on the basis of complete documents, that Petrolin sold Gabonese oil for the equivalent of 1769 billion CFA francs. When one considers that this evaluation represents only 50% of the actual figure according to the study, it's therefore a bonanza of 3538 billion CFA francs which was received by Petrolin in 3 years.

Knowing the long relationship between Samuel Dossou-Aworet and the Bongos, and knowing that the son of Samuel Dossou-Aworet married Ali Bongo’s daughter, we leave you to guess the percentage of the money that was paid to the Gabonese treasury! Who would dare to ask for an audit of Petrolin?




Version française

Une étude suisse publiée en 2014 nous informe qu’entre 2011 et 2013, les dix premiers pays producteurs de pétrole d’Afrique Sub-Saharienne, c'est-à-dire par ordre alphabétique: le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, la Guinée Équatoriale, le Nigeria, le Congo-Brazzaville, le Soudan du Sud et le Tchad, ont vendu directement sur le marché international leur part de brut, par l’intermédiaire de compagnies pétrolières nationales ou privées, pour un montant de 127000 milliards de francs CFA. Chers lecteurs, ce chiffre est vertigineux.

Notez que ces ventes ne constituent qu’une part minoritaire des revenus pétroliers de ces pays, car elles n’incluent pas les revenus pétroliers issus de la fiscalité imposée aux compagnies pétrolières, ni aux royalties payées par ces compagnies aux gouvernements Africains.

Dans les pays africains producteurs de pétrole, les gouvernements ou compagnies pétrolières nationales (CPN), reçoivent des compagnies pétrolières une part de la production pétrolière brute qu’ils vendent eux-mêmes sur les marchés internationaux. Ce pétrole correspond à la quote-part de ces pays qui est négociée dans les contrats de partage de production entre les compagnies pétrolières et les gouvernements. Dans la plupart des pays Africains, les CPN sont détenues à 100 % par l’Etat ; par conséquent, tout le pétrole vendu par ces CPN est un bien public et tous les revenus doivent rentrer au Trésor public.

Mais au Gabon, entre 2011 et 2013, c’est Petrolin, la société de Samuel Dossou-Aworet, qui vend exclusivement les parts de pétrole brut destinées à l’Etat Gabonais. Cette société n’est pas nationale mais privée, et personne ne sait exactement ce qu’elle reverse au Trésor public car tout ce passe dans l’opacité. Cette étude suisse affirme d’ailleurs qu’en ce qui concerne le Gabon, les chiffres présentés ne constituent qu’un échantillon constituant la moitié des ventes probables de cette société car la totalité des données est difficile à obtenir car tenue secrète par le gouvernement et Petrolin. Par exemple, à sa page 6, le rapport affirme qu’en octobre 2012, Petrolin a vendu deux cargaisons de pétrole brut gabonais, du Rabi léger, à un acheteur anonyme ; seuls les volumes et dates de ventes étaient indiqués dans les documents. Le rapport a donc décidé de ne pas comptabiliser cette vente car les informations disponibles étaient incomplètes.

Entre 2011 et 2013, le rapport suisse indique avoir la certitude sur la base de documents complets, que Petrolin a vendu le Pétrole Gabonais pour l’équivalent de 1769 milliard de francs CFA. Quand on considère que cette évaluation ne représente que 50% du chiffre réel selon l’étude, c’est donc un pactole de 3538 milliards de francs CFA qui a été perçu par Petrolin en 3 ans.

Connaissant la longue relation qui lie Samuel Dossou-Aworet aux Bongo, et sachant que le fils de Samuel Dossou-Aworet épouse la fille d’Ali Bongo, nous vous laissons deviner le pourcentage de cette somme qui a été versé au Trésor public gabonais ! Qui oserait demander l’audit de Petrolin ?

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