ALI BONGO THE “I IS ANOTHER” CANDIDATE! ALI BONGO : LE CANDIDAT “JE EST UN AUTRE !”
English version
Arthur Rimbaud (1854-1891), one of the immortals so called cursed poets (with Paul Verlaine, Tristan Corbiere, Stephane Mallarmé etc.), in a letter to Paul Demeny (another poet) dated 15 May 1871 exclaimed "I is another!" This formula is deliberately paradoxical and ultimately contradictory because it identifies both the subject: "I", which is the identity of the individual pole, and its opposite "another" which is unknown, undefined, and foreign.
The Gabonese people, before Ali Bongo who has just announced his candidacy to succeed himself (originally stolen anyway), are in front of an individual whose "I" has been proven to be a fake, and "another" what we seek to expose and that Ali Bongo is trying to hide so desperately. His "I" is truly "another" according to the words of Rimbaud.
Our political context of the moment meets the meaning of Rimbaud’s formula. If the "I" is false, so when Ali Bongo speaks about himself, at the first, who is he talking about? When Ali Bongo speaks of our collective, can we trust him knowing that he inserted himself in this national union under a false identity?
In political science, identity is used for purposes of both collective and individual constructions. Identity is a concept which it is important to accurately define, or one risk of seeing it serve as a smokescreen for all kinds of amalgams. Identity is neither an object nor a feature, or a state; it remains somewhat elusive and impalpable, which predisposes it to many abuses. It is a volatile force that can only be grasped through the appreciating what it produces. Only its effects are tangible. So we must consider identity as the organizing principle of our social order. Identity is a strength that categorizes us and puts us on the map.
The Gabonese people do not ask Ali Bongo for the moon; no, we are just asking for a name (the real one), a surname (the real one), and a date of birth (the real one). But on these points, Ali Bongo has lied so much that he has passed the point of no return. Identity could be compared to a coagulation process that allows the individual to take shape, to assert themselves and take their place in a society. But by lying about his identity, his "I", Ali Bongo has chosen to cultivate dissimilarity, doubt, inconstancy and suspicion; and is making considerable damage to the building of a coherent and harmonious Gabon. Imagine for a moment that we all have false documents, false identities, we no longer would have a society. If Ali Bongo would like the Gabonese people to present themselves to him authentically, he must be the first to come before us in the same way!
One can only be defined in relation to others. It is always in relation with others that we know who we are. It is through memberships to clusters with others, that the individual is also built. It is by being honest with others that one demonstrates respect for the society in which they live. In lying continuously about his identity, Ali Bongo weakens Gabon, instead of building it. We cannot accept that whenever a president says "I", he is actually making reference to "another."
Who is Ali Bongo? That remains to be discovered! But we already know that it is a delinquent and a liar.
Version française
Arthur Rimbaud (1854-1891), l’un des immortels poètes dit maudits (avec Paul Verlaine, Tristan Corbière, Stephane Mallarmé etc.), dans une lettre à Paul Demeny (un autre poète) datée du 15 mai 1871, s’exclama : « je est un autre !» Cette formule est volontairement paradoxale et en définitive relevant du contradictoire, puisqu’identifiant à la fois le sujet: « je », qui est le pôle identitaire de l’individu, et son contraire « un autre », qui est inconnu, indéfini, et étranger.
Le peuple Gabonais, devant Ali Bongo qui vient d’annoncer sa candidature à sa propre succession (à l’origine usurpée), se trouve devant un individu dont le «je» nous a été prouvé comme étant un faux, et «un autre» que nous cherchons à démasquer et qu’Ali Bongo essai de cacher avec la dernière énergie. Son « je » est donc véritablement « un autre », selon la formule de Rimbaud.
Notre contexte politique du moment vient donc à la rencontre du sens de la formule de Rimbaud. Si le « je » est faux, alors quand Ali Bongo parle de lui-même ; à la première personne du singulier, de qui parle-t-il ? Quand Ali Bongo parle de notre collectif, peut-on lui faire confiance sachant qu’il s’insère dans ce collectif national sous une fausse identité ?
En science politique, l’identité est utilisée à des fins à la fois de constructions collectives et individuelles. L’identité est une notion qu’il est important de définir avec précision, sous peine de la voir servir de paravent à tous les amalgames. L’identité n’est ni un objet, ni une caractéristique, ni un état ; elle reste toujours quelque peu insaisissable et impalpable, ce qui la prédispose à bien des abus. Elle est une force volatile qu’on ne peut saisir qu’en l’appréciant au travers ce qu’elle produit. Seuls ses effets, sont tangibles. Nous dévons donc considérer l’identité comme le principe organisateur de notre ordre social. L’identité est donc une force qui nous catégorise et nous place sur la carte du monde.
Le peuple Gabonais ne demande pas la lune à Ali Bongo ; non, nous demandons simplement un nom (le vrai), un prénom (le vrai), une date de naissance (la vraie). Mais sur ces points, Ali Bongo a tellement menti qu’il a dépassé le point de non-retour. L'identité pourrait être comparée à un processus de coagulation qui permet à l’individu de prendre forme, de s'affirmer et de tenir sa place au sein d’une société. Mais en mentant sur son identité, sur son « je », Ali Bongo choisi de cultiver la dissimilitude, le doute, l’inconstance et la suspicion ; et fait un énorme tort à la construction d’un Gabon cohérent et harmonieux. Imaginez un seul instant que nous ayons tous des faux papiers, de fausses identités, nous n’aurions plus de société. Si Ali Bongo exige que les Gabonais se présentent à lui de manière authentique, il doit en premier se présenter à nous de la même manière !
On ne peut se définir que par rapport aux autres. C'est toujours en lien avec les autres qu’on sait qui on est. C'est à travers des appartenances à des regroupements avec les autres, que l'on se construit aussi d'une manière individuelle. C’est en étant honnête envers les autres qu’on démontre son respect pour la société dans laquelle on vit. En mentant continuellement sur son identité, Ali Bongo fragilise le Gabon, au lieu de le construire. On ne peut pas admettre qu’à chaque fois qu’un président de la république dit « je », il fasse en fait référence à « un autre ».
Qui est Ali Bongo ? Cela reste à découvrir ! Mais nous savons déjà que c’est un délinquant et un menteur.
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