AN ARTICLE ON AFRICA’S BRAIN DRAIN. ARTICLE SUR LA FUITE DES CERVEAUX D’AFRIQUE





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Traduction française


Fuite des cerveaux - pourquoi cela ne s'arrêtera jamais

Des milliers d'étudiants africains partent d'Algérie, du Ghana, du Kenya, d'Afrique du Sud, du Cameroun, de Côte d'Ivoire, d'Egypte, d'Ethiopie, du Gabon, du Malawi, du Togo, de Tunisie, du Nigeria; etc, pour poursuivre des études d’enseignement supérieur hors de leurs pays. Le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie sont les choix les plus populaires pour ces étudiants et il ne serait pas surprenant de voir leur nombre doubler dans les années à venir, bien que de nouvelles destinations de préférence émergent, comme l'Allemagne, la France et la Suisse. la Malaisie et l’Ukraine. Chypre et quelques autres pays européens ne sont pas non plus exclus. Les pays anglophones et les pays francophones étrangers, sont les plus ciblés par ces étudiants africains puisque la plupart d'entre eux viennent de pays qui ont été colonisés par la France ou l’Angleterre, ce qui en fait du Français ou de l’Anglais, leur langue officielle.

Tout ce qu'il faut pour attirer ces étudiants africains à étudier à l'étranger, c'est de meilleures infrastructures et des ressources. La plupart des étudiants africains quittent leur pays pour aller faire des études supérieures à l'étranger parce que leurs systèmes d’éducation manquent de ressources ; ne disposent pas de ressources suffisantes pour poursuivre leurs études ; ou que les branches qu'ils veulent suivre ne sont pas disponibles. Les mauvaises conditions d'étude et le manque d’infrastructures contribuent également à cela. Poursuivre vos études supérieures en Afrique est plus théorique, moins pratique. Par exemple, lorsque l'on se spécialise en chimie, il n'y a que peu de laboratoires à la fine pointe de la technologie où les étudiants peuvent faire des expériences. La plupart d'entre eux n'ont donc pas la possibilité de se mettre en pratique, car ces opportunités sont rares. Le plus souvent, les étudiants n’obtiennent que l'accessibilité aux livres plutôt qu’aux travaux pratiques. Par exemple, que le papier pH devienne rouge après qu'un indicateur ait été ajouté, tout étudiant saura que c’est ce que les livres disent, qu'expérimentalement, c’est cela qui devrait se produire ; mais l'étudiant ne pourra pas tester le processus par lui-même dans la plupart des cas en raison des ressources limitées. Dans la plupart des cas, il n'y a pas d'indicateurs ni de papiers pH disponibles pour que l’étudiant puisse faire une expérience.

Une autre contribution à cette poursuite de l'enseignement supérieur à l'étranger est due au respect que l'on obtient lorsque l'on va en dehors de son pays d'origine faire des études. Les étudiants bénéficient d'un statut élevé et de prestige à leur retour. Les possibilités d'emploi qui s'offrent à eux à leur retour sont plus nombreuses. Chaque organisation préférera un employé qui a été exposé au dynamisme interculturel et a des compétences de pointe, qu’à celui qui n’a pas ces qualifications. Avec leur champ de vision élargi en raison de leurs études à l'étranger, ils sont capables de penser d'un point de vue multiculturel lorsqu'ils sont confrontés à une situation et sont à même de trouver des solutions préférables ; ce qui contribue à améliorer leurs perspectives d'emploi. C'est ce dont chaque organisation a besoin et donc cela privilégie les employés qui ont étudié à l'étranger plutôt que les locaux. Les étudiants en Afrique sont conscients de tout cela, et ceci fait partie des raisons pour lesquelles ils cherchent à faire des études supérieures à l'étranger.

Les universités africaines n'ont pas les fonds nécessaires pour fonctionner efficacement. Les institutions à l'étranger devraient compenser cette lacune des universités des pays d'origine de ces étudiants africains. Il n’y a pas de fonds disponibles pour permettre aux étudiants de faire des recherches sur leurs travaux et de compléter leur thèse. Cela signifie absolument que les universités étrangères doivent devenir plus proactives dans le recrutement d'étudiants africains.

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