AUSTERITY MEASURES. MESURES D’AUSTÉRITÉ

English version

Ali Bongo has just announced the implementation of austerity measures to reduce State spending, he said. We almost want to laugh because in the socio-political and economic panorama of Gabon, for the Gabonese people, it has been a long time since crisis and austerity are the norms of everyday life.

For the Gabonese people, all the economic figures have undergone a negative evolution under the Bongos father and son: in the long run, the stagnation then lowering of remunerations compared to the incessant rise of prices; the steady increase of the public debt, which does not yet reach 100% of GDP but is approaching it with great pace because already at 60% today; the systematic refusal of the rulers to adapt to the economic realities, by continuing to organize creepy New-York Africa forums that promised the Gabonese people to solve miraculously all the country’s economic problems, if they would only support Ali Bongo.

But dear readers, the downward spiral of Gabon's economic has been going on for a long time. Ali Bongo's prestige spending continued to rise despite the lack of real growth. The excessive weight of the Bongo's grip on the economy (Delta Synergie and Olam) now makes any improvement of the situation very hypothetical. Can Ali Bongo make real reforms that clean up the economy and thus weaken Delta-Synergie and Olam? We do not think so.

The reforms announced by Ali Bongo are cosmetic and not fundamentally structural. These measures will not redress the economy because they do not affect the protected areas that plague good governance in Gabon.

The Gabonese people are already poor; to ask them again to make financial sacrifices is akin to asking an already thin patient to make further efforts to lose even more weight. It's insane!

Who benefits from the public bonanza in Gabon, the people or those in power? Can those who benefit from it cut down the branch on which they sit?

Here's why we must not give up!

Version française

Ali Bongo vient de proclamer la mise en place de mesures d’austérité afin de réduire les dépenses de l’Etat, dit-il. On a presqu’envie de rire car dans le panorama socio politique et économique du Gabon, pour le peuple Gabonais, il y a bien longtemps que la crise et l’austérité sont les normes de la vie de tous les jours.

Pour le peuple Gabonais, tous les chiffres économiques ont subi une évolution négative sous les Bongo père et fils : à la longue, la stagnation puis baisse de la rémunération par rapport à la montée incessante des prix ; l’augmentation constante de la dette publique, qui n’atteint pas encore 100% du PIB mais s’en rapproche à grands pas car déjà à 60% aujourd’hui ; le refus systématique des gouvernants de s’adapter aux réalités économiques, en continuant d’organiser des forum New-York Africa bidons qui venaient promettre aux Gabonais de résoudre miraculeusement tous les problèmes économiques du pays, pour peu qu’ils soutiendraient Ali Bongo.

Mais chers lecteurs, l’engrenage de la chute économique du Gabon a été enclenché depuis longtemps. Les dépenses de prestige d’Ali Bongo ont continué d’augmenter malgré l’absence de croissance véritable. Le poids excessif de la mainmise des Bongo sur l’économie (Delta Synergie et Olam) rend désormais toute amélioration de la situation très hypothétique. Ali Bongo peut-il faire de vrais reformes qui assainissent l’économie et donc affaiblissent Delta-Synergies et Olam ? Nous ne le pensons pas.

Les réformes annoncées par Ali Bongo sont cosmétiques et non fondamentalement structurelles. Ces mesures ne redresseront pas l’économie car elles ne touchent pas les domaines réservés qui plombent la bonne gouvernance au Gabon.

Le peuple Gabonais est déjà pauvre ; lui demander encore des sacrifices financiers revient de demander à un malade déjà amaigri de faire encore des efforts pour perdre encore plus de poids. C’est insensé !

Qui bénéficie de la manne publique au Gabon, le peuple ou les tenants du pouvoir ? Ceux qui en bénéficient peuvent-ils scier la branche sur laquelle ils sont assis ?

Voici encore pourquoi nous ne devons rien lâcher !