FRANÇAFRIQUE IS LAGGING BEHIND! LA FRANÇAFRIQUE EST À LA TRAINE!
English
version
According
to a study conducted by IBM, English-speaking Africa has taken a big step ahead
of French-speaking Africa in terms of economic development, technological
progress and entrepreneurial initiative. This study found that Francophone
countries account just for 19% of the average gross domestic product of
sub-Saharan Africa, when Anglophones account for 47% (even excluding South
Africa).
While
English-speaking countries such as Nigeria, South Africa and Kenya have firmly
positioned themselves as economic powerhouses, francophone African countries
such as Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Sénégal
and Togo, that use the West African CFA franc as their currency and are part of
the Monetary and Economic Union of West Africa (U.M.O.A.); with a consolidated
population of roughly 102.5 million, represent a portion of the most noticeably
bad performing economies on the planet, despite their rich natural resources.
There are
three main reasons why Francophone-West Africa (which incorporates the
ex-Portuguese state Guinea-Bissau, as it utilizes the CFA Franc) does not
perform as well as Anglophone countries: an economy controlled by France,
political instability caused by rigged elections; and economic inefficiency.
In the
field of education, French-speaking Africa is also lagging, as illustrated by
the weak support that these countries give to academic research. Indeed, no
French-speaking country is among the top 7 African countries south of the
Sahara, in the field of academic research production. The top of this ranking
are Nigeria, South Africa and Kenya, which form the dominant trio; followed by
Ghana, Uganda, Ethiopia and Tanzania.
Dear
readers, Françafrique is a dying land; we must save and transform it!
Version française
Selon une étude menée par
IBM, l'Afrique anglophone a pris une grande longueur d'avance sur l'Afrique
francophone en termes de développement économique, de progrès technologique et
d'initiative entrepreneuriale. Cette étude a révélé que les pays francophones
ne représentent que 19% du produit intérieur brut moyen de l'Afrique
subsaharienne, alors que les anglophones en représentent 47% (même en excluant
l'Afrique du Sud).
Alors que les pays
anglophones comme le Nigéria, l'Afrique du Sud et le Kenya se sont fermement
positionnés comme des puissances économiques, des pays africains francophones
comme le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali,
le Niger, le Sénégal et le Togo, utilisant le franc CFA ouest-africain comme
monnaie et faisant partie de l'Union monétaire et économique de l'Afrique de
l'Ouest (UMOA); avec une population consolidée d'environ 102,5 millions
d'habitants, représentent une partie des économies les moins performantes de la
planète, malgré leurs riches ressources naturelles.
Il y a trois raisons
principales pour lesquelles l'Afrique de l’Ouest francophone (qui intègre l'ex-colonie
portugaise de la Guinée-Bissau, car elle utilise le franc CFA) n’a pas de résultats
aussi bons que ceux des pays anglophones : une économie contrôlée par la France ;
une instabilité politique provoquée par des élections truquées ; et
l'inefficacité économique.
Dans le domaine de l’éducation,
l’Afrique Francophone est aussi à la traine comme l’illustre le faible soutien que
font ces pays à la recherche académique. En effet, aucun pays francophone ne
figure parmi les 7 premiers pays Africains au sud du Sahara, dans le domaine de
la production de recherche académique. Les premiers de ce classement sont le
Nigéria, l’Afrique du Sud et le Kenya, qui forment le trio dominant ;
suivi du Ghana, de l’Ouganda, de l’Ethiopie et de la Tanzanie.
Chers lecteurs, la Françafrique
est une terre qui se meurt ; nous devons la sauver et la transformer !
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