OVERCHARGING IS THE NORM IN GABON! LA SURFACTURATION EST LA NORME AU GABON!
English version
Noureddin
Bongo-Valentin's so called "task force" is kicking open doors,
pretending to be surprised at the overbilling practiced by the stewards of the
University of Libreville and their inevitable accomplices in the Gabonese
financial administrations. Overbilling is endemic in Gabon; all of Delta Synergy's
companies overcharge.
What is
overbilling? How does it works? Can we just blame the university officers?
Overbilling
is one of the most common techniques used by established businesses in Gabon to
easily make money. The phenomenon of overbilling is not marginal; it even
characterizes the functioning of the country's economy.
For
example, overbilling for imports is the rule, and one can easily see the scale
of the phenomenon by taking a quick tour of the supermarkets in Libreville.
Only overcharging explains that 500 g of dry sausage, which costs 10 euros in
France, is sold at Géant CKDO (the same brand) for 20,000 CFA? practically
triple!
Only the
overbilling explains that the kilometer of paved road which costs 100 million
CFA francs in Burkina Faso, is billed by Colas at 1 billion CFA francs in
Gabon; or 10 times more. Closer to home, the same km of asphalt road costs 250
million CFA francs in Cameroon.
Overbilling
is not just about artificially inflating the prices of products, or
"turnkey" - delivered infrastructure; it is facilitated by those in
charge of the State audit and verification services who maintain the disorder
in this land of plenty, by turning a blind eye to the inflated figures and the
abnormal surcharges observable in the procurement by the State of
infrastructure , roads, hospitals, etc ...
The fight
against this practice is made particularly difficult by the disorganization of
the national administration, all sectors combined, and the prevalence of
over-the-counter principle, in the exchange of goods and services. Clearly,
customs and tax services are also responsible for the spread of this scourge.
Fraudulent invoicing is a practice installed in the mores of too many
operators, national or not, and within the services supposed to control them.
Gabon is
an importer of almost everything it consumes. But it has never put in place
effective mechanisms for regulating and observing these exchanges; and the weak
capacity for technical and administrative supervision of prices, is a loophole
into which unscrupulous businessmen and officials eagerly rush, to maximize
their rapid enrichment.
Version française
La fameuse « task force » de Noureddin Bongo-Valentin enfonce des
portes ouvertes, en venant faire semblant de s’exclamer devant la
surfacturation pratiquée par les intendants de l’université de Libreville et
leurs inévitables complices dans les régies financières Gabonaises. La
surfacturation est endémique au Gabon ; toutes les entreprises de Delta
Synergie font de la surfacturation.
Qu’est-ce que la surfacturation ? Comment ça fonctionne? Peut-on
seulement accuser les agents de l’université ?
La surfacturation est l’une des techniques les plus courantes utilisées par
des entreprises ayant pignon sur rue au Gabon, pour se faire de l’argent en
toute tranquillité. Le phénomène de la surfacturation n’est pas marginal ;
il caractérise même le fonctionnement de l’économie du pays.
Par exemple, les surfacturations en matière d’importations sont la règle,
et on peut facilement s’apercevoir de l’ampleur du phénomène en faisant un
petit tour dans les supermarchés de Libreville. Seule la surfacturation
explique que 500 g de saucisson sec qui coute 10 euros en France, se vend chez Géant
CKDO (la même marque) à 20000 CFA ? pratiquement le triple !
Seule la surfacturation explique que le kilomètre de route bitumée qui
coute 100 millions de francs CFA au Burkina Faso, est facturé par Colas à 1
milliards de francs CFA au Gabon ; soit 10 fois plus. Plus près de nous,
le même km de route bitumée coute 250 millions de francs CFA au Cameroun.
La surfacturation ne consiste pas seulement à gonfler artificiellement les
prix des produits, ou des infrastructures « clés en main » – que l’on livre ;
elle est facilitée par les responsables des services d’audit et de vérification
d’Etat qui entretiennent le désordre dans ce pays de cocagne, en fermant les
yeux sur les chiffres gonflés les surcouts anormaux observables dans
l’acquisition par l’Etat d’infrastructures, routières, hospitalières, etc…
La lutte contre cette pratique est rendue particulièrement difficile par la
désorganisation de l’administration nationale, tous secteurs confondus, et la
prévalence du gré à gré dans les échanges de biens et services. A l’évidence,
les services des douanes et les services fiscaux sont aussi coupables de la
propagation de ce fléau. La facturation frauduleuse est une pratique installée
dans les mœurs de trop nombreux opérateurs, nationaux ou non, et des services sensés
les contrôler.
Le Gabon est un pays importateur de presque tout ce qu’il consomme. Mais il
n’a jamais mis en place des dispositifs de régulation et d’observation efficace
de ces échanges ; et la faible capacité de supervision technique et
administrative des prix, est une brèche dans laquelle s’engouffrent avec
avidité des affairistes sans scrupules et des fonctionnaires voulant optimiser
leur enrichissement rapide.
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