TO WEAR A ROLEX AMONG IMPOVERISHED CHILDREN! PORTER UNE ROLEX PARMI LES ENFANTS DÉMUNIS !
English version
In 2009, while he was President of France, the
press of this country vigorously reproached Nicholas Sarkozy for having, during
a meeting with French people of modest social class, worn a Rolex Daytona watch
in solid white gold, whose value was 50 thousand euros (33 million CFA francs).
To attempt an explanation, one of Sarkozy’s communicators, Jacques Séguéla, would
say awkwardly on a television program: "How can you blame a President for
having a Rolex? If at 50 you don't have a Rolex, it's may be because your life
is a failure”.
It was a time of great global economic crisis
following the collapse of the subprime mortgages. There was a lot of anger and
exasperation among the French middle and working classes who would not take to
kindly to see a bling-bling president who liked diners at the Fouquet's, his
friend Bolloré’s yachts, Rolex and Patek Philippe watches, and bimbos like
Carla Bruni; come and tell them in an autistic way, how everything was going
for the best in France; in defiance of tangible and verifiable economic
realities. Many French people could not tolerate this affront of a president, Rolex
on the wrist and Ray-Ban on the nose, telling them that the country was doing well
economically, while unemployment was wreaking havoc.
Dear readers, considering that the French, who
nevertheless live in one of the most advanced countries in the world, may take
offense at the indecency of wearing luxury items in front of people whose
situation of precariousness is established; how not to be offended by Sylvia
Bongo's wearing the same pageantry of opulence in her encounters with the
children of the impoverished Gabonese?
When one knows the precariousness in which the
majority of Gabonese live and the difficulties these people have in their everyday
life, presenting oneself to them dressed in objects associated with the most
expensive opulence, is to be classified as provocation. Why do we say this is
provocation? Because the official Rolex website says the following: “Rolex is
the world’s most recognizable watch brand and it’s strongly associated with success
and wealth. When you wear a Rolex, it tells people that you are willing to work
hard and take risks in order to achieve success. Your taste is impeccable and
you appreciate the fine things in life.”
Dear readers, when Sylvia Bongo, a tanned
European, is photographed with a Colgate smile, in the company of young
Gabonese in rags who have certainly not eaten a good full meal for several
days, wearing a Rolex costing more than 13 million of CFA francs, one might
well wonder what is the point of this appalling mockery? Why this desire to show
off and taunt underprivileged children without restraint and without
embarrassment, with ostentatious signs of his "social success"?
Sylvia Bongo is the embodiment of a mafia financial elite in Gabon which,
without qualms or manners, exposes their enjoyment of undue privileges, even in
front of children who have little to nothing?
Is this the type of model we want for our
children? Are these the kind of values we want our descendants to adopt? Which
children are we leaving behind in our country? In our cultures, children must
be the flagship of our identity, our success, our happiness and our stability.
Their future is our only concern. We need to provide them with good care, a
good education, and stable jobs. We do not want children who will turn the big
clothing and watch brands into totem poles, as does Sylvia Bongo.
Version française
En 2009, alors qu’il était
Président de France, la presse de ce pays reprocha vigoureusement à Nicholas
Sarkozy d’avoir, lors d’une rencontre avec des français de classe sociale modeste,
porté une montre Rolex de type Daytona en or blanc massif dont la valeur était de
50 mille euros (33 millions de francs CFA). Pour s’expliquer, un des communicants
de Sarkozy, Jacques Séguéla, dira maladroitement sur un plateau de télévision :
« Comment peut-on reprocher à un Président d'avoir une Rolex? Si à 50 ans
on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a quand même raté sa vie ».
C’était une période de
grande crise économique mondiale suite à l’effondrement des subprimes. Il y avait
beaucoup de colère et d’exaspération dans les classes moyennes et ouvrières françaises
qui n’acceptaient de voir un président bling-bling qui aimait les diners au Fouquet’s, les yachts de son ami Bolloré, les montres Rolex et Patek Philippe, et les
midinettes de type Carla Bruni ; venir leur dire de manière autiste, combien
tout allait pour le mieux en France ; au mépris des réalités économiques
palpables et vérifiables. Beaucoup de français ne tolérèrent pas cet affront d’un
président Rolex au poignet et Ray-Ban sur le nez, leur disant que le pays
allait bien économiquement, alors que le chômage faisait des ravages.
Chers lecteurs, considérant
que les Français qui vivent pourtant dans l’un des pays les plus avancés du
monde, puissent s’offusquer de l’indécence de porter des objets de luxe devant
des gens dont la situation de précarité est établie ; comment ne pas s’offenser du port par Sylvia Bongo des mêmes apparats d’opulence dans ses rencontres avec
les enfants de la plèbe Gabonaise ?
Lorsque l’on connait la précarité
dans laquelle vit la majorité des Gabonais et les difficultés qu’ont ces gens
dans le quotidien, se présenter à eux vêtu d’objets associés à l'opulence la
plus dispendieuse, est à classer dans la provocation. Pourquoi disons-nous que
c’est de la provocation ? Parce que le site officiel de Rolex dit ceci :
« Rolex est la marque horlogère la plus connue au monde et elle est
fortement associée au succès et à la richesse. Lorsque vous portez une Rolex,
cela indique aux gens que vous êtes prêt à travailler dur et à prendre des
risques pour réussir. Votre goût est impeccable et vous appréciez les belles
choses de la vie ».
Chers lecteurs, quand
Sylvia Bongo, une Européenne au teint hâlé, se fait photographier sourire Colgate,
en compagnie de jeunes Gabonais en guenilles qui n’ont certainement pas mangé un bon repas complet depuis plusieurs jours, en portant une Rolex de plus de 13
millions de francs CFA, on peut bien se demander à quoi rime cette consternante
moquerie ? Pourquoi ce désir d’en mettre plein la gueule et narguer des
enfants défavorisés, sans retenue et sans gêne, avec des signes ostentatoires de sa
« réussite sociale » ? Sylvia Bongo est l’incarnation d’une élite financière
mafieuse au Gabon qui, sans états d’âme ni manières, expose sa jouissance de ses
privilèges indus, même devant des enfants qui eux n’ont rien ou presque ?
Est-ce le type de modèle que nous voulons pour nos enfants ? Est-ce le genre de valeurs que nous voulons
que nos descendants adoptent ? Quels enfants allons-nous laisser dans notre pays
? Dans nos cultures, les enfants doivent être les porte-drapeaux de notre
identité, de notre réussite, de notre bonheur et de notre stabilité. Leur
avenir est notre seul souci. Nous devons leur fournir des bons soins, une bonne
éducation, et des emplois stables. Nous ne voulons pas d’enfants qui vont ériger
les grandes marques vestimentaires et horlogères en totem, comme le fait Sylvia
Bongo.
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