OUR DIALOGUE WITH GABONREVIEW ACT 3: WE AGREE WITH YOU BUT WE WILL GO FURTHER! NOTRE DIALOGUE AVEC GABONREVIEW ACTE 3 : NOUS SOMMES D’ACCORD AVEC VOUS MAIS NOUS IRONS PLUS LOIN !




English version

In a splendid editorial, Gabonreview analyzes the impact of the report of the European Union Observers Mission on the viability of the Ali Bongo regime. This editorial says this for example:

"Clearly, the victory of Ali Bongo is questioned. In other words, his presence in the presidency of the Republic is considered illegitimate. Volens nolens, the majority in power is discredited, delegitimized to the face of the world. Outside the country, they are humiliated. Their image tarnished. Because of current news, some are even compelled to draw a parallel with the Gambia and to ask for equal treatment."

We fully agree with the analysis of Gabonreview which gets it spot on. But this blog will go further than Gabonreview in its conclusions and suggestions. We will say here and now that the EOM-EU report is the official political testament and requiem of Ali Bongo and his regime.

Indeed, as Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi of Jean Ping's Communication Department, said during his press conference, we will paraphrase him: "the discomfort caused by Ali Bongo’s electoral coup d'état can be read on the face of the Gabonese people". Surely, nothing can ever be as before, since no dictatorship has so far succeeded in forcing people to have endearing feelings towards it. The anger of the Gabonese people is at its peak and this report of the EOM-EU has joined them in this dismissal of Ali Bongo and his regime.

It is clear that the Gabonese had already entered the post-Bongo era; the rest of the world is simply joining them because this report makes Ali Bongo a pariah in the space of the EU and therefore in the Western world. Ali Bongo will have only as interlocutors countries like China and the dictatorships of Central Africa. It is our duty to continue our work of pressure, in order to precipitate the fall of this regime whose fragility is even more manifest with the publication of this report.

We believe that strong political parties, the free civil society, the trade unions and all Gabonese of goodwill, must take responsibility before the country falls into the violence programmed by Ali Bongo; and create a dynamic of transition that would force Ali Bongo to leave power without bloodshed. To do this, we must let Ali Bongo know that any further shedding of Gabonese blood will have cataclysmic consequences for him, his family, and his offspring.

We have the wind in our sails, the iron is hot and now is the time to continue to strike it! The king is naked! The bell has rung! Let's sing the requiem ...

We will not give up!




Version française

Dans un splendide éditorial, Gabonreview fait l’analyse répercussive de l’effet que le rapport de la Mission d’Observation de l’Union Européenne aurait sur la viabilité du régime Ali Bongo. Cet éditorial dit par exemple ceci :

« En clair, la victoire d’Ali Bongo est remise en cause. En d’autres termes, sa présence à la présidence de la République est jugée illégitime. Volens nolens, la majorité au pouvoir s’en trouve décrédibilisée, délégitimée à la face du monde. À l’extérieur du pays, elle est humiliée. Son image ternie. Actualité oblige, certains en viennent même à établir un parallèle avec la Gambie et à se prononcer pour une égalité de traitement. »

Nous somme entièrement d’accord avec l’analyse de Gabonreview qui frappe dans le mille. Mais ce blog ira plus loin que Gabonreview dans ses conclusions et suggestions. Nous dirons ici et maintenant, que le rapport de la MOE-UE constitue à la fois le testament et le requiem politique officiel d’Ali Bongo et de son régime.

En effet, comme l’a dit pendant sa conférence de presse Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, du service de Communication de la campagne de Jean Ping, nous le paraphraserons : « le malaise causé par le coup d’Etat électoral d’Ali Bongo se lit sur le visage des Gabonais ». Assurément, plus rien ne peut être comme avant, vu qu’aucune dictature ne soit parvenue à ce jour à forcer les gens à avoir des sentiments avenants à son égard. Le ras le bol des Gabonais est à son paroxysme et ce rapport de l’MOE-UE les rejoint dans cette mise au ban d’Ali Bongo et de son régime.

Il est évident que les Gabonais étaient déjà entrés dans la période post-Bongo ; le reste du monde est simplement en train de les rejoindre car ce rapport rend Ali Bongo infréquentable dans l’espace de l’UE et donc dans le monde occidental. Ali Bongo n’aura plus pour interlocuteurs que des pays comme la Chine et les dictatures d’Afrique Centrale. Il nous appartient de continuer notre travail de pression, afin de précipiter la chute de ce régime dont la fragilité est encore plus manifeste avec la publication de ce rapport.

Nous sommes d’avis que les partis politiques solides, la société civile libre, les syndicats et tous les Gabonais de bonne volonté, doivent prendre leur responsabilité avant que le pays ne sombre dans des violences programmées par Ali Bongo ; et créer une dynamique de transition qui forcerait Ali Bongo à quitter le pouvoir sans effusion de sang. Pour y arriver, nous devons faire savoir à Ali Bongo que toute effusion supplémentaire du sang des Gabonais aura des conséquences cataclysmiques, pour lui, sa famille, et sa descendance.

Nous avons le vent en poupe, le fer est chaud et c’est le moment de continuer à le battre ! Le roi est nu! Le glas a sonné! Chantons le requiem…

Nous ne lâchons rien !

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