WHY MARIE-MADELEINE MBORANTSUO SHOULD NEVER HAVE REPRESENTED GABON IN THE HAGUE ? POURQUOI MARIE-MADELEINE MBORANTSUO N’AURAIT JAMAIS DÛ REPRÉSENTER LE GABON À LA HAYE ?
English version
The Constitutional Court of Gabon was created on 26 March 1991. Mrs.
Marie-Madeleine Mborantsuo was appointed first president of this court in
October 1991.
Between 1991 and 2023, Mrs. Marie-Madeleine
Mborantsuo validated 6 presidential elections in Gabon; all of which were
rigged for the benefit of Omar or Ali Bongo.
After the 2023 coup d'état, the Gabonese could have expected that
figures like Mrs. Marie-Madeleine Mborantsuo would be put on the sidelines, at
the very least, of the affairs of the Gabonese state. But unfortunately,
reality seems to show us that this was not done. Even today, she has been
entrusted with an official mission: to lead a delegation of jurists to The
Hague to plead the cause of Gabon. That's distressing!
Caution, this blog does not say that Mrs. Marie-Madeleine Mborantsuo
should be silent and no longer be heard; no, we grant her the same rights as
any Gabonese citizen. However, the repugnant record of this lady's service
indicates that she can no longer objectively carry out any public activities,
that is to say activities that have to do with the Gabonese State.
You see, dear readers, there is an expected code of conduit for
justices of the Constitutional Court. A Justice of such of court should
maintain and observe high standards of conduct in order to preserve the
integrity and independence of the high judiciary. A Justice should respect and
comply with the law and act at all times in a manner that promotes public
confidence in the integrity and impartiality of the judicial branch. Such a
Justice should not allow family, social, political, financial, or other
relationships, influence official conduct or judgment. Such a Justice should
neither knowingly lend the prestige of the judicial office to advance private
interests.
Ultimately, dear readers, a President of the Constitutional Court should
perform the duties of that office fairly, impartially, and diligently. So, if Mrs.
Marie-Madeleine Mborantsuo failed in her capacity as President of the Constitutional
Court, why is she allowed to lead a Gabonese official delegation to the
International Justice Court in the Hague?
Version française
La Cour Constitutionnelle du
Gabon a été créée le 26 mars 1991. Madame Marie-Madeleine Mborantsuo a été nommée
première présidente de cette cour, en octobre 1991.
Entre 1991 et 2023, Madame Marie-Madeleine
Mborantsuo a validé 6 élections présidentielles au Gabon ; toutes ayant été
truquées au profit d’Omar ou d’Ali Bongo.
Après le coup d’Etat de 2023, les Gabonais auraient
pu s’attendre à ce que des personnages comme Madame Marie-Madeleine Mborantsuo
soient mis, à minima, en marge des affaires de l’Etat Gabonais. Mais
malheureusement, la réalité semble nous démontrer que ce ne fut pas fait.
Aujourd’hui encore, une mission officielle lui est confiée : celle de conduire
une délégation de juriste a la Haye, plaider la cause du Gabon. C’est
affligeant !
Attention, ce blog ne dit pas que Madame
Marie-Madeleine Mborantsuo devrait se taire et ne plus se faire entendre ;
non, nous lui concédons les mêmes droits que tout citoyen Gabonais. Cependant, les
répugnants états de services de cette dame nous indiquent qu’elle ne puisse
plus en toute objectivité, mener de quelconques activités publiques, c’est-à-dire
des activités ayant à voir avec l’Etat Gabonais.
Voyez vous chers lecteurs, il existe un code
de conduite implicite pour les juges de la Cour constitutionnelle. Un juge
d'une telle cour doit maintenir et observer des normes de conduite élevées afin
de préserver l'intégrité et l'indépendance de cette haute magistrature. Un tel juge
doit respecter et se conformer à la loi et agir en tout temps de manière à
promouvoir la confiance du public dans l'intégrité et l'impartialité de ses décisions
judiciaires. Un tel juge ne devrait pas permettre aux relations familiales,
sociales, politiques, financières ou autres, d'influencer la conduite ou les
jugements officiels. Un tel juge ne devrait pas non plus sciemment se servir du
prestige de la fonction judiciaire pour promouvoir des intérêts privés.
En définitive, chers lecteurs, un président
de la Cour constitutionnelle doit s'acquitter de ses fonctions de manière
équitable, impartiale et diligente. Alors, si Mme Marie-Madeleine Mborantsuo a
échoué en sa qualité de Présidente de la Cour constitutionnelle, pourquoi
est-elle autorisée à conduire une délégation officielle gabonaise à la Cour
International de Justice de La Haye ?
Comments
Post a Comment