THE DEFECTION OF UPG SHOULD NOT PREVENT THE PEOPLE FROM STOPPING THE ELECTION. LA DEFECTION DE L'UPG NE DEVRAIT PAS EMPÊCHER LE PEUPLE DE BLOQUER LES ÉLECTIONS
English version
All evidence now available shows that the Bongos and their party, the PDG, are again planning to steal the next elections in Gabon with the help of a grossly rigged electoral register. In all previous elections in Gabon, the electoral register has been a major source of controversy. Drawn up by the Bongo regime, this register is notoriously full of fictional voters who always vote for the PDG. Also, the register is often manipulated to reduce the rolls in areas favoring the opposition. These truths, everybody knows them in Gabon. The register is considered to be the key to the PDG rigging elections. When some nongovernmental organizations did look at the register in 2009, it was found to contain at least twice as many voters as was plausible. Despite that, the supposedly independent Gabonese Election Commission (CENAP) and the Constitutional Court, both in fact stuffed with Bongo supporters or family members, never upheld any complaints about the register.
With this unhappy history in mind, a movement was born called "Ça Suffit Comme Ça", which took upon itself to change the situation of the Gabonese electoral system by submitting a thirteen point proposal. This proposal insisted that a wholly new voters’ roll be drawn up and that all the personnel of the CENAP and the Constitutional Court be changed to allow properly independent commission and court to be constituted. Another demand was the introduction of biometry as a voter's identification mechanism aimed at reducing the possibility of fraud. "Ça Suffit Comme Ça" and members of the opposition warned that if the conditions for free and fair elections were not met in Gabon, no elections would take place. However the regime has stubbornly continued to insist that the old, discredited register and electoral system should continue to be used and that biometry will not be implemented. Initially, most opposition figures embraced the warning of the movement "Ça Suffit Comme Ça". But lately, Louis-Gaston Mayila, Pierre-Claver Maganga-Moussavou, Fidèle Waura and now the party UPG, seem to be leaning toward participating in the election after all. Their argument is a specious one as they claim that they could contribute more from inside the parliament than from outside. The reality is that suitcases full of money and promises of lucrative appointments are being made to opposition figures to make them join Ali Bongo and participate in the fraudulent election.
This situation is typical of power and money hungry politicians. But the Gabonese electorate still holds all the cards when it comes to voting. It does not matter whether Mayila, Maganga-Moussavou, Waura and UPG decide to join Ali Bongo's parody. What is critical is the posture that the Gabonese population will take comes election time. If the population stays away from this masquerade, the message would be loud and clear that the people of Gabon have decided to never again allow their freedom to be highjacked. Since the Gabonese people already know that the Bongos will always be resistant to make changes to a system that is in their favor, this population must continue to tell them that they would not participate in an insult to democracy. If the Gabonese people are serious and committed to freedom, they can prevent this election by simply not participating in it, by simply staying home. Anybody in Gabon can clearly see that the only purpose of this legislative election is for Ali Bongo to cement his grip on power. For that he needs a rigged election that would allow his party to sweep an overwhelming majority of seats in parliament and give a few token seats to the opposition that would be asked to play their typical role of figureheads. But this strategy by Ali Bongo is irreconcilable with the aspirations of the majority of the Gabonese people. A powerful rebuke of Ali Bongo and his electoral parody would be for the population to have a record low turnout for this election. This low turnout would be a strong indication that the people are giving a vote of no confidence to Ali Bongo, to his cronies, to the electoral process in Gabon and to these opposition figures who have joined the parody. If the people know that participation would lend credibility to a ballot that is certain to be flawed and fraudulent, the people of Gabon can still stop this election by not participating in this meaningless election.
Version française
Toutes les éléments disponibles indiquent que les Bongos et leur parti, le PDG, projettent à nouveau de truquer les prochaines élections au Gabon avec l'aide d'une liste électorale pastiche. Dans toutes les élections précédentes au Gabon, la liste électorale a été une importante source de controverse. Elaborée par le régime Bongo, cette liste électorale est notoirement bourrée d'électeurs fictifs qui votent toujours pour le PDG. En outre, la liste est souvent manipulée pour réduire le nombre d'électeurs dans des zones favorisant l'opposition. Ces vérités, tout le monde les connaît au Gabon. La liste électorale est considérée comme l'une la clé du truquage des élections par le PDG. Lorsque certaines organisations non gouvernementales ont examiné la liste électorale en 2009, il a été trouvé qu'elle contenait au moins deux fois plus d'électeurs qu'il était plausible au Gabon. Malgré cela, la soi-disant Commission indépendante des élections gabonaises (CENAP) et la Cour constitutionnelle, deux organes en fait saturés de partisans ou des membres de la famille Bongo, n'ont jamais pris en compte les plaintes concernant la liste électorale.
Avec à l'esprit ce malheureux historique, un mouvement est né, s'appellant "ça suffit Comme Ça"; qui a pris sur lui de changer la situation du système électoral gabonais en soumettant une proposition en treize points. Cette proposition insistait sur la mise en place d'une nouvelle liste électorale et des changements de personnel à la CENAP et à la Cour constitutionnelle, afin de permettre à une commission indépendante et une cour correcte d'être constituées. Une autre demande a été l'introduction de la biométrie comme mécanisme d'identification des électeurs visant à réduire la possibilité de fraude. Le mouvement «Ça Suffit Comme Ça" et des membres de l'opposition ont averti que si les conditions d'élections libres et transparentes n'etaient pas respectées au Gabon, aucune élection n'aurait lieu. Toutefois, le régime a obstinément continué à insister pour que l'ancien et discrédité système électoral continu à être utilisé et que la biométrie ne soit pas mise en œuvre. Initialement, la plupart des figures de l'opposition ont embrassé l'avertissement du mouvement "Ça suffit Comme Ça". Mais dernièrement, Louis-Gaston Mayila, Pierre-Claver Maganga-Moussavou, Fidèle Waura et l'UPG semblent s'être penchés vers la participation à l'élection. Leur argument est fourbe car ils prétendent qu'ils pourraient contribuer davantage, à l'intérieur du parlement que de l'extérieur. La réalité est que des mallettes d'argent et des promesses de nominations lucratives circulent entre le pouvoir et certains membres de l'opposition, pour les faire adhérer à la participation aux élections frauduleuses d'Ali Bongo.
Cette situation est typique des politiciens avides de puissance d'argent. Mais l'électorat gabonais détient toujours toutes les cartes quand il s'agit de se présenter pour voter. Peut importe que Mayila, Maganga-Moussavou, Waura et l'UPG décident de rejoindre la parodie d'Ali Bongo. Ce qui est essentielle est la posture que la population gabonaise observera pendant ces élections. Si la population reste loin de cette mascarade, le message serait clair et net que le peuple gabonais a décidé de ne plus jamais permettre à sa liberté d'être détournée. Vu que le peuple gabonais sache déjà que les Bongos opposeront toujours une résistance à apporter des changements à un système qui est conçu en leur faveur, il doit continuer à leur dire qu'il ne participerait pas à une insulte à la démocratie. Si les gabonais se veulent sérieux et déterminés pour la liberté, il peut empêcher cette élection, simplement en n'y participant pas, simplement en restant à la maison. Tout le monde au Gabon peut voir clairement que le seul but de cette élection législative est pour Ali Bongo, de cimenter sa mainmise sur le pouvoir. Pour cela il a besoin d'une élection truquée qui permettrait à son parti d'obtenir une écrasante majorité de sièges au parlement et de donner quelques sièges symboliques à l'opposition; à laquelle il serait demandé de jouer son rôle typique de figurant. Mais cette stratégie d'Ali Bongo est inconciliable avec les aspirations de la majorité du peuple gabonais. Un puissant rejet d'Ali Bongo et de sa parodie électorale, serait pour la population d'avoir un taux record de non participation pour cette élection. Ce faible taux de participation serait une indication forte que les gabonais donnent un vote de non-confiance à Ali Bongo, à ses copains, au processus électoral au Gabon et à ces figures de l'opposition qui ont rejoint la parodie. Si les gens savent que toute participation serait donner de la crédibilité à un scrutin qui est certain d'être contestable et frauduleux, les gabonais peuvent encore empêcher cette élection en ne participant pas à cet exercice inutile.
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