WHEN PEOPLE ARE DENIED FREE AND FAIR ELECTIONS, THEY VOTES WITH THEIR FEET. QUAND ON REFUSE AU PEUPLE UN BULLETIN DE VOTE FIABLE DANS LA TRANSPARENCE, IL EST OBLIGÉ DE VOTER AVEC SES PIEDS
English version
Ali Bongo and his henchmen are discovering that the Gabonese public is more mature than they think, because despite the fact that they are closing every freedom outlet within the country in order to force the people to find the dictatorship accommodation, the population is reacting ostensibly in a manner that says that it is moving further away from Ali Bongo. Yes, when it comes to political and personal freedoms, in the end people will vote with their feet, as they did on Sunday when despite having distributed free tickets for the football match between China and Gabon, to school children and workers throughout Libreville, the Gabonese public refused to satisfy Ali Bongo's wishes and decided to stay home. This is voting with ones feet.
By refusing to go to the stadium, the population made an informed decisions that said that Ali Bongo could celebrate whatever he feels like celebrating, with his friends and courtesans, but for the majority of the people suffering from a lack of political and economic liberties, their dignity is far more important than accepting a free ticket from a dictator. They may not be able to have their voices heard at the ballot box because they are systematically rigged in Gabon, but no one can rig where they decide to go spend their Sunday afternoon and this is a very strong way of voting with ones feet. And the verdict of “foot voting” is very clear and totally impermeable to Mborantsuo type manipulations. This verdict tells us that the Gabonese people favor and value very highly their freedoms and are very dissatisfy with having Ali Bongo as the leader of their nation. The Gabonese people have already realized what many members of the regime seem unaware of; that is that de disintegration of Gabon is slowly occurring and the gulf between the rulers like the Bongos and the population is growing wider. Many wise Gabonese can already predict what the end results would be and it will not be pretty. In 2009, Ali Bongo came to power and pledged to transform the country into a paradise. Instead, the Gabonese people are witnessing the disintegration of their lives, the loss of jobs due to crazy decisions, the destruction of their family homes due to similar crazy decisions. This Ali Bongo presidency is turning into a debacle.
Upon gaining power, Ali Bongo immediately began to want to change the fabric of the Gabonese society. He opened the presidential palace to a bunch of non Gabonese people that caused the native Gabonese to ask themselves exactly whose country this was after all? He rules mostly by decrees and his regulations are implemented without any discussion. He has decided to fire thousands of Gabonese people from their jobs; to cut scholarships for thousands of Gabonese students; to start the expropriation and destruction of private property without compensation to the victims. While the population standard of living steadily declines, the official pronouncements in the governmental controlled media, such as RTG1, are invariably upbeat and optimistic. For the courtesans who appear in these media outlets, the central planning of the Gabonese economy on Ali Bongo's desk is the key to a glorious future. These days they can be heard triumphantly declaring that since 2009, when Ali Bongo took power, if they raise their eyes and contemplate the picture of Gabon, they see work sites everywhere. "The entire country is a worksite" they say. But when they are asked to explain why the standard of living of the average Gabonese family continues to decline, they cannot answer.
The Gabonese people, those who vote with their feet, know that the more telling evaluation of the health of Gabon’s fortunes over the long haul can be evaluated from the following factors:
1. Since 2009, the Mo Ibrahim index has found Gabon to be a very poor performer, economically, politically and socially. This result is obtained despite Gabon remaining one of the highest oil producers in Africa.
2. Gabon has become a country where clean running water and reliable electricity shortages are so commonplace that people are now buying generators to provide electricity in Libreville, something that had been unheard of in the past.
3. Unemployment is still rampant, reaching levels of up to 60% for young people in Gabon.
4. Major hospitals still lack the most basic equipment and mother are delivering babies on dirty floors.
Yet, despite this abysmal record, the Bongos still have their apologists, their true believers, those who proudly dress up in Bongo gear. For these people, the juxtaposition of pockets of abject poverty with pockets of opulent wealth is not a problem. These are the people who should go fill the stadium for Ali Bongo or go vote during the upcoming rigged legislative elections. The rest of the Gabonese population has decided to vote with their feet; they have decided to move away from anything having to do with Ali Bongo.
Version française
Ali Bongo et ses sbires ont découvert que le public gabonais est plus mature qu'ils ne le pensent, car malgré le fait qu'ils les enferment dans un espace de plus en plus sevré de liberté afin de forcer les gens à trouver la dictature supportable, la population réagit d'une manière qui dit qu'elle soit en train de s'éloigner d'Ali Bongo. Oui, quand il s'agit de libertés politiques et personnelles, à la fin les gens votent avec leurs pieds, comme ils l'ont fait dimanche, quand, malgré le fait d'avoir distribué des billets gratuits pour le match de football entre la Chine et le Gabon aux élèves et aux travailleurs dans Libreville, le publics gabonais a refusé de satisfaire aux désirs d'Ali Bongo et a décidé de rester à la maison. C'est ça voter avec ses pieds.
En refusant d'aller au stade, la population a pris une décisions éclairées disant qu'Ali Bongo pouvait célébrer ce qu'il voulait en compagnie de ses amis et courtisans, mais pour la majorité des gens souffrant d'un manque de libertés politiques et économiques, leur dignité est beaucoup plus important que d'accepter un billet gratuit d'un dictateur. Ils peuvent ne pas être en mesure de faire entendre leur voix par les urnes parce qu'elles sont systématiquement truquées au Gabon, mais personne ne peut truquer leur décision d'aller passer leur dimanche après-midi où ils le veulent et c'est un moyen très efficace de voter avec ses pieds. Et le verdict du "vote des pieds" est très clair et totalement imperméable aux manipulations de type Mborantsuo. Ce verdict nous dit que le peuple gabonais attache une haute importance a sa liberté et est très mécontenter d'avoir Ali Bongo comme chef de leur nation. Le peuple gabonais a déjà réalisé ce que de nombreux membres de ce régime ne semblent pas admettre', c'est-à-dire que la désintégration du Gabon est lentement en train de se produire et le fossé entre les gouvernants comme les bongos et la population est de plus en plus large. Beaucoup de Gabonais sages, peuvent déjà prédire ce que les résultats finaux seraient et ce n'est pas du joli. En 2009, Ali Bongo a pris le pouvoir et a promis de transformer le pays en un paradis. Au lieu de cela, le peuple gabonais assiste à la désintégration de son existence; les pertes d'emplois dues à des décisions folles, la destruction de leurs maisons familiales en raison de décisions similairement folles. Cette présidence d'Ali Bongo se transforme en une débâcle.
Dès son arrivée au pouvoir, Ali Bongo a immédiatement commencé à vouloir changer le tissu de la société gabonaise. Il a ouvert le palais présidentiel à tout un tas de non gabonais, ce qui a poussé les natifs gabonais à se demander exactement si ce pays était encore le leur. Il gouverne surtout par décrets et ses décisions sont appliquées sans aucune discussion. Il a décidé de limoger des milliers de Gabonais de leur emploi; il a fait couper les bourses d'études de milliers d'étudiants gabonais; il a commencé l'expropriation et la destruction de biens privés sans compensation pour les victimes. Alors que le niveau de vie de la population diminue de manière constante, les déclarations officielles dans les médias gouvernementaux, comme la RTG1, sont invariablement optimistes et florissantes. Pour les courtisans qui apparaissent dans ces médias, la planification centrale de l'économie gabonaise sur le bureau d'Ali Bongo est la clé d'un avenir glorieux. On peut les entendre triomphalement déclarer que depuis 2009, quand Ali Bongo a pris le pouvoir, il suffit de lever les yeux et contempler le Gabon, pour voir des chantiers partout. "Le pays entier est un chantier" disent-ils. Mais quand on leur demande d'expliquer pourquoi le niveau de vie des familles gabonaises moyennes continue de baisser, ils sont incapables de répondre.
Les populations gabonaises, celles qui votent avec leurs pieds, savent que l'évaluation la plus révélatrice de la santé future du Gabon sur le long terme, peut être déterminée à partir des facteurs suivants:
1. Depuis 2009, l'indice Mo Ibrahim a trouvé que le Gabon avait de très pauvres performances économiques, politiques et sociales. Ces résultats sont obtenus malgré le fait que le Gabon reste l'un des plus gros producteurs de pétrole en Afrique.
2. Le Gabon est devenu un pays où les pénuries d'électricité et d'eau sont tellement nombreuses que les gens achètent maintenant des groupes électrogènes pour leur fourniture d'électricité à Libreville, quelque chose qui n'avait jamais été vu par le passé.
3. Le chômage reste endémique, atteignant des niveaux allant jusqu'à 60% pour les jeunes au Gabon.
4. Les grands hôpitaux n'ont pas toujours les équipements les plus élémentaires et les mères y font des accouchements à même des sols sales.
Pourtant, malgré ce bilan catastrophique, les Bongos ont encore leurs apologistes, leurs vrais fidèles, ceux qui sont fières de s'habiller en tenue Bongo. Pour ces personnes, la juxtaposition des poches de pauvreté abjecte avec des poches de richesse opulente n'est pas un problème. Ce sont ces gens qui devraient aller remplir le stade pour Ali Bongo ou aller voter pendant les prochaines élections législatives truquées. Le reste de la population gabonaise a décidé de voter avec leurs pieds, ils ont décidé de s'éloigner de tout ce qui a trait à Ali Bongo.
Comments
Post a Comment