THE STADIUM OF AGONDJÉ OR THE CHRONICLE OF A FORETOLD DISASTER. LE STADE D’AGONDJÉ OU LA CHRONIQUE D’UN DÉSASTRE ANNONCÉ
The deplorable pitch of the main football stadium that is purported to receive CAN 2012 in Gabon
L’aire de jeu déplorable du principal stade qui doit recevoir la CAN 2012 au Gabon
A technician explaining the remedy that will take place within 60 days
A technicien expliquant les remèdes qui doivent s’appliquer dans les 60 jours
English version
The African Cup of Nations begins on Jan. 21, 2012, i.e. in about 60 days. But despite this close date, it is only now that the technical services involved with this stadium, have said what any honest Gabonese citizen foresaw, that is to say that the pitch area of this stadium is neither practicable nor meets accepted standards and therefore must be redone. Indeed, it has been decided that following the end of the match between Gabon and a team from China, scheduled in the same stadium on November 27th, this pitch that is absolutely unacceptable and unworkable, would be removed and that repair works would then begin.
Dear readers, already last year, this blog said very openly that the timetable of works that had been established by Ali Bongo could be achieved only by botching this work. Today, the facts show that we were right. Yet this blog warned every one of the seriousness that was the decision to build a civil engineering work such as a football stadium. This blog reminded all that pre-construction steps demanded thorough feasibility studies covering all the requirements necessary to ensure that this stadium could fulfill its mission. But we were told: "let us go forward!" Now, where are we? Those who said they wanted to move forward have noticed, not without shame, that the Chinese have done work that did not even meet the standards of a basic football pitch, let alone a FIFA approved stadium. Recognizing this failure, a technician said the problem was on two levels:
a) The grass is of poor quality and this is irreversible;
b) There is a serious drainage problem associated with the stadium ground that was wrongly done.
The solution taken by the technical team is that following the match on November 27, the grass will be immediately removed and all the soil supporting this pitch will also be removed, that is to say the whole layer of dirt supporting this lawn. In short, the playing area of this stadium must be fully rehabilitated to meet the standards. The basic questions we want to ask the incompetent people who run Gabon are:
a) When the Chinese were doing sloppy work, where were your auditors?
b) When the Chinese were doing shoddy work, where was the famous agency of the great works that you pay millions by hiring the firm Bechtel for this role?
c) The playing area is the most visible part of a stadium, and if the pitch is so pathetic that everyone can see it, how could the Gabonese public trust the reliability of the rest of this construction?
d) If the civil engineering work the most prominent in Gabon is a failure, how can we trust the other works?
Technicians that the Gabonese authorities have hired argue that every effort will be made for the adaptation and correction of the playing area take place on time and according to the requirements of a FIFA stadium. Dear readers, they only have 60 days to remove the existing grass, all the soil underneath, replaced with a new soil, set up an irrigation system that meets standards, seed or lay grass and finally the grass must grow, take root and be ready to be played on within 60 days. Dear readers, in spite of all violations of the CAF and FIFA provisions that Gabon has already been guilty of, it is biologically impossible to create a new soil and a football playable pitch in 60 days. That, everyone knows including the technicians who were hired by Gabon to do this work because they themselves have said they had only one solution, that is to use transplanted turf or sod, that is to say lawn already mature elsewhere that would be cut and moved to be laid on the soil of the pitch, as laying tiles in a living room. However, this blog has consulted experts who told us that even this solution cannot result in a stadium with a uniform and well-rooted lawn in 60 days, because it takes time for the soil to become compact, for the patches of turf to fuse with the ground underneath, for the roots of the turf to travel into the soil underneath and for the different pieces of turf to merge and become uniform. This is virtually impossible in 60 days. But as this blog already predicted last year, we will look at this regime "advance" toward failure and deliver to the world what would be a patched up pitch in the image of the regime itself.
So will Gabon go!
Version française
La coupe d’Afrique des nations commence le 21 Janvier 2012, c’est à dire dans environ 60 jours. Mais malgré cette date très proche, ce n’est que maintenant que les services techniques s’occupant de ce stade ont déclaré ce que n’importe quel citoyen gabonais honnête entrevoyait déjà, c'est-à-dire que l’aire de jeu de ce stade ne soit ni praticable, ni aux normes requises et par conséquent doive être refaite. En effet, il vient d’être décidé que ce serait à la suite du match entre le Gabon et une formation chinoise prévu le 27 novembre prochain, sur ce même stade, que la présente pelouse qui est absolument inadmissible et impraticable, serait enlevée et que les travaux de réfection de cette aire de jeu commencerait.
Chers lecteurs, l’année dernière déjà, ce blog affirmait sans langue de bois que le chronogramme de travaux qui avait été établi par Ali Bongo ne pouvait se réaliser que moyennant le bâclage de ces travaux. Aujourd’hui, les faits nous donnent raison. Pourtant ce blog avertissait tout le monde de la gravité qu’était la décision de construction d’un ouvrage de génie civil comme un stade de football. Ce blog rappelait que des préalables à la construction d’un stade exigeaient de minutieuses études de faisabilité couvrant tous les besoins nécessaires afin que ce stade puisse remplir sa mission. Mais on nous a répondu : « laissez-nous avancer ! » Aujourd’hui, où est-ce qu’on en est ? Ceux qui disaient vouloir avancer se sont aperçus, non sans honte, que les Chinois leur ont fait un travail qui ne correspondait même pas aux normes d’une pelouse de stade basique, encore moins celle d’un stade homologué FIFA. Devant ce constat d’échec, un des techniciens a affirmé que le problème se situait à deux niveaux :
a) la pelouse est de mauvaise qualité et cela est irréversible ;
b) il y a de sérieux problèmes de drainage liés au terrassement de ce stade qui a été mal fait.
La solution prise d’après ce technicien, serait qu’à la suite du match du 27 Novembre, la pelouse sera immédiatement enlevée et tout le terrassement soutenant cette pelouse sera aussi enlevé, c'est-à-dire toute la couche de terre qui supporte cette pelouse. Bref, l’aire de jeu de ce stade doit être entièrement réadaptée pour qu’elle corresponde aux normes. Les questions fondamentales que nous voulons poser aux incompétents qui dirigent le Gabon sont les suivantes :
a) quand les chinois faisaient ce travail bâclé, où étaient vos vérificateurs ?
b) quand les chinois faisaient ce travail bâclé, où était la fameuse agence des grands travaux à qui vous payez des milliards en engageant la firme Bechtel pour ce rôle ?
c) L’aire de jeu est la partie la plus visible d’un stade, et si cette aire de jeu est aussi pitoyable que tout le monde le constate, comment le public gabonais peut-il faire confiance à la fiabilité du reste de cet édifice ?
d) Si l’ouvrage de génie civil le plus en vue au Gabon est un échec, comment peut-on avoir confiance aux autres ouvrages ?
Les techniciens que les autorités gabonaises ont engagé, affirment que toutes les mesures seront prises pour que l’adaptation et le perfectionnement de l’aire de jeu se déroule dans les temps et en fonction des exigences d’un stade FIFA. Chers lecteurs, ils n’ont que 60 jours pour enlever l’ancienne pelouse, toute la terre, remplacer par une nouvelle terre, mettre en place un système d’irrigation aux normes, planter ou poser la pelouse et enfin que cette pelouse germe, s’enracine et soit praticable dans 60 jours. Chers lecteurs, en dépit de toutes les violations des dispositions CAF et FIFA dont s’est déjà rendu coupable le Gabon, il est biologiquement impossible de réaliser un terrassement et une pelouse jouable en 60 jours. Ça, tout le monde le sait y compris les techniciens qui ont été engagés par le Gabon pour faire ce travail, car ils ont eux-mêmes déclaré qu’ils n’avaient plus qu’une seule solution, c’est celle d’utiliser une pelouse plaquée, c'est-à-dire une pelouse déjà à maturité ailleurs, qu’on découperait et qu’on poserait sur le terrassement comme on pose des carreaux dans un salon. Mais ce blog a consulté des experts qui nous ont dit que même cette solution ne peut pas donner un stade avec une pelouse uniforme et bien enracinée en 60 jours, car il faut du temps pour que le terrassement s’affaisse, pour que la pose des plaques de pelouse donne lieu à une fusion entre le sol des plaques et le sol de terrassement, pour que les racines s’enfoncent dans le sol et pour que les différentes plaques fusionnent. Ceci étant quasiment impossible en 60 jours. Mais comme ce blog l’avait déjà prédit l’année dernière, nous allons regarder ce régime « avancer » vers l’échec et livrer aux yeux du monde une pelouse rafistolée qui serait à l’image de ce régime.
Ainsi ira le Gabon !
L’aire de jeu déplorable du principal stade qui doit recevoir la CAN 2012 au Gabon
A technician explaining the remedy that will take place within 60 days
A technicien expliquant les remèdes qui doivent s’appliquer dans les 60 jours
English version
The African Cup of Nations begins on Jan. 21, 2012, i.e. in about 60 days. But despite this close date, it is only now that the technical services involved with this stadium, have said what any honest Gabonese citizen foresaw, that is to say that the pitch area of this stadium is neither practicable nor meets accepted standards and therefore must be redone. Indeed, it has been decided that following the end of the match between Gabon and a team from China, scheduled in the same stadium on November 27th, this pitch that is absolutely unacceptable and unworkable, would be removed and that repair works would then begin.
Dear readers, already last year, this blog said very openly that the timetable of works that had been established by Ali Bongo could be achieved only by botching this work. Today, the facts show that we were right. Yet this blog warned every one of the seriousness that was the decision to build a civil engineering work such as a football stadium. This blog reminded all that pre-construction steps demanded thorough feasibility studies covering all the requirements necessary to ensure that this stadium could fulfill its mission. But we were told: "let us go forward!" Now, where are we? Those who said they wanted to move forward have noticed, not without shame, that the Chinese have done work that did not even meet the standards of a basic football pitch, let alone a FIFA approved stadium. Recognizing this failure, a technician said the problem was on two levels:
a) The grass is of poor quality and this is irreversible;
b) There is a serious drainage problem associated with the stadium ground that was wrongly done.
The solution taken by the technical team is that following the match on November 27, the grass will be immediately removed and all the soil supporting this pitch will also be removed, that is to say the whole layer of dirt supporting this lawn. In short, the playing area of this stadium must be fully rehabilitated to meet the standards. The basic questions we want to ask the incompetent people who run Gabon are:
a) When the Chinese were doing sloppy work, where were your auditors?
b) When the Chinese were doing shoddy work, where was the famous agency of the great works that you pay millions by hiring the firm Bechtel for this role?
c) The playing area is the most visible part of a stadium, and if the pitch is so pathetic that everyone can see it, how could the Gabonese public trust the reliability of the rest of this construction?
d) If the civil engineering work the most prominent in Gabon is a failure, how can we trust the other works?
Technicians that the Gabonese authorities have hired argue that every effort will be made for the adaptation and correction of the playing area take place on time and according to the requirements of a FIFA stadium. Dear readers, they only have 60 days to remove the existing grass, all the soil underneath, replaced with a new soil, set up an irrigation system that meets standards, seed or lay grass and finally the grass must grow, take root and be ready to be played on within 60 days. Dear readers, in spite of all violations of the CAF and FIFA provisions that Gabon has already been guilty of, it is biologically impossible to create a new soil and a football playable pitch in 60 days. That, everyone knows including the technicians who were hired by Gabon to do this work because they themselves have said they had only one solution, that is to use transplanted turf or sod, that is to say lawn already mature elsewhere that would be cut and moved to be laid on the soil of the pitch, as laying tiles in a living room. However, this blog has consulted experts who told us that even this solution cannot result in a stadium with a uniform and well-rooted lawn in 60 days, because it takes time for the soil to become compact, for the patches of turf to fuse with the ground underneath, for the roots of the turf to travel into the soil underneath and for the different pieces of turf to merge and become uniform. This is virtually impossible in 60 days. But as this blog already predicted last year, we will look at this regime "advance" toward failure and deliver to the world what would be a patched up pitch in the image of the regime itself.
So will Gabon go!
Version française
La coupe d’Afrique des nations commence le 21 Janvier 2012, c’est à dire dans environ 60 jours. Mais malgré cette date très proche, ce n’est que maintenant que les services techniques s’occupant de ce stade ont déclaré ce que n’importe quel citoyen gabonais honnête entrevoyait déjà, c'est-à-dire que l’aire de jeu de ce stade ne soit ni praticable, ni aux normes requises et par conséquent doive être refaite. En effet, il vient d’être décidé que ce serait à la suite du match entre le Gabon et une formation chinoise prévu le 27 novembre prochain, sur ce même stade, que la présente pelouse qui est absolument inadmissible et impraticable, serait enlevée et que les travaux de réfection de cette aire de jeu commencerait.
Chers lecteurs, l’année dernière déjà, ce blog affirmait sans langue de bois que le chronogramme de travaux qui avait été établi par Ali Bongo ne pouvait se réaliser que moyennant le bâclage de ces travaux. Aujourd’hui, les faits nous donnent raison. Pourtant ce blog avertissait tout le monde de la gravité qu’était la décision de construction d’un ouvrage de génie civil comme un stade de football. Ce blog rappelait que des préalables à la construction d’un stade exigeaient de minutieuses études de faisabilité couvrant tous les besoins nécessaires afin que ce stade puisse remplir sa mission. Mais on nous a répondu : « laissez-nous avancer ! » Aujourd’hui, où est-ce qu’on en est ? Ceux qui disaient vouloir avancer se sont aperçus, non sans honte, que les Chinois leur ont fait un travail qui ne correspondait même pas aux normes d’une pelouse de stade basique, encore moins celle d’un stade homologué FIFA. Devant ce constat d’échec, un des techniciens a affirmé que le problème se situait à deux niveaux :
a) la pelouse est de mauvaise qualité et cela est irréversible ;
b) il y a de sérieux problèmes de drainage liés au terrassement de ce stade qui a été mal fait.
La solution prise d’après ce technicien, serait qu’à la suite du match du 27 Novembre, la pelouse sera immédiatement enlevée et tout le terrassement soutenant cette pelouse sera aussi enlevé, c'est-à-dire toute la couche de terre qui supporte cette pelouse. Bref, l’aire de jeu de ce stade doit être entièrement réadaptée pour qu’elle corresponde aux normes. Les questions fondamentales que nous voulons poser aux incompétents qui dirigent le Gabon sont les suivantes :
a) quand les chinois faisaient ce travail bâclé, où étaient vos vérificateurs ?
b) quand les chinois faisaient ce travail bâclé, où était la fameuse agence des grands travaux à qui vous payez des milliards en engageant la firme Bechtel pour ce rôle ?
c) L’aire de jeu est la partie la plus visible d’un stade, et si cette aire de jeu est aussi pitoyable que tout le monde le constate, comment le public gabonais peut-il faire confiance à la fiabilité du reste de cet édifice ?
d) Si l’ouvrage de génie civil le plus en vue au Gabon est un échec, comment peut-on avoir confiance aux autres ouvrages ?
Les techniciens que les autorités gabonaises ont engagé, affirment que toutes les mesures seront prises pour que l’adaptation et le perfectionnement de l’aire de jeu se déroule dans les temps et en fonction des exigences d’un stade FIFA. Chers lecteurs, ils n’ont que 60 jours pour enlever l’ancienne pelouse, toute la terre, remplacer par une nouvelle terre, mettre en place un système d’irrigation aux normes, planter ou poser la pelouse et enfin que cette pelouse germe, s’enracine et soit praticable dans 60 jours. Chers lecteurs, en dépit de toutes les violations des dispositions CAF et FIFA dont s’est déjà rendu coupable le Gabon, il est biologiquement impossible de réaliser un terrassement et une pelouse jouable en 60 jours. Ça, tout le monde le sait y compris les techniciens qui ont été engagés par le Gabon pour faire ce travail, car ils ont eux-mêmes déclaré qu’ils n’avaient plus qu’une seule solution, c’est celle d’utiliser une pelouse plaquée, c'est-à-dire une pelouse déjà à maturité ailleurs, qu’on découperait et qu’on poserait sur le terrassement comme on pose des carreaux dans un salon. Mais ce blog a consulté des experts qui nous ont dit que même cette solution ne peut pas donner un stade avec une pelouse uniforme et bien enracinée en 60 jours, car il faut du temps pour que le terrassement s’affaisse, pour que la pose des plaques de pelouse donne lieu à une fusion entre le sol des plaques et le sol de terrassement, pour que les racines s’enfoncent dans le sol et pour que les différentes plaques fusionnent. Ceci étant quasiment impossible en 60 jours. Mais comme ce blog l’avait déjà prédit l’année dernière, nous allons regarder ce régime « avancer » vers l’échec et livrer aux yeux du monde une pelouse rafistolée qui serait à l’image de ce régime.
Ainsi ira le Gabon !
Je me permet pour la première fois de laisser un commentaire sur ce blog que je lis presque tout le temps.
ReplyDeleteVous avez une analyse pertinente et j’apprécie beaucoup.
Pour une blog aussi sérieux, je vous propose donc de trouver une plate forme mieux structuré, mieux adapté. un blog plus organisé ou un site web pourquoi pas.
Bonne continuation et merci.